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Près de six millions de DH pour rénover la cité universitaire Souissi II : offrir davantage de meilleures conditions de travail aux étudiants

Durant les vacances d'été, la cité universitaire Souissi II a fait l'objet de travaux de réfection et de réaménagement qui ont touché ses différentes structures. Quelque 6 millions de dirhams ont été réservés à ces travaux qui visent à offrir aux étudian

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Il y a deux ans, 3 millions de DH ont été alloués par le ministère de l'Enseignement Supérieur aux chantiers de réfection et de rénovation de la cité Souissi II, mais compte tenu de la lenteur des procédures administratives ils n'ont pu être débloqués qu'un an plus tard. A cette somme vient s'ajouter 3 millions de DH supplémentaires versés l'année dernière par le même département.

«On a donc au total la bagatelle de 6 millions de DH. Une somme qui nous a permis d'engager d'importants travaux de réaménagement. On a lancé les appels d'offres vers le mois de juin dernier pour qu'on puisse commencer les travaux durant les vacances de l'été. » explique Fouad El Hssissen, directeur de la Cité universitaire Souissi II.

Pour relooker cette cité universitaire, il a été procédé à la peinture de ses neuf bâtiments, de l'intérieur comme de l'extérieur. Des milliers de mètres carrés ont été repeints ainsi pour un coût global de plus de 103 millions de centimes. «Nous avons exigé que l'entreprise adjudicataire utilise des produits de bonne marque et qu'elle applique trois couches de peinture. Il est à signaler que les travaux ne sont pas terminés complètement. Nous attendons les prochaines vacances pour reprendre la peinture de certains bâtiments afin de ne pas perturber la vie au sein de la cité», ajoute F. El Hssissen.

Parmi les importants travaux effectués également, la construction d'une immense salle de bain contenant plus de 100 douches. La particularité de ce hammam est qu'il a été construit à l'extérieur des bâtiments où résident les étudiants. Son coût de réalisation se monte à 1.5 million DH.

Les travaux de réfection ont concerné en outre le réaménagement des terrains de sports pour un coût global qui avoisine 300 000 DH. Il s'agissait de changer le revêtement du sol des terrains de basket-ball, de volley-ball et de hand-ball. Quant au terrain de football, il a été couvert d'un revêtement spécial.

De même, pour 350 000 DH, les vestiaires ont été reconstruits et complètement réaménagés. «Ces vestiaires ont été construits il y a plus de 20 ans. Ils souffraient du problème d'infiltration d'eau et il fallait refaire tous les travaux d'étanchéité ainsi que le carrelage. De plus, on les a équipés de 10 douches et plusieurs toilettes», poursuit le directeur.

Les travaux de réaménagement et de réfection ont touché pareillement la cuisine. Le sol et les murs de celle-ci ont été revêtus de carrelage.

Toutefois, il est à noter que deux projets d'importance n'ont pu être menés à terme. L'entreprise adjudicataire, peu de temps après le début des travaux, «a pris ses cliques et ses claques» alors qu'elle devait refaire toutes les installations sanitaires de cinq bâtiments pour 1,8 million de DH. «Selon toute vraisemblance, elle a réalisé que le marché qu'elle avait remporté n'était pas assez profitable qu'il n'y paraissait au départ. Il faut dire que les clauses du cahier des charges étaient draconiennes. La procédure de résiliation du contrat est en cours et le même marché a été octroyé à une autre entreprise», indique M. El Hssissen.

Outre la peinture et la réfection des bâtiments de la cité, la rentrée de cette année a été marquée par le changement de l'intégralité de la literie pour un coût global qui tourne autour de 530 000 DH. En effet, 800 nouveaux matelas ont été achetés (24 millions de centimes) ainsi que des centaines d'oreillers et des draps.

Pour offrir davantage de confort aux étudiants résidant à la cité et leur permettre d'étudier dans de bonnes conditions, il a été décidé, à partir de cette rentrée de réduire le nombre des étudiants par chambre. Quelque 250 chambres seront occupées par seulement 750 étudiants au lieu de 1000. Cela revient à dire que chacune de ces 250 chambres sera occupée par seulement trois étudiants au lieu de quatre. «Une chambre à trois est beaucoup mieux qu'une chambre à quatre. La cohabitation entre les étudiants devient plus facile. Il est vrai qu'on souffre souvent du problème d'encombrement et qu'en général on manque d'espace.

De plus il n'est pas évident de tomber sur des co-chambriers de caractères compatibles. Il y a les trublions, les désordonnés, ceux qui aiment écouter la musique tout le temps. Il est parfois impossible de trouver un terrain d'entente. Mais j'aurais aimé tout de même avoir la chance d'habiter dans une chambre pour deux», confie un étudiant résident.

De l'avis même de M. El Hssissen, l'idéal serait de faire en sorte qu'on ait deux étudiants par chambre. Malheureusement, la demande excède l'offre et on est obligé - pour satisfaire le plus de demandes - d'augmenter le nombre des étudiants dans les chambres.
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