L'accroissement démographique consécutif à l'accroissement du taux de natalité et à la baisse du taux de mortalité additionné au phénomène de l'exode rural du fait de l'attraction de la ville a favorisé l'apparition et la plorifération de l'habitat insalubre avec ses trois composantes, à savoir : le bidonville, les quartiers sous-développés et l'habitat en péril.
L'habitat insalubre, comme son nom l'indique, ne répond à presque aucune règle d'hygiène comme il porte un coup dur à l'aspect esthétique de la ville.
Les dernières directives Royales ont pour objectif de mettre un terme à ce fléau qui n'honore guère le Royaume du Maroc.
Habitat en péril
Après des efforts soutenus des pouvoirs publics pendant la dernière décennie, la proportion des ménages résidant dans les bidonvilles de Meknès a été ramenée à 6,5 % à la fin de 2002. Quant aux noyaux bidonvillois restants, ils seront résorbés définitivement en 2003 et 2004.
L'ANHI a réalisé 14 projets dans le ville de Meknès sur une superficie de 146 ha pour la production de 6.864 lots et la construction de 134 logements. Quant au nombre de ménages bidonvillois relogés, il s'établit à 4.534; 60.000 habitants sont donc concernés par ces opérations dont le coût s'élève à 413 millions de DH.
Les opérations en cours de réalisation sur une assiette foncière de plus de 23 ha sont d'une consistance totale de 1.170 lots dont 819 destinés au recasement des bidonvillois. Leur coût global est estimé à 50,07 millions de DH. D'autres projets d'une consistance de 1.453 lots sont à l'étude et permettront l'éradication définitive des bidonvilles de Meknès.
Le projet Naïm 3 et 4, situé dans le commune de Meknassat Azzaïtoune, cette opération d'une consistance de 444 lots, vise le relogement des bidonvilles de Borj Laârifa, Riad, Taoura, la Ferraille, Douar Do et de la carrière Larbi Ben Messaoud, totalisant 334 ménages.
L'assiette foncière de l'opération s'établit à près de 11 ha et le coût global est de 28 millions de DH avec une subvention de l'Etat de 5 millions de DH. Le projet Naïm 5, relevant de la même commune, d'une consistance totale de 259 lots, vise le relogement de 130 ménages provenant des bidonvilles de Chracher bab Belkari, Rahal El Meskini, derb Bahnini, Kadi Haja, Centre social Sefita, Houman Lakfaïti, derb Sour, Arsat Laymounnia, Kasbat Gueddala, Lalla Jamilia et Jnane Abbas.
La superficie du projet est de 4,5 ha et le coût global du projet est de 8,45 millions de DH avec une subvention de l'Etat de l'ordre de 1,5 million de DH.
Relogement de 381 familles
Le projet Narjiss, situé dans la même commune, contient 533 lots. Il a pour objectif, outre le relogement de 381 familles des bidonvilles des anciens combattants, d'Al Moustachfa, de Bab Daoura et Ennasr, la mise sur le marché de lots d'habitat destinés à la prévention ainsi que des lots d'équipements socioéconomiques.
L'assiette foncière est de 12,5 ha et le coût global est de 49 millions de DH avec une subvention de l'Etat de 9,5 millions.
La troisième tranche du projet Marjane, situé dans la commune de Meknassat Azzaïtoune (117 lots) a pour objectif de mettre sur le marché des lots de terrains équipés destinés à la prévention et de reloger 14 familles du bidonville à 16 millions de DH dont le financement sera supporté par les bénéficiaires.
Au niveau de la préfecture d'Al Menzeh, deux points noirs gâchaient le cachet urbanistique. Il s'agit des douars Jbala et Bayad qui rassemblent à eux deux 939 ménages. Grâce au programme initié par l'ERAC C/S,ces deux points noirs vont être résorbés.
En effet, dans le cadre du Plan d'action de résorption d'habitat insalubre (PARHI), un lotissement de 23 ha, situé au site dit Yassmine dans la commune de Wislan, est viabilisé pour accueillir les 939 ménages bidonvillois. Le même lotissement présente 452 lots d'habitat économique et 7 lots d'équipement. Le coût global de cette opération sociale est estimé à 55,56 millions de dirhams.
