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Des écrivains et des auteurs avaient présenté à S.M. le Roi leurs ouvrages lors d'une réception offerte au Palais des Hôtes à Rabat, par S.M. le Roi, qui était accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, à l'occasion du 40e anniversaire du Souverain.
«Mohammed V...Nous l'avons vu dans la lune» (en langue arabe) s'inscrit dans la série d'écrits qui décrivent avec pertinence le combat singulier du père de la nation et les qualités exceptionnelles et incontournables pour mieux comprendre le Roi dont l'attachement de son peuple a atteint un paroxysme inouï à tel point qu'il l'ait même vu dans la lune lors de la phase de l'exil.
Le sujet abordé dans l'ouvrage peut être considéré comme original car il a permis à l'auteur d'accéder aux sources de l'Histoire profonde de la lutte menée par le père de la nation et de la mobilisation du peuple marocain, avec lui, dans toutes les composantes de sa diversité. L'originalité du sujet est ainsi d'avoir éclairé (au sens mystique de la moukachafa) c'est-à-dire révélé l'insondé le «Bàtin», de ce qui était au cœur de la vérité historique de la lutte de l'illustre Roi et de son peuple: la foi, ce feu de la conviction qu'elle anime et a guidé ses stases ésotériques alors que «le regretté souverain a mené la lutte face à un ennemi puissant et impitoyable: le colonialisme, sans jamais perdre confiance en sa force et en son pouvoir, et sans se soucier des terribles conséquences qui pouvaient en découler...» (Feu Sa Majesté Hassan II, op.cit.p.8) Les historiens, comme d'impartiaux juges d'un «Tribunal de l'Histoire», s'attachent certes à la vérité en quête de preuves que dictent des documents et des sources incontestables. Mais l'intuition et le processus cognitif de la recomposition des traits de la personnalité des acteurs historiques n'est-elle pas susceptible de rendre ladite vérité ? M. Ali Mounir Alaoui impose la conviction dans cette voie par le choix de son sujet et il mérite amplement que l'hommage lui soit rendu d'avoir ouvert une précieuse brèche à de futures plumes intuitives et exigeantes qui nécessitent «une permanente ascension de l'âme» selon l'expression heureuse de l'historien et romancier Ahmed Taoufik, dans son avant-propos à l'ouvrage.
C'est dans ce sens que le contenu du sujet est riche en données qui scrutent cet insondé d'un combat singulier mais dont les péripéties chronologiques sont néanmoins connues: «Mohammed V n'a pas été choisi» (par la colonisation) mais «Dieu l'a élu» (istafah), «à chaque chose malheur est bon», «la résistance pacifique»... un riche contenu assez fourni attend le lecteur... C'est une écriture qui relève assurément de la Moukachafa évoquée à partir d'une interprétation ésotérique car plus qu'événementielle du combat mené par Mohammed Ben Youssef, «homme de Dieu» (Rijal Allah) parmi les hommes et que Le Tout-Puissant a élu à la rencontre d'une nation pour la libérer du joug colonial et la soutirer des affres noires de l'Histoire. Tous les chapitres égrènent ainsi, au bonheur du lecteur, avec un exquis savoir et une surprenante dextérité, des faits, pourtant connus, sous un nouveau jour où se mêlent la vérité historique et l'incommensurable amour que seuls des témoins privilégiés ou inspirés, tels les poèmes d'époque glanés aux meilleurs registres, peuvent les rendre.
L'écrit de M. Mounir Alaoui est également original par l'écriture elle-même, au sens stylistique, que les spécialistes gagneraient à visiter pour sonder la portée de ce genre littéraire à l'heure où S.M. le Roi Mohammed VI appelle solennellement à une éducation civique qui serait le support pédagogique d'une éthique destinée à tous les citoyens mais surtout aux jeunes tant les programmes scolaires voire les manuels d'Histoire semblent attester un estompement injustifié par rapport aux cours dispensés aux premières années de l'indépendance.
Le besoin ressenti de par le monde, notamment dans les démocraties avancées, de renforcer l'enseignement de l'Histoire, du civisme et de la citoyenneté permettant de structurer l'identité, de contrer la violence et de renforcer la cohésion sociale face aux déboires extrémistes de tous crans, attisent la conviction qu'écrire l'Histoire, la restituer d'une manière juste et valorisante, est œuvre utile voire illustre la dimension positive du devoir de mémoire. M. Ali Mounir Alaoui est l'auteur d'un autre ouvrage dédié au combat politique de Feu S.M. Mohammed V et de son compagnon de lutte Feu S.M Hassan II.
