et d’heurter certaines susceptibilités religieuses, je répondrais à cette question avec l’œil d’un psychiatre venu au chevet d’un patient qui a été touché subitement par la grâce divine et qui a découvert , à sa manière comme par enchantement, les vertus de sa religion longtemps oubliées, au point de vouloir imposer à ses frères marocains, tous musulmans autant que lui, sa propre vision enflammée d’un Islam agressif, d’un Islam dur et radical, et dévié du «juste milieu, de la tolérance , la rationalité, la justice et la choura qui le caractérisent». Il s’arroge ainsi le droit, de façon unilatérale, de les traiter d’impies et de les combattre sans répit et comme par hasard, juste après l’invasion de l’Iraq par les USA et ses alliés. Cette schizophrénie, héritage de 5 siècles de descente aux enfers, doublée d’une nouvelle paranoïa mal refoulée, visible chaque fois qu’un pays islamique est en danger (Afghanistan, Palestine, Iraq) n’a pour but que d’établir une véritable théocratie où l’Islam servirait de paravent à des ambitions personnelles inavouées et ce pour camoufler les faiblesses des régimes arabo-musulmans et montrer que les religieux sont là pour défendre l’Islam au détriment de ces mêmes régimes.
Est-ce par la terreur et la haine contre ses propres frères musulmans que le monde islamique et marocain en particulier, compte surmonter son sous-développement, sa misère grandissante, son manque d’éducation, son analphabétisme perpétuel, son retard technologique et scientifique, etc. Recourir à la terreur est l’arme des faibles car au fait, nous sommes incapables de comprendre le nouveau monde dans lequel nous vivons. Ce monde va plus vite que notre vitesse de pensée et de réflexion. Nous sommes conscients que ce monde globalisé et mondialisé risque de nous faire perdre toutes nos identités : tribale, régionale, nationale, arabe et musulmane, et ce, au profit d’une hypothétique nouvelle forme de citoyenneté mondiale de deuxième zone dont les contours sont encore flous et mal définis.
Ce qui explique la naissance des mouvements de défense de l’amazighité au Maroc, du kabilisme en Algérie, du radicalisme islamiste un peu partout et tout ceci, pour donner l’impression, à l’intérieur de nos pays islamiques que nous refusons la mondialisation. Au lieu du choix de la terreur, il aurait été préférable de constituer un véritable corps uni, solidaire, assez fort pour nous permettre d’assimiler les règles et les enjeux véritables de cette mutation sociale que la mondialisation nous impose, à savoir : l’émergence du nouveau concept des droits civils, de la liberté individuelle et collective, de l’égalité des sexes et des chances, de la justice, du droit à une vie descente, etc. Cette intrusion du monde occidental dans notre vie quotidienne a été perçue par tous les islamistes radicaux comme une agression contre nos valeurs héréditaires qui, conjuguée avec le contre-courant de Ben Laden et de son mythe que l’Occident a favorisé, exploité et amplifié, a donné naissance à un cocktail explosif (Bali, Riyad, Casablanca) ! Qui faut-il incriminer exactement ? Nos gouvernements qui ont d’autres problèmes à résoudre , nos politiciens et intellectuels de salon ainsi que notre presse souvent complaisante et maladroite qui n’ont pas su expliquer à nos citoyens les mutations qui nous attendent et les préparer à une véritable mobilisation sociale et générale ! Devons-nous incriminer seulement le courant déviationnise et révisionniste islamique de tout bord, d’avoir fait l’amalgame auprès des citoyens et du monde extérieur, entre l’Islam en tant que religion sacrée, monothéiste, monolithique, immuable et prônant toujours la tolérance, la solidarité , le juste milieu, la Choura, et l’Islam en tant que projet social ayant été dévié de ses véritables objectifs durant 14 siècles, au point de n’avoir jamais réussi à convaincre les générations qui nous ont précédées et même nos adversaires, de ses vertus, de son efficacité, son adaptabilité et, à plus forte raison, d’une quelconque agressivité qu’il n’a jamais autorisée ni mentionnée. Un projet social qui n’a pas été appliqué rigoureusement durant 14 siècles et qui n’a pas su convaincre le monde entier serait-il devenu réalisable aujourd’hui où le monde occidental et extérieur à notre religion a atteint un tel degré de développement et de richesse, un tel respect de l’homme épanoui dans une société saine, juste et démocratique comme le prône d’ailleurs l’Islam de nos ancêtres et une telle maîtrise technologique, scientifique et financière ? Un tel projet social, parfait dans son esprit, son équité, sa tolérance, sa rigueur religieuse est devenu irréalisable à jamais, dans un monde qui a évolué différemment mais qui a réussi , en fin de compte, mieux que le nôtre, pourquoi ? En toute honnêteté et crûment, nous avons hérité de 632 années (l’an 1 de l’Hégire) de retard du point de vue évolution sociale et historique par rapport à l’Occident.
