Connexion
Intervenant lors d'un panel sur «L'entente entre les cultures», dans le cadre du Forum progressiste mondial, organisé à l'initiative du Parti socialiste européen au sein du Parlement européen, Mme Zoulikha Nasri a entamé son intervention par la lecture de passages du préambule de l'acte constitutif de l'Unesco.
Le préambule recommande notamment la contribution «au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l'éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples».
Le même texte affirme toutefois qu'une «paix fondée sur les seuls accords économiques et politiques des gouvernements ne saurait entraîner l'adhésion unanime, durable et sincère des peuples et que, par conséquent, cette paix doit être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité».
Partant de ces idées, Mme Nasri a estimé que le développement des relations économiques dans le monde interpelle tout un chacun, se demandant quelle place pourrait avoir la culture dans le développement ou inversement, en relevant que la globalisation de l'économie, libérale notamment, est venue se greffer dans certaines sociétés mais en créant une fissure entre les notions de «concurrence», en termes financier, et de «solidarité» sociale.
Mme Nasri a plaidé, à ce titre, pour l'émergence d'une économie qui tiendrait compte des spécificités culturelles, celles du Sud notamment, qui serait en adéquation avec les normes solidaires de ces sociétés, en soulignant à cet égard le rôle de l'Etat et des partenaires sociaux, les organisations non gouvernementales en particulier. Mme Nasri a, par ailleurs, évoqué le renforcement de la démocratie dans le Royaume sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, tout en soulignant la volonté du Maroc d'aller de l'avant dans ce domaine.
«La démocratie est un processus, elle ne se construit pas en un jour», a-t-elle dit.
Abordant l'audiovisuel, dont la place est de plus en plus prépondérante dans le monde et sa participation à la globalisation de la culture, Mme Nasri a fait part du processus de structuration de l'espace audiovisuel au Maroc, par la création d'une haute autorité pour la communication audiovisuelle chargée de la régulation de la prochaine libéralisation de cet espace, tout en soulignant que le royaume est décidé à sauvegarder et à défendre son partimoine culturel.
Le préambule recommande notamment la contribution «au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l'éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples».
Le même texte affirme toutefois qu'une «paix fondée sur les seuls accords économiques et politiques des gouvernements ne saurait entraîner l'adhésion unanime, durable et sincère des peuples et que, par conséquent, cette paix doit être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité».
Partant de ces idées, Mme Nasri a estimé que le développement des relations économiques dans le monde interpelle tout un chacun, se demandant quelle place pourrait avoir la culture dans le développement ou inversement, en relevant que la globalisation de l'économie, libérale notamment, est venue se greffer dans certaines sociétés mais en créant une fissure entre les notions de «concurrence», en termes financier, et de «solidarité» sociale.
Mme Nasri a plaidé, à ce titre, pour l'émergence d'une économie qui tiendrait compte des spécificités culturelles, celles du Sud notamment, qui serait en adéquation avec les normes solidaires de ces sociétés, en soulignant à cet égard le rôle de l'Etat et des partenaires sociaux, les organisations non gouvernementales en particulier. Mme Nasri a, par ailleurs, évoqué le renforcement de la démocratie dans le Royaume sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, tout en soulignant la volonté du Maroc d'aller de l'avant dans ce domaine.
«La démocratie est un processus, elle ne se construit pas en un jour», a-t-elle dit.
Abordant l'audiovisuel, dont la place est de plus en plus prépondérante dans le monde et sa participation à la globalisation de la culture, Mme Nasri a fait part du processus de structuration de l'espace audiovisuel au Maroc, par la création d'une haute autorité pour la communication audiovisuelle chargée de la régulation de la prochaine libéralisation de cet espace, tout en soulignant que le royaume est décidé à sauvegarder et à défendre son partimoine culturel.
