Il est également prévu une soirée en hommage à l’artiste Mimouna Salouane et un concours de la chanson amazigh du Rif .
Ce dernier est censé refléter le génie des habitants de cette région; lequel passe par les chants et la danse, deux composantes incontournables d’un art qui se transmet de génération en génération depuis des siècles. De plus, les traditions guerrières des populations rifaines ont très fortement influencé leur musique comme en témoigne la rythmique répétitive qui constitue la trame fondamentale à travers laquelle s’exprime le tempérament des interprêtes.
Dans les régions de Tétouan, Ksar El Kébir, Chaouen, Kétama, Taza, Al Hoceïma, Nador et même Oujda qui fait partie du Maroc Oriental, se retrouve une même chorégraphie, rigide, animée par des mouvements saccadés; les mêmes costumes sobres et surtout la présence du fusil. Dans ce genre musical, trois subdivisions ont été imposées par les musicologues. Elles ont trait aux arts populaires rifain, jebli et oriental. Il n’en demeure pas moins que la musique y est sensiblement la même puisqu’elle est à la base d’instruments identiques : lira, ghaîta et tbal.
Seuls diffèrent les costumes, ainsi que quelques éléments chorégraphiques. Le rendu final est, on ne peut, plus beau. Mais il n’a pas eu l’heur d’attirer l’attention des médias marocains et, particulièrement, de celle des deux chaînes de la télévision nationale. Ce qui a poussé bon nombre de jeunes à s’engager sur la voie de la modernité. Du moins par l’utilisation des instruments de musique dits électroniques et par la recherche nouveaux thèmes et de nouvelles sonorités. Reste qu’ils demeurent méconnus du grand public.
A part les natifs de la région et ceux directement interessés par ce genre de musique, qui connaît, en effet, Abdelghani, Abdelkader Ariaf, Abdelmoula, Achek, Ahmed Arifi, Ayaouane, Ayned, Benerman, Ithran, Izri, Jamal Arifi, Ilmas, Milouda Al Hoceïmia, Mimoun Osrid, Numidia, Thawmat, Twattoun, etc.? C’est donc eux que le festival de Nador aurait dû mettre en relief et non une grande vedette soussie de la trempe de Fatima Tihihit. Il faut espérer que le concours de la chanson amazigh du Rif le fasse.
Ce dernier est censé refléter le génie des habitants de cette région; lequel passe par les chants et la danse, deux composantes incontournables d’un art qui se transmet de génération en génération depuis des siècles. De plus, les traditions guerrières des populations rifaines ont très fortement influencé leur musique comme en témoigne la rythmique répétitive qui constitue la trame fondamentale à travers laquelle s’exprime le tempérament des interprêtes.
Dans les régions de Tétouan, Ksar El Kébir, Chaouen, Kétama, Taza, Al Hoceïma, Nador et même Oujda qui fait partie du Maroc Oriental, se retrouve une même chorégraphie, rigide, animée par des mouvements saccadés; les mêmes costumes sobres et surtout la présence du fusil. Dans ce genre musical, trois subdivisions ont été imposées par les musicologues. Elles ont trait aux arts populaires rifain, jebli et oriental. Il n’en demeure pas moins que la musique y est sensiblement la même puisqu’elle est à la base d’instruments identiques : lira, ghaîta et tbal.
Seuls diffèrent les costumes, ainsi que quelques éléments chorégraphiques. Le rendu final est, on ne peut, plus beau. Mais il n’a pas eu l’heur d’attirer l’attention des médias marocains et, particulièrement, de celle des deux chaînes de la télévision nationale. Ce qui a poussé bon nombre de jeunes à s’engager sur la voie de la modernité. Du moins par l’utilisation des instruments de musique dits électroniques et par la recherche nouveaux thèmes et de nouvelles sonorités. Reste qu’ils demeurent méconnus du grand public.
A part les natifs de la région et ceux directement interessés par ce genre de musique, qui connaît, en effet, Abdelghani, Abdelkader Ariaf, Abdelmoula, Achek, Ahmed Arifi, Ayaouane, Ayned, Benerman, Ithran, Izri, Jamal Arifi, Ilmas, Milouda Al Hoceïmia, Mimoun Osrid, Numidia, Thawmat, Twattoun, etc.? C’est donc eux que le festival de Nador aurait dû mettre en relief et non une grande vedette soussie de la trempe de Fatima Tihihit. Il faut espérer que le concours de la chanson amazigh du Rif le fasse.