C’est ce qui explique que nous avons périclité depuis le 15e siècle (perte de Grenade en 1494 et occupations de tous nos ports méditerranéens par l’Espagne et atlantiques par le Portugal, occupation turque du Maroc Central et sa colonisation par la France, colonisation des pays du Moyen-Orient , etc.) et que nous sommes toujours dans le creux de la vague de la théorie de l’évolution (cycle d’hystérésis). Nous devons donc évoluer en changeant notre mode de pensée et notre approche vis-à-vis du monde occidental et d’essayer de décrypter toute son organisation pour mieux la maîtriser. Tout extrémisme ne pourrait nous conduire qu’à notre perte, vu que le monde s’ouvre de plus en plus, c’est-à-dire qu’il est en expansion, alors que certains veulent nous ramener vers une régression de notre environnement socio-politico-économique. Un temps qui se perd ne se rattrape jamais sauf en travaillant plus que les autres, ce qui n’est malheureusement pas le cas du Maroc et des pays arabo-musulmans. Notre retard s’exponentialise et notre mise à niveau sera très dure à réaliser sans remise en question de nos règles sociales qui nous freinent actuellement. Un nouvel ordre social libéral, démocratique, réformateur, ouvert et volontaire est nécessaire . Seul un projet de démocratisation et de mobilisation populaire, initié par S.M. le Roi Mohammed VI répond parfaitement à ce vœu.
Nous devons donc le défendre en mobilisant toutes les forces vives de la nation, mettre la patrie au-dessus de tous les courants et nous préparer à une mobilisation générale contre tous les maux qui rongent notre société, ensemble nous vaincrons !
Une autre réalité géostratégique va dans le sens d’une mobilisation sociale indispensable. Nous les musulmans, nous ne représentons que près de 22 % de la population mondiale, notre niveau de vie est des plus bas, notre analphabétisme est des plus hauts au monde, notre retard technologique et scientifique est des plus désolants, notre démocratie est des plus controversées par le monde occidental et à juste titre, etc. Ce n’est sûrement pas un retour à la rigidité religieuse qui risque de corriger notre trajectoire et de moraliser notre vie à jamais. Le faire, c’est nous replonger profondément dans le désordre chaotique dans lequel nous nous débattons sans succès depuis des générations. C’est nous faire perdre notre vie, notre temps et surtout les espérances de nos enfants qui n’ont plus confiance en leur patrie et qui préfèrent devenir des clandestins ailleurs que des citoyens responsables dans leur propre pays. Nous n’avons pas le droit d’accepter une telle démission sociale et collective, c’est un vrai échec de tous les pays islamiques et de nos citoyens marocains.
J’ai appris durant mon périple dans la vie qu’il faut toujours combattre ses adversaires avec les mêmes armes utilisées par eux. S’isoler en combattant un schéma mondial adopté par près de 78 % du monde non musulman qui possède à lui seul plus de 90 % des richesses mondiales c’est, soit jouer au Don Quichotte en brassant, à longueur de temps, ses moulins à vent, soit refuser de relever les défis par manque de combattants aguerris sous prétexte que les Occidentaux sont des impies alors qu’ils font partie des religions monothéistes citées par le Coran et avec lesquels nous pouvons nous entendre, soit accepter de revenir à l’Age de la pierre ce qui équivaudrait à un suicide collectif pour nous les démocrates et pour nos enfants. De toute façon, la loi du nombre (78 % de la planète) s’imposera; qu’on le veuille ou non. Alors mobilisons toutes nos forces contre l’obscurantisme décadent que certains veulent nous imposer, travaillons d’arrache-pied et construisons à nos enfants un monde sain, un monde qui va de l’avant.
