Depuis leur récupération en 1981 par le ministère de l’Intérieur, les jardins sont gérés par la division des espaces verts et pépinières relevant de la direction Générale des collectivités locales. Avec des entrées de l’ordre de 57.000 visiteurs en 2001, selon les chiffres disponibles, au tarif modique de 10 Dh, les Jardins exotiques de Bouknadel étaient loin de l’autofinancement.
Créés au début des années cinquante par l’ingénieur horticole français, M. Marcel François, ouverts au public dès 1961, les Jardins exotiques de Bouknadel figurent dans tous les guides touristiques consacrés au Maroc en général et à la région de Rabat en particulier. Ces Jardins exotiques ont été conçus par M. Marcel François dans l’objectif de créer une réserve d’acclimatation de la flore exotique.
Les paysages ont été créés de sorte à recréer les ambiances des pays d’origine de cette flore. S’étendant sur une superficie de 4.5 ha, les Jardins exotiques de Bouknadel ont un temps de visite qui varie selon le parcours : Parcours jaune : une heure et demie, Parcours rouge : 45 mn.
Les Jardins exotiques se divisent en 3 zones, avec des fonctions différentes : zone d’accueil (aire de jeux et espace de pique-nique), zone de production (pépinière) et enfin, de loin, la plus importante, la zone de jardins, qui se laissent visiter selon une succession thématique : les jardins nature, les jardins culture et les jardins didactiques.
Si les jardins nature reproduisent la végétation et des ambiances de pays ou régions, visités par le fondateur des Jardins de Bouknadel ( Afrique, Antilles, Pérou, Mexique, Polynésie, Asie méridionale), les jardins culture relèvent d’un art de vivre comme en témoignent les différents jardins: Jardin andalou, Jardin chinois, Jardin japonais.
Les Jardins didactiques se composent d’une ménagerie, d’un vivarium et d’un aquarium, fermés depuis quelques années.
La visite des Jardins exotiques est un moment privilégié où le promeneur s’enfonce dans des paysages aussi surprenants les uns que les autres, reproduisant l’atmosphère, le biotope et le micro climat des régions du monde que le fondateur s’est ingénié à reproduire : «On ne vient pas visiter» les Jardins de Bouknadel mais «cheminer» dans des paysages, des ambiances et des odeurs qui recréent la magie «d’ailleurs».
Les Jardins exotiques de Bouknadel, c’est :
- La forêt tropicale ombrophile, galerie forestière couverte d’une végétation dense avec d’immenses philodendrons, des lianes et des fougères arborescentes, agrémentés d’un pont de liane suspendu.
- Le sud asiatique avec ses étangs couverts de lotus aux fleurs énormes et feuilles semblables à des ombrelles retournées, ses îlots de jacinthes d’eau et ses ponts en bambou.
- La forêt équatoriale d’une densité de végétation surprenante avec de nombreux épiphytes, des orchidacées odorantes et des fougères luxuriantes.
- Le jardin andalou avec ses parterres carrés, noyés de fleurs, ses allées bordées de seguias et sa fontaine au doux murmure.
- L’aquarium, conçu comme un tunnel sombre abritant plusieurs bassins où vivaient de nombreux poissons tropicaux.
- Le vivarium, longue bâtisse compartimentée en espaces grillagés qui étaient occupés par divers reptiles.
- La ménagerie recevait des singes, gazelles et autre porc-épic.
- L’espace de jeux d’enfants offrait une récréation aux tout petits.
- Le salon mauresque invitait à une pause et à la dégustation du thé. Dans un message aux visiteurs des Jardins de Bouknadel, M. Marcel François, affirme que «c’est la poésie qui recrée les paradis perdus, la science et la technique, seules, en sont incapables».
Ce message explique «la liberté d’interprétation» du créateur des Jardins exotiques. C’est ainsi que l’on ne s’étonnera pas de la présence du plan d’eau, suffisamment grand pour passer inaperçu, dans le jardin du Mexique aride ou encore de la présence de plantes qui sont loin d’être asiatiques dans le jardin chinoi
La réhabilitation des Jardins exotiques de Bouknadel qui sera menée grâce à l’action citoyenne de la Fondation BMCE Bank s’inscrit dans une perspective de sauvegarde du patrimoine national et de développement d’un lieu magique dans la périphérie de la capitale.
L’adjonction du terrain mitoyen doublera la surface des jardins exotiques. Ce terrain servira à créer des espaces d’animation et de restauration pour les visiteurs.
La contribution du département de l’équipement à la valorisation des Jardins exotiques par l’aménagement d’un parking et d’un carrefour d’accès au site doit être signalée.
Elle va contribuer de façon singulière à augmenter la sécurité sur une voie de circulation connue parmi les plus dangereuses dans le Royaume.