L'habitat insalubre, comme son nom l'indique, ne répond à presque aucune règle d'hygiène comme il porte un coup dur à l'aspect esthétique de la ville.
Les dernières directives Royales ont pour objectif de mettre un terme à ce fléau qui n'honore guère le Royaume du Maroc.
Habitat en péril
Après des efforts soutenus des pouvoirs publics pendant la dernière décennie, la proportion des ménages résidant dans les bidonvilles de Meknès a été ramenée à 6,5 % à la fin de 2002. Quant aux noyaux bidonvillois restants, ils seront résorbés définitivement en 2003 et 2004.
L'ANHI a réalisé 14 projets dans le ville de Meknès sur une superficie de 146 ha pour la production de 6.864 lots et la construction de 134 logements. Quant au nombre de ménages bidonvillois relogés, il s'établit à 4.534; 60.000 habitants sont donc concernés par ces opérations dont le coût s'élève à 413 millions de DH.
Les opérations en cours de réalisation sur une assiette foncière de plus de 23 ha sont d'une consistance totale de 1.170 lots dont 819 destinés au recasement des bidonvillois. Leur coût global est estimé à 50,07 millions de DH. D'autres projets d'une consistance de 1.453 lots sont à l'étude et permettront l'éradication définitive des bidonvilles de Meknès.
Le projet Naïm 3 et 4, situé dans le commune de Meknassat Azzaïtoune, cette opération d'une consistance de 444 lots, vise le relogement des bidonvilles de Borj Laârifa, Riad, Taoura, la Ferraille, Douar Do et de la carrière Larbi Ben Messaoud, totalisant 334 ménages.
L'assiette foncière de l'opération s'établit à près de 11 ha et le coût global est de 28 millions de DH avec une subvention de l'Etat de 5 millions de DH. Le projet Naïm 5, relevant de la même commune, d'une consistance totale de 259 lots, vise le relogement de 130 ménages provenant des bidonvilles de Chracher bab Belkari, Rahal El Meskini, derb Bahnini, Kadi Haja, Centre social Sefita, Houman Lakfaïti, derb Sour, Arsat Laymounnia, Kasbat Gueddala, Lalla Jamilia et Jnane Abbas.
La superficie du projet est de 4,5 ha et le coût global du projet est de 8,45 millions de DH avec une subvention de l'Etat de l'ordre de 1,5 million de DH.
Relogement de 381 familles
Le projet Narjiss, situé dans la même commune, contient 533 lots. Il a pour objectif, outre le relogement de 381 familles des bidonvilles des anciens combattants, d'Al Moustachfa, de Bab Daoura et Ennasr, la mise sur le marché de lots d'habitat destinés à la prévention ainsi que des lots d'équipements socioéconomiques.
L'assiette foncière est de 12,5 ha et le coût global est de 49 millions de DH avec une subvention de l'Etat de 9,5 millions.
La troisième tranche du projet Marjane, situé dans la commune de Meknassat Azzaïtoune (117 lots) a pour objectif de mettre sur le marché des lots de terrains équipés destinés à la prévention et de reloger 14 familles du bidonville à 16 millions de DH dont le financement sera supporté par les bénéficiaires.
Au niveau de la préfecture d'Al Menzeh, deux points noirs gâchaient le cachet urbanistique. Il s'agit des douars Jbala et Bayad qui rassemblent à eux deux 939 ménages. Grâce au programme initié par l'ERAC C/S,ces deux points noirs vont être résorbés.
En effet, dans le cadre du Plan d'action de résorption d'habitat insalubre (PARHI), un lotissement de 23 ha, situé au site dit Yassmine dans la commune de Wislan, est viabilisé pour accueillir les 939 ménages bidonvillois. Le même lotissement présente 452 lots d'habitat économique et 7 lots d'équipement. Le coût global de cette opération sociale est estimé à 55,56 millions de dirhams.