Une religion est une forme d’hygiène de la vie, elle nous apprend surtout à faire le bien et à éviter de commettre le mal . Les préceptes de l’Islam sont clairs, enrichissants et très utiles ; à nous de les utiliser sans les déformer en changeant l’image que nous nous faisons des autres et de leur monde et surtout l’image qu’ils se font de nous-mêmes. Nous n’avons pas le droit de vivre dans la Fitna, isolés à la fois des autres et des nôtres. Chaque musulman est responsable devant Dieu de ses propres actes; il n’a nul besoin d’un gendarme social ou religieux pour défendre sa cause auprès du Très-Haut. Chaque musulman doit se responsabiliser et non culpabiliser et marginaliser ses propres frères. La vie est trop courte pour la gâcher à cause de la terminologie d’une phrase ou de l’interprétation d’un mot ; la philosophie, la littérature et la théologie ne feront pas vivre notre peuple sans qu’il n’assure sa pérennité ici-bas par ces propres moyens matériels, grâce au développement intégral de son économie, de ses moyens humains et de ses potentialités. Nous avons besoin de démocratie, de justice, de progrès , d’emplois, d’hôpitaux, de blé, de moyens de production modernes, de routes, d’écoles, etc. Tout nous manque et nous ne maîtrisons plus rien dans ce monde qui nous semble de plus en plus étranger. Construisons des banques de données dans tous les domaines ; le Maroc a besoin d’une évolution et non d’une révolution . La démocratie nous permet de révéler toute notre créativité que les obscurantistes veulent assombrir.
Ceux qui veulent, comme le pensent certains islamistes opportunistes «islamiser la modernité», feraient mieux d’aider chaque citoyen à se libérer de ce nouvel obscurantisme car l’Islam est la religion la plus moderne au monde puisqu’elle est la dernière religion monothéiste que Dieu a léguée à toute l’humanité. A eux de réviser leur façon d’enseigner la religion et de participer à sa diffusion à travers le monde non musulman de façon pédagogique et pacifique ; tout usage de la force est à condamner vivement . L’Islam est un havre de paix et un carrefour de toutes les civilisations. Par la force, l’Occident est beaucoup plus fort que nous ; alors évitons de nous entretuer, choisissons la voie de la modernité, bâtissons ensemble un monde meilleur, un monde solidaire, unitaire et patriotique. Mobilisons nos enfants, nos femmes et nos moyens en suivant la voie tracée par notre Roi Mohammed VI : celle de la démocratie, de l’Etat de droit et celui de la justice pour tous.
Est-ce par la terreur et la haine contre ses propres frères musulmans que le monde islamique et marocain en particulier, compte surmonter son sous-développement, sa misère grandissante, son manque d’éducation, son analphabétisme perpétuel, son retard technologique et scientifique, etc. Recourir à la terreur est l’arme des faibles car au fait, nous sommes incapables de comprendre le nouveau monde dans lequel nous vivons. Ce monde va plus vite que notre vitesse de pensée et de réflexion. Nous sommes conscients que ce monde globalisé et mondialisé risque de nous faire perdre toutes nos identités : tribale, régionale, nationale, arabe et musulmane, et ce, au profit d’une hypothétique nouvelle forme de citoyenneté mondiale de deuxième zone dont les contours sont encore flous et mal définis.