«Mohammed V...Nous l'avons vu dans la lune» (en langue arabe) s'inscrit dans la série d'écrits qui décrivent avec pertinence le combat singulier du père de la nation et les qualités exceptionnelles et incontournables pour mieux comprendre le Roi dont l'attachement de son peuple a atteint un paroxysme inouï à tel point qu'il l'ait même vu dans la lune lors de la phase de l'exil.
Le sujet abordé dans l'ouvrage peut être considéré comme original car il a permis à l'auteur d'accéder aux sources de l'Histoire profonde de la lutte menée par le père de la nation et de la mobilisation du peuple marocain, avec lui, dans toutes les composantes de sa diversité. L'originalité du sujet est ainsi d'avoir éclairé (au sens mystique de la moukachafa) c'est-à-dire révélé l'insondé le «Bàtin», de ce qui était au cœur de la vérité historique de la lutte de l'illustre Roi et de son peuple: la foi, ce feu de la conviction qu'elle anime et a guidé ses stases ésotériques alors que «le regretté souverain a mené la lutte face à un ennemi puissant et impitoyable: le colonialisme, sans jamais perdre confiance en sa force et en son pouvoir, et sans se soucier des terribles conséquences qui pouvaient en découler...» (Feu Sa Majesté Hassan II, op.cit.p.8) Les historiens, comme d'impartiaux juges d'un «Tribunal de l'Histoire», s'attachent certes à la vérité en quête de preuves que dictent des documents et des sources incontestables. Mais l'intuition et le processus cognitif de la recomposition des traits de la personnalité des acteurs historiques n'est-elle pas susceptible de rendre ladite vérité ? M. Ali Mounir Alaoui impose la conviction dans cette voie par le choix de son sujet et il mérite amplement que l'hommage lui soit rendu d'avoir ouvert une précieuse brèche à de futures plumes intuitives et exigeantes qui nécessitent «une permanente ascension de l'âme» selon l'expression heureuse de l'historien et romancier Ahmed Taoufik, dans son avant-propos à l'ouvrage.
C'est dans ce sens que le contenu du sujet est riche en données qui scrutent cet insondé d'un combat singulier mais dont les péripéties chronologiques sont néanmoins connues: «Mohammed V n'a pas été choisi» (par la colonisation) mais «Dieu l'a élu» (istafah), «à chaque chose malheur est bon», «la résistance pacifique»... un riche contenu assez fourni attend le lecteur... C'est une écriture qui relève assurément de la Moukachafa évoquée à partir d'une interprétation ésotérique car plus qu'événementielle du combat mené par Mohammed Ben Youssef, «homme de Dieu» (Rijal Allah) parmi les hommes et que Le Tout-Puissant a élu à la rencontre d'une nation pour la libérer du joug colonial et la soutirer des affres noires de l'Histoire. Tous les chapitres égrènent ainsi, au bonheur du lecteur, avec un exquis savoir et une surprenante dextérité, des faits, pourtant connus, sous un nouveau jour où se mêlent la vérité historique et l'incommensurable amour que seuls des témoins privilégiés ou inspirés, tels les poèmes d'époque glanés aux meilleurs registres, peuvent les rendre.
L'écrit de M. Mounir Alaoui est également original par l'écriture elle-même, au sens stylistique, que les spécialistes gagneraient à visiter pour sonder la portée de ce genre littéraire à l'heure où S.M. le Roi Mohammed VI appelle solennellement à une éducation civique qui serait le support pédagogique d'une éthique destinée à tous les citoyens mais surtout aux jeunes tant les programmes scolaires voire les manuels d'Histoire semblent attester un estompement injustifié par rapport aux cours dispensés aux premières années de l'indépendance.
Le besoin ressenti de par le monde, notamment dans les démocraties avancées, de renforcer l'enseignement de l'Histoire, du civisme et de la citoyenneté permettant de structurer l'identité, de contrer la violence et de renforcer la cohésion sociale face aux déboires extrémistes de tous crans, attisent la conviction qu'écrire l'Histoire, la restituer d'une manière juste et valorisante, est œuvre utile voire illustre la dimension positive du devoir de mémoire. M. Ali Mounir Alaoui est l'auteur d'un autre ouvrage dédié au combat politique de Feu S.M. Mohammed V et de son compagnon de lutte Feu S.M Hassan II.
