Il entrera en fonction en juin prochain et, comme tout autre gouvernement, il supervisera les tribunaux et le système judiciaire». M. Bremer, dont les propos étaient traduits en arabe, a estimé que le «peuple irakien est en droit de juger Saddam Hussein pour ses crimes, notamment les meurtres, les viols, les tortures et l'utilisation d'armes chimiques».
«Le président (George W. Bush) a approuvé un jugement public de Saddam Hussein et nous souhaitons que justice soit rendue», a-t-il ajouté, estimant qu'il revient au peuple irakien de «déterminer la peine à lui infliger».
Rappelant que son pays n'avait pas encore décidé s'il fallait considérer Saddam Hussein comme un prisonnier de guerre, il a assuré que même s'il serait classé comme tel, il reviendrait à la justice irakienne de le juger. M. Bremer a affirmé que la date du jugement de Saddam Hussein dépendrait de la mise en place du tribunal que le Conseil de gouvernement provisoire a décidé de créer pour juger l'ex-président et ses collaborateurs.
Sa mise en place prendrait plusieurs mois, a dit M. Bremer, en citant le chef de la commission judiciaire de l'exécutif irakien, le juge Dara Noureddine. Selon lui, les statuts de ce tribunal prévoient qu'il soit formé de cinq juges et lui donnent la possibilité de nommer des juges non-irakiens. Les observateurs et les avocats étrangers seraient autorisés à assister aux procès.
Les autorités intérimaires de Bagdad insistent pour que Saddam Hussein soit jugé en Irak alors que plusieurs pays se préparent à porter plainte contre l'ancien dictateur capturé par les forces américaines.
«Tous les membres du conseil de gouvernement sont d'accord sur le fait que Saddam doit être jugé en Irak par des juges irakiens», avait déclaré vendredi à l'AFP Hamid al-Kifai, porte-parole du Conseil de gouvernement transitoire.
Dans le nord de l'Irak, trois policiers irakiens ont été tués dans la nuit par des militaires américains qui les avaient pris pour des membres de la guérilla, selon un officier des forces de l'ordre.
L'incident mortel s'est produit à un barrage de la police irakienne à Salman Pak, à 90 km au sud de Kirkouk, dans le nord de l'Irak et l'armée américaine a indiqué qu'elle était en train de vérifier cette information.
La nouvelle police irakienne a payé un lourd tribut dans les opérations de maintien de l'ordre avec pas moins de 260 tués, notamment dans des attaques attribuées à la guérilla hostile à la présence américaine, depuis la chute du régime de Saddam Hussein en avril dernier.
«Le président (George W. Bush) a approuvé un jugement public de Saddam Hussein et nous souhaitons que justice soit rendue», a-t-il ajouté, estimant qu'il revient au peuple irakien de «déterminer la peine à lui infliger».
Rappelant que son pays n'avait pas encore décidé s'il fallait considérer Saddam Hussein comme un prisonnier de guerre, il a assuré que même s'il serait classé comme tel, il reviendrait à la justice irakienne de le juger. M. Bremer a affirmé que la date du jugement de Saddam Hussein dépendrait de la mise en place du tribunal que le Conseil de gouvernement provisoire a décidé de créer pour juger l'ex-président et ses collaborateurs.
Sa mise en place prendrait plusieurs mois, a dit M. Bremer, en citant le chef de la commission judiciaire de l'exécutif irakien, le juge Dara Noureddine. Selon lui, les statuts de ce tribunal prévoient qu'il soit formé de cinq juges et lui donnent la possibilité de nommer des juges non-irakiens. Les observateurs et les avocats étrangers seraient autorisés à assister aux procès.
Les autorités intérimaires de Bagdad insistent pour que Saddam Hussein soit jugé en Irak alors que plusieurs pays se préparent à porter plainte contre l'ancien dictateur capturé par les forces américaines.
«Tous les membres du conseil de gouvernement sont d'accord sur le fait que Saddam doit être jugé en Irak par des juges irakiens», avait déclaré vendredi à l'AFP Hamid al-Kifai, porte-parole du Conseil de gouvernement transitoire.
Dans le nord de l'Irak, trois policiers irakiens ont été tués dans la nuit par des militaires américains qui les avaient pris pour des membres de la guérilla, selon un officier des forces de l'ordre.
L'incident mortel s'est produit à un barrage de la police irakienne à Salman Pak, à 90 km au sud de Kirkouk, dans le nord de l'Irak et l'armée américaine a indiqué qu'elle était en train de vérifier cette information.
La nouvelle police irakienne a payé un lourd tribut dans les opérations de maintien de l'ordre avec pas moins de 260 tués, notamment dans des attaques attribuées à la guérilla hostile à la présence américaine, depuis la chute du régime de Saddam Hussein en avril dernier.