Ce qui explique la naissance des mouvements de défense de l’amazighité au Maroc, du kabilisme en Algérie, du radicalisme islamiste un peu partout et tout ceci, pour donner l’impression, à l’intérieur de nos pays islamiques que nous refusons la mondialisation. Au lieu du choix de la terreur, il aurait été préférable de constituer un véritable corps uni, solidaire, assez fort pour nous permettre d’assimiler les règles et les enjeux véritables de cette mutation sociale que la mondialisation nous impose, à savoir : l’émergence du nouveau concept des droits civils, de la liberté individuelle et collective, de l’égalité des sexes et des chances, de la justice, du droit à une vie descente, etc. Cette intrusion du monde occidental dans notre vie quotidienne a été perçue par tous les islamistes radicaux comme une agression contre nos valeurs héréditaires qui, conjuguée avec le contre-courant de Ben Laden et de son mythe que l’Occident a favorisé, exploité et amplifié, a donné naissance à un cocktail explosif (Bali, Riyad, Casablanca) ! Qui faut-il incriminer exactement ? Nos gouvernements qui ont d’autres problèmes à résoudre , nos politiciens et intellectuels de salon ainsi que notre presse souvent complaisante et maladroite qui n’ont pas su expliquer à nos citoyens les mutations qui nous attendent et les préparer à une véritable mobilisation sociale et générale ! Devons-nous incriminer seulement le courant déviationnise et révisionniste islamique de tout bord, d’avoir fait l’amalgame auprès des citoyens et du monde extérieur, entre l’Islam en tant que religion sacrée, monothéiste, monolithique, immuable et prônant toujours la tolérance, la solidarité , le juste milieu, la Choura, et l’Islam en tant que projet social ayant été dévié de ses véritables objectifs durant 14 siècles, au point de n’avoir jamais réussi à convaincre les générations qui nous ont précédées et même nos adversaires, de ses vertus, de son efficacité, son adaptabilité et, à plus forte raison, d’une quelconque agressivité qu’il n’a jamais autorisée ni mentionnée. Un projet social qui n’a pas été appliqué rigoureusement durant 14 siècles et qui n’a pas su convaincre le monde entier serait-il devenu réalisable aujourd’hui où le monde occidental et extérieur à notre religion a atteint un tel degré de développement et de richesse, un tel respect de l’homme épanoui dans une société saine, juste et démocratique comme le prône d’ailleurs l’Islam de nos ancêtres et une telle maîtrise technologique, scientifique et financière ? Un tel projet social, parfait dans son esprit, son équité, sa tolérance, sa rigueur religieuse est devenu irréalisable à jamais, dans un monde qui a évolué différemment mais qui a réussi , en fin de compte, mieux que le nôtre, pourquoi ? En toute honnêteté et crûment, nous avons hérité de 632 années (l’an 1 de l’Hégire) de retard du point de vue évolution sociale et historique par rapport à l’Occident.
C’est ce qui explique que nous avons périclité depuis le 15e siècle (perte de Grenade en 1494 et occupations de tous nos ports méditerranéens par l’Espagne et atlantiques par le Portugal, occupation turque du Maroc Central et sa colonisation par la France, colonisation des pays du Moyen-Orient , etc.) et que nous sommes toujours dans le creux de la vague de la théorie de l’évolution (cycle d’hystérésis). Nous devons donc évoluer en changeant notre mode de pensée et notre approche vis-à-vis du monde occidental et d’essayer de décrypter toute son organisation pour mieux la maîtriser. Tout extrémisme ne pourrait nous conduire qu’à notre perte, vu que le monde s’ouvre de plus en plus, c’est-à-dire qu’il est en expansion, alors que certains veulent nous ramener vers une régression de notre environnement socio-politico-économique. Un temps qui se perd ne se rattrape jamais sauf en travaillant plus que les autres, ce qui n’est malheureusement pas le cas du Maroc et des pays arabo-musulmans. Notre retard s’exponentialise et notre mise à niveau sera très dure à réaliser sans remise en question de nos règles sociales qui nous freinent actuellement. Un nouvel ordre social libéral, démocratique, réformateur, ouvert et volontaire est nécessaire . Seul un projet de démocratisation et de mobilisation populaire, initié par S.M. le Roi Mohammed VI répond parfaitement à ce vœu.
Nous devons donc le défendre en mobilisant toutes les forces vives de la nation, mettre la patrie au-dessus de tous les courants et nous préparer à une mobilisation générale contre tous les maux qui rongent notre société, ensemble nous vaincrons !
