Et si le thème central de la rencontre était le questionnement sur la fonction du dirigeant d’entreprise et son rôle actif dans le changement économique et social du pays, la rencontre s’ouvrait, sur les témoignages émouvants de jeunes issus de quartiers périphériques de la ville, qui racontaient leurs espoirs et leur conviction dans l’avenir de leur pays, le Maroc.
«Ce beau pays où l’intolérance, la violence, le terrorisme et l’exclusion n’ont pas de place.» Cette lutte qui passe aussi, et probablement d’abord, par l’engagement de chacun, patron, salarié, partenaire social, consommateur. C’est par rapport à toutes les problématiques posées au niveau de la sphère économique et sociale, que le Centre du jeune dirigeant, dont la filière marocaine a été créée il y a à peine deux ans, a voulu faire intervenir des acteurs du monde politique et économique. Ils ont donné leur avis, parlé de leur expérience dans l’exercice de leur fonction et montré que le Maroc de demain se construit aujourd’hui grâce aux hommes et aux femmes qui travaillent tous les jours dans leurs milieux respectifs.
M. André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi devait, à l’occasion, déclarer qu’il est “plus confiant après le 16 mai car tout le monde se mobilise et se réunit avec un souffle nouveau, dans un combat clair dénué des non-dits longtemps latents”. C’est “ ce qui fait que nous allons gagner et que tous ceux qui ont voulu nous déstabiliser ont déjà perdu”. L’entreprise citoyenne est de ce fait un concept qui prend toute sa dimension. Une dimension économique par la création de richesses mais aussi sociale car elle contribue dans une large mesure à améliorer les conditions de vie des citoyens.
Dans un contexte de mutations et de changements permanents, quel rôle incombe aux dirigeants d’entreprise? Comment s’intègre leur action dans le projet de société auquel aspire le Maroc? “ Le changement passe par les hommes et les femmes et notre devoir d’entreprendre est de conduire ce changement tout en assurant une performance à nos organisations”, estime M. Belahrach qui lègue son fauteuil de président à M. Khalid Kharraz. Parce que l’entreprise est le principal moteur du progrès social, “notre approche doit changer et prendre la hauteur nécessaire. Nous devons aujourd’hui nous interroger sans cesse sur notre responsabilité citoyenne, sur notre rôle et nos missions, sur la place que doit avoir le collaborateur au sein de l’entreprise”, a-t-il ajouté.
Le dirigeant se doit, un peu plus qu’hier, d’intégrer, dans son comportement, les nouvelles données relatives à l’environnement politique et social du pays dans lequel il exerce, véhiculer des valeurs conformes à cet environnement, contribuer à faire des valeurs d’engagement une réalité, des acquis au sein du monde entrepreunarial. M. Hassan Chami, actuel président de la CGEM, M. Aziz Akhennouch, président d’Akwa Group, M. Mourad Cherif, président-directeur général de l’OCP, M. Abderrahim Benkirane et bien d’autres dirigeants d’entreprises sont tous d’accord sur l’étroite corrélation entre productivité, gestion des ressources humaines et création de richesses. Tous, jeunes et moins jeunes, sont d’accord sur le fait que le chef d’entreprise a un rôle majeur à jouer pour accompagner de façon active les changements, contribuer à créer le climat propice, donner un souffle nouveau à la dynamique de la société. La responsabilité sociale de l’entreprise est indéniable et les diverses actions menées dans ce cadre d’une portée capitale pour le développement du pays dans sa globalité . L’exemple de la BMCE Bank est édifiant à cet égard. Pour M. Brahim Benjelloun-Touimi, directeur général de la BMCE, “ la citoyenneté d’entreprise doit être à la personne morale ce que la citoyenneté civique doit être à la personne physique” et “ la RSE (responsabilité sociale d’entreprise) est désormais ancrée dans la startégie de la banque”.
Les programmes initiés par l’établissement bancaire dans divers domaines témoignent de l’intégration de la dimension sociale dans la stratégie d’entreprise. Le programme Medersat.com de construction et de gestion d’écoles communautaires rurales est destiné à créer une école rurale modèle pour le Maroc du XXIème siècle. Le microcrédit et les actions de préservation de l’environnement (campagnes de sensibilisation environnementale, promotions d’opérations innovatrices associant opération bancaire et écologie, démarche qualité, signature de la déclaration du programme des Nations unies, l’opération Plages Propres.) sont, pour M. Benjelloun, autant d’actions qui témoignent de l’importante dimension sociale dans l’activité de l’institution dans sa globalité. A l’heure où les échéances d’intégration du Maroc dans des espaces communautaires économiques étrangers se rapprochent, la nécessité de réaliser la mise à niveau économique et “comportementale” est plus grande encore. Une mise à niveau qui appelle l’engagement de tous et particulièrement celui des dirigeants d’entreprise qui sont indéniablement des acteurs majeurs du développement et, partant, du changement.
