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«Tous ensemble, nous pouvons empêcher cette guerre», proclame le texte de l'appel.
Ces manifestations s'inscrivent dans le cadre de la journée mondiale des opposants à la guerre qui défileront dans les capitales de 40 pays, y compris aux Etats-Unis.
En France, le principal défilé se déroulera samedi en début d'après-midi à Paris, de Denfert-Rochereau à la place de la Bastille, et des dizaines de cortèges sont prévus en province.
La coordination française de l'appel «Non à la guerre en Irak, oui à un monde de justice, de paix, de démocratie» s'est félicitée d'une accélération de la mobilisation contre une guerre «qui sert à imposer les interêts économiques et stratégiques des Etats-Unis».
«Pas de sang pour du pétrole», proclament de nombreux appels.
Selon de récents sondages, près de huit Français sur dix sont hostiles à une intervention militaire en Irak et approuvent la position de la France. Dans d'autres pays européens, les opinions publiques sont souvent en décalage avec des gouvernements plus alignés sur la tête de la coordination, figurent des responsables de gauche, PCF, PS, Mouvement pour la paix, Attac, FSU, CGT, notamment, mais aussi des artistes, des intellectuels, des militants de Greenpeace ou des vétérans de la première guerre du Golfe.
Une dizaine d'associations, comme celle des Marocains de France ou des Tunisiens en France, invite également la communauté maghrébine à participer massivement à cette journée autour du mot d'ordre «Non à la guerre en Irak, pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien».
«Guerre d'esprit colonial» L'Humanité publie jeudi les déclarations pacifistes de chanteurs et artistes, comme Jean Ferrat, Akhenaton, Dani, Dionysos, mais aussi le musicien irakien en exil à Paris Fawzy Al-Aiedy ou la chanteuse israélienne Sara Alexander.
«J'espère que la France continuera à s'opposer à une telle guerre d'esprit colonial, à la volonté de domination sans partage sur le monde qu'elle trahit», déclare Jean Ferrat.
A droite, Michel Pelchat, vice-président UMP de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, a annoncé qu'il serait dans la rue samedi.
Fait notable, le Front national et la Nouvelle action royaliste ont appelé leurs militants et sympathisants à participer à ces défilés.
«Il n'est pas trop tard pour arrêter la machine infernale qui, après avoir déjà provoqué l'éclatement de la Pesc, la discorde dans l'Union européenne et dans l'Alliance atlantique, menace la paix du monde», a déclaré le président du FN, Jean-Marie Le Pen, mercredi à Strasbourg.
Pour les organisateurs, l'ampleur de la mobilisation pèsera d'un côté sur la «fermeté» du gouvernement français ou allemand et de l'autre sur les dirigeants européens qui soutiennent George W. Bush.
«La France a une responsabilité particulière pour prévenir l'irréparable tragédie d'un conflit injustifié et injustifiable aux conséquences catastrophiques», disent-ils.
«Que, le 15 février, les citoyens de France opposent leur veto à cette guerre par une mobilisation massive dans leur capitale, appelant ainsi leurs représentants à user du droit de veto de la France au Conseil de Sécurité au cas où une nouvelle résolution autorisant l'usage de la force serait présentée», ajoutent-ils.
Ces manifestations s'inscrivent dans le cadre de la journée mondiale des opposants à la guerre qui défileront dans les capitales de 40 pays, y compris aux Etats-Unis.
En France, le principal défilé se déroulera samedi en début d'après-midi à Paris, de Denfert-Rochereau à la place de la Bastille, et des dizaines de cortèges sont prévus en province.
La coordination française de l'appel «Non à la guerre en Irak, oui à un monde de justice, de paix, de démocratie» s'est félicitée d'une accélération de la mobilisation contre une guerre «qui sert à imposer les interêts économiques et stratégiques des Etats-Unis».
«Pas de sang pour du pétrole», proclament de nombreux appels.
Selon de récents sondages, près de huit Français sur dix sont hostiles à une intervention militaire en Irak et approuvent la position de la France. Dans d'autres pays européens, les opinions publiques sont souvent en décalage avec des gouvernements plus alignés sur la tête de la coordination, figurent des responsables de gauche, PCF, PS, Mouvement pour la paix, Attac, FSU, CGT, notamment, mais aussi des artistes, des intellectuels, des militants de Greenpeace ou des vétérans de la première guerre du Golfe.
Une dizaine d'associations, comme celle des Marocains de France ou des Tunisiens en France, invite également la communauté maghrébine à participer massivement à cette journée autour du mot d'ordre «Non à la guerre en Irak, pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien».
«Guerre d'esprit colonial» L'Humanité publie jeudi les déclarations pacifistes de chanteurs et artistes, comme Jean Ferrat, Akhenaton, Dani, Dionysos, mais aussi le musicien irakien en exil à Paris Fawzy Al-Aiedy ou la chanteuse israélienne Sara Alexander.
«J'espère que la France continuera à s'opposer à une telle guerre d'esprit colonial, à la volonté de domination sans partage sur le monde qu'elle trahit», déclare Jean Ferrat.
A droite, Michel Pelchat, vice-président UMP de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, a annoncé qu'il serait dans la rue samedi.
Fait notable, le Front national et la Nouvelle action royaliste ont appelé leurs militants et sympathisants à participer à ces défilés.
«Il n'est pas trop tard pour arrêter la machine infernale qui, après avoir déjà provoqué l'éclatement de la Pesc, la discorde dans l'Union européenne et dans l'Alliance atlantique, menace la paix du monde», a déclaré le président du FN, Jean-Marie Le Pen, mercredi à Strasbourg.
Pour les organisateurs, l'ampleur de la mobilisation pèsera d'un côté sur la «fermeté» du gouvernement français ou allemand et de l'autre sur les dirigeants européens qui soutiennent George W. Bush.
«La France a une responsabilité particulière pour prévenir l'irréparable tragédie d'un conflit injustifié et injustifiable aux conséquences catastrophiques», disent-ils.
«Que, le 15 février, les citoyens de France opposent leur veto à cette guerre par une mobilisation massive dans leur capitale, appelant ainsi leurs représentants à user du droit de veto de la France au Conseil de Sécurité au cas où une nouvelle résolution autorisant l'usage de la force serait présentée», ajoutent-ils.