Une autre réalité géostratégique va dans le sens d’une mobilisation sociale indispensable. Nous les musulmans, nous ne représentons que près de 22 % de la population mondiale, notre niveau de vie est des plus bas, notre analphabétisme est des plus hauts au monde, notre retard technologique et scientifique est des plus désolants, notre démocratie est des plus controversées par le monde occidental et à juste titre, etc. Ce n’est sûrement pas un retour à la rigidité religieuse qui risque de corriger notre trajectoire et de moraliser notre vie à jamais. Le faire, c’est nous replonger profondément dans le désordre chaotique dans lequel nous nous débattons sans succès depuis des générations. C’est nous faire perdre notre vie, notre temps et surtout les espérances de nos enfants qui n’ont plus confiance en leur patrie et qui préfèrent devenir des clandestins ailleurs que des citoyens responsables dans leur propre pays. Nous n’avons pas le droit d’accepter une telle démission sociale et collective, c’est un vrai échec de tous les pays islamiques et de nos citoyens marocains.
J’ai appris durant mon périple dans la vie qu’il faut toujours combattre ses adversaires avec les mêmes armes utilisées par eux. S’isoler en combattant un schéma mondial adopté par près de 78 % du monde non musulman qui possède à lui seul plus de 90 % des richesses mondiales c’est, soit jouer au Don Quichotte en brassant, à longueur de temps, ses moulins à vent, soit refuser de relever les défis par manque de combattants aguerris sous prétexte que les Occidentaux sont des impies alors qu’ils font partie des religions monothéistes citées par le Coran et avec lesquels nous pouvons nous entendre, soit accepter de revenir à l’Age de la pierre ce qui équivaudrait à un suicide collectif pour nous les démocrates et pour nos enfants. De toute façon, la loi du nombre (78 % de la planète) s’imposera; qu’on le veuille ou non. Alors mobilisons toutes nos forces contre l’obscurantisme décadent que certains veulent nous imposer, travaillons d’arrache-pied et construisons à nos enfants un monde sain, un monde qui va de l’avant.
Une religion est une forme d’hygiène de la vie, elle nous apprend surtout à faire le bien et à éviter de commettre le mal . Les préceptes de l’Islam sont clairs, enrichissants et très utiles ; à nous de les utiliser sans les déformer en changeant l’image que nous nous faisons des autres et de leur monde et surtout l’image qu’ils se font de nous-mêmes. Nous n’avons pas le droit de vivre dans la Fitna, isolés à la fois des autres et des nôtres. Chaque musulman est responsable devant Dieu de ses propres actes; il n’a nul besoin d’un gendarme social ou religieux pour défendre sa cause auprès du Très-Haut. Chaque musulman doit se responsabiliser et non culpabiliser et marginaliser ses propres frères. La vie est trop courte pour la gâcher à cause de la terminologie d’une phrase ou de l’interprétation d’un mot ; la philosophie, la littérature et la théologie ne feront pas vivre notre peuple sans qu’il n’assure sa pérennité ici-bas par ces propres moyens matériels, grâce au développement intégral de son économie, de ses moyens humains et de ses potentialités. Nous avons besoin de démocratie, de justice, de progrès , d’emplois, d’hôpitaux, de blé, de moyens de production modernes, de routes, d’écoles, etc. Tout nous manque et nous ne maîtrisons plus rien dans ce monde qui nous semble de plus en plus étranger. Construisons des banques de données dans tous les domaines ; le Maroc a besoin d’une évolution et non d’une révolution . La démocratie nous permet de révéler toute notre créativité que les obscurantistes veulent assombrir.
Ceux qui veulent, comme le pensent certains islamistes opportunistes «islamiser la modernité», feraient mieux d’aider chaque citoyen à se libérer de ce nouvel obscurantisme car l’Islam est la religion la plus moderne au monde puisqu’elle est la dernière religion monothéiste que Dieu a léguée à toute l’humanité. A eux de réviser leur façon d’enseigner la religion et de participer à sa diffusion à travers le monde non musulman de façon pédagogique et pacifique ; tout usage de la force est à condamner vivement . L’Islam est un havre de paix et un carrefour de toutes les civilisations. Par la force, l’Occident est beaucoup plus fort que nous ; alors évitons de nous entretuer, choisissons la voie de la modernité, bâtissons ensemble un monde meilleur, un monde solidaire, unitaire et patriotique. Mobilisons nos enfants, nos femmes et nos moyens en suivant la voie tracée par notre Roi Mohammed VI : celle de la démocratie, de l’Etat de droit et celui de la justice pour tous.