«Ce beau pays où l’intolérance, la violence, le terrorisme et l’exclusion n’ont pas de place.» Cette lutte qui passe aussi, et probablement d’abord, par l’engagement de chacun, patron, salarié, partenaire social, consommateur. C’est par rapport à toutes les problématiques posées au niveau de la sphère économique et sociale, que le Centre du jeune dirigeant, dont la filière marocaine a été créée il y a à peine deux ans, a voulu faire intervenir des acteurs du monde politique et économique. Ils ont donné leur avis, parlé de leur expérience dans l’exercice de leur fonction et montré que le Maroc de demain se construit aujourd’hui grâce aux hommes et aux femmes qui travaillent tous les jours dans leurs milieux respectifs.
M. André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi devait, à l’occasion, déclarer qu’il est “plus confiant après le 16 mai car tout le monde se mobilise et se réunit avec un souffle nouveau, dans un combat clair dénué des non-dits longtemps latents”. C’est “ ce qui fait que nous allons gagner et que tous ceux qui ont voulu nous déstabiliser ont déjà perdu”. L’entreprise citoyenne est de ce fait un concept qui prend toute sa dimension. Une dimension économique par la création de richesses mais aussi sociale car elle contribue dans une large mesure à améliorer les conditions de vie des citoyens.
Dans un contexte de mutations et de changements permanents, quel rôle incombe aux dirigeants d’entreprise? Comment s’intègre leur action dans le projet de société auquel aspire le Maroc? “ Le changement passe par les hommes et les femmes et notre devoir d’entreprendre est de conduire ce changement tout en assurant une performance à nos organisations”, estime M. Belahrach qui lègue son fauteuil de président à M. Khalid Kharraz. Parce que l’entreprise est le principal moteur du progrès social, “notre approche doit changer et prendre la hauteur nécessaire. Nous devons aujourd’hui nous interroger sans cesse sur notre responsabilité citoyenne, sur notre rôle et nos missions, sur la place que doit avoir le collaborateur au sein de l’entreprise”, a-t-il ajouté.
Le dirigeant se doit, un peu plus qu’hier, d’intégrer, dans son comportement, les nouvelles données relatives à l’environnement politique et social du pays dans lequel il exerce, véhiculer des valeurs conformes à cet environnement, contribuer à faire des valeurs d’engagement une réalité, des acquis au sein du monde entrepreunarial. M. Hassan Chami, actuel président de la CGEM, M. Aziz Akhennouch, président d’Akwa Group, M. Mourad Cherif, président-directeur général de l’OCP, M. Abderrahim Benkirane et bien d’autres dirigeants d’entreprises sont tous d’accord sur l’étroite corrélation entre productivité, gestion des ressources humaines et création de richesses. Tous, jeunes et moins jeunes, sont d’accord sur le fait que le chef d’entreprise a un rôle majeur à jouer pour accompagner de façon active les changements, contribuer à créer le climat propice, donner un souffle nouveau à la dynamique de la société. La responsabilité sociale de l’entreprise est indéniable et les diverses actions menées dans ce cadre d’une portée capitale pour le développement du pays dans sa globalité . L’exemple de la BMCE Bank est édifiant à cet égard. Pour M. Brahim Benjelloun-Touimi, directeur général de la BMCE, “ la citoyenneté d’entreprise doit être à la personne morale ce que la citoyenneté civique doit être à la personne physique” et “ la RSE (responsabilité sociale d’entreprise) est désormais ancrée dans la startégie de la banque”.
Les programmes initiés par l’établissement bancaire dans divers domaines témoignent de l’intégration de la dimension sociale dans la stratégie d’entreprise. Le programme Medersat.com de construction et de gestion d’écoles communautaires rurales est destiné à créer une école rurale modèle pour le Maroc du XXIème siècle. Le microcrédit et les actions de préservation de l’environnement (campagnes de sensibilisation environnementale, promotions d’opérations innovatrices associant opération bancaire et écologie, démarche qualité, signature de la déclaration du programme des Nations unies, l’opération Plages Propres.) sont, pour M. Benjelloun, autant d’actions qui témoignent de l’importante dimension sociale dans l’activité de l’institution dans sa globalité. A l’heure où les échéances d’intégration du Maroc dans des espaces communautaires économiques étrangers se rapprochent, la nécessité de réaliser la mise à niveau économique et “comportementale” est plus grande encore. Une mise à niveau qui appelle l’engagement de tous et particulièrement celui des dirigeants d’entreprise qui sont indéniablement des acteurs majeurs du développement et, partant, du changement.
