Là-bas, il rencontre les militants d’une jeunesse qui venait à peine de naître… et réalise que l’engagement politique lui est aussi nécessaire que sa passion du théâtre. L. Echaâbi se souvient de l’année 1978 comme hier. « J’adhérais officiellement au PPS. J’avais enfin la carte du parti après une longue procédure, très centraliste. Dans le parti de Si Ali Yata, on ne s’improvisait pas militant du jour au lendemain », se souvient-il avec ce sourire qui ne le quitte jamais, même dans les comités centraux les plus chauds.
Le militant d’Agadir fait alors toutes ses classes tout en menant carrière. Il milite dans les sections, écrit et met en scène des pièces théâtre. C’est le vice-président de la Fédération marocaine du théâtre amateur, et pas le militant, qui sera reçu un jour par le Roi défunt Hassan II, rappelle-t-il comme pour mieux signifier qu’il se retrouve pleinement dans cet entre-deux, entre art et politique...
Si l’artiste est fécond, - il est tout à la fois comédien, critique, auteur dramaturge - le militant est patient. Il faut attendre le sixième congrès du PPS, en 2001, pour que Lahoucine Echaâbi soit élu membre du comité central. Quelques mois plus tard, il devient le coordonnateur général de la commission Média et communication de son parti et fait adopter un plan d’action concernant la réforme des journaux Al Bayane et Bayane Al Yaoum, la communication interne et celle externe. « Pour moi la transparence, la circulation de l’information sont primordiales pour qu’il n’y ait plus de faux malentendus et de faux problèmes », explique-t-il. Alors, au PPS, et par la force de persuasion de ce militant, aujourd’hui directeur artistique d’une agence de communication et de production, les journaux internes, les dépliants et autres supports sont devenus incontournables.
Echaâbi aime la gauche, particulièrement celle qui s’ouvre à son environnement et dit faire de la communication une manière forte de « vendre le parti à condition qu’il y ait de l’action et de la vie au sein d’une formation politique ». Un atelier national de formation des méthodes de communication qu’il est en train de préparer à l’adresse de ses camarades, est une manière de le démontrer. Son engagement politique se mesure à l’aune de son militantisme pour le statut de l’artiste. Ce membre fondateur du syndicat national des professionnels de théâtre, marié à une journaliste et père d’un magnifique Rochd, est toujours là où le combat ne fait que commencer.
Le militant d’Agadir fait alors toutes ses classes tout en menant carrière. Il milite dans les sections, écrit et met en scène des pièces théâtre. C’est le vice-président de la Fédération marocaine du théâtre amateur, et pas le militant, qui sera reçu un jour par le Roi défunt Hassan II, rappelle-t-il comme pour mieux signifier qu’il se retrouve pleinement dans cet entre-deux, entre art et politique...
Si l’artiste est fécond, - il est tout à la fois comédien, critique, auteur dramaturge - le militant est patient. Il faut attendre le sixième congrès du PPS, en 2001, pour que Lahoucine Echaâbi soit élu membre du comité central. Quelques mois plus tard, il devient le coordonnateur général de la commission Média et communication de son parti et fait adopter un plan d’action concernant la réforme des journaux Al Bayane et Bayane Al Yaoum, la communication interne et celle externe. « Pour moi la transparence, la circulation de l’information sont primordiales pour qu’il n’y ait plus de faux malentendus et de faux problèmes », explique-t-il. Alors, au PPS, et par la force de persuasion de ce militant, aujourd’hui directeur artistique d’une agence de communication et de production, les journaux internes, les dépliants et autres supports sont devenus incontournables.
Echaâbi aime la gauche, particulièrement celle qui s’ouvre à son environnement et dit faire de la communication une manière forte de « vendre le parti à condition qu’il y ait de l’action et de la vie au sein d’une formation politique ». Un atelier national de formation des méthodes de communication qu’il est en train de préparer à l’adresse de ses camarades, est une manière de le démontrer. Son engagement politique se mesure à l’aune de son militantisme pour le statut de l’artiste. Ce membre fondateur du syndicat national des professionnels de théâtre, marié à une journaliste et père d’un magnifique Rochd, est toujours là où le combat ne fait que commencer.