M. Othmane Benjelloun, Président de la Fondation BMCE Bank, dans son allocution dira que «Le choix de ce site unique au Maroc est symbolique car il est une parabole : il renvoie à une terre -celle de Bouknadel comme celle du Maroc d’ailleurs, une terre d’accueil de plusieurs cultures, procédant de différentes contrées au sein de ces jardins – nature, et leurs aspects variés de végétation et d’ambiance, propres à des pays si éloignés du Maroc mais proches par leurs valeurs, qu’ils se trouvent en Afrique, aux Antilles, en Amérique, en Asie ou ailleurs».
Créés au début des années cinquante par l’ingénieur horticole français, M. Marcel François, ouverts au public dès 1961, les Jardins exotiques de Bouknadel figurent dans tous les guides touristiques consacrés au Maroc en général et à la région de Rabat en particulier. Ces Jardins exotiques ont été conçus par M. Marcel François dans l’objectif de créer une réserve d’acclimatation de la flore exotique.
Les paysages ont été créés de sorte à recréer les ambiances des pays d’origine de cette flore. S’étendant sur une superficie de 4.5 ha, les Jardins exotiques de Bouknadel ont un temps de visite qui varie selon le parcours : Parcours jaune : une heure et demie, Parcours rouge : 45 mn.
Les Jardins exotiques se divisent en 3 zones, avec des fonctions différentes : zone d’accueil (aire de jeux et espace de pique-nique), zone de production (pépinière) et enfin, de loin, la plus importante, la zone de jardins, qui se laissent visiter selon une succession thématique : les jardins nature, les jardins culture et les jardins didactiques.
Si les jardins nature reproduisent la végétation et des ambiances de pays ou régions, visités par le fondateur des Jardins de Bouknadel ( Afrique, Antilles, Pérou, Mexique, Polynésie, Asie méridionale), les jardins culture relèvent d’un art de vivre comme en témoignent les différents jardins: Jardin andalou, Jardin chinois, Jardin japonais.
Les Jardins didactiques se composent d’une ménagerie, d’un vivarium et d’un aquarium, fermés depuis quelques années.
La visite des Jardins exotiques est un moment privilégié où le promeneur s’enfonce dans des paysages aussi surprenants les uns que les autres, reproduisant l’atmosphère, le biotope et le micro climat des régions du monde que le fondateur s’est ingénié à reproduire : «On ne vient pas visiter» les Jardins de Bouknadel mais «cheminer» dans des paysages, des ambiances et des odeurs qui recréent la magie «d’ailleurs».
Les Jardins exotiques de Bouknadel, c’est :
- La forêt tropicale ombrophile, galerie forestière couverte d’une végétation dense avec d’immenses philodendrons, des lianes et des fougères arborescentes, agrémentés d’un pont de liane suspendu.
- Le sud asiatique avec ses étangs couverts de lotus aux fleurs énormes et feuilles semblables à des ombrelles retournées, ses îlots de jacinthes d’eau et ses ponts en bambou.
- La forêt équatoriale d’une densité de végétation surprenante avec de nombreux épiphytes, des orchidacées odorantes et des fougères luxuriantes.
- Le jardin andalou avec ses parterres carrés, noyés de fleurs, ses allées bordées de seguias et sa fontaine au doux murmure.
- L’aquarium, conçu comme un tunnel sombre abritant plusieurs bassins où vivaient de nombreux poissons tropicaux.
- Le vivarium, longue bâtisse compartimentée en espaces grillagés qui étaient occupés par divers reptiles.
- La ménagerie recevait des singes, gazelles et autre porc-épic.
- L’espace de jeux d’enfants offrait une récréation aux tout petits.
- Le salon mauresque invitait à une pause et à la dégustation du thé. Dans un message aux visiteurs des Jardins de Bouknadel, M. Marcel François, affirme que «c’est la poésie qui recrée les paradis perdus, la science et la technique, seules, en sont incapables».
Ce message explique «la liberté d’interprétation» du créateur des Jardins exotiques. C’est ainsi que l’on ne s’étonnera pas de la présence du plan d’eau, suffisamment grand pour passer inaperçu, dans le jardin du Mexique aride ou encore de la présence de plantes qui sont loin d’être asiatiques dans le jardin chinoi
La réhabilitation des Jardins exotiques de Bouknadel qui sera menée grâce à l’action citoyenne de la Fondation BMCE Bank s’inscrit dans une perspective de sauvegarde du patrimoine national et de développement d’un lieu magique dans la périphérie de la capitale.
L’adjonction du terrain mitoyen doublera la surface des jardins exotiques. Ce terrain servira à créer des espaces d’animation et de restauration pour les visiteurs.
La contribution du département de l’équipement à la valorisation des Jardins exotiques par l’aménagement d’un parking et d’un carrefour d’accès au site doit être signalée.
Elle va contribuer de façon singulière à augmenter la sécurité sur une voie de circulation connue parmi les plus dangereuses dans le Royaume.
M. Othmane Benjelloun, Président de la Fondation BMCE Bank, dans son allocution dira que «Le choix de ce site unique au Maroc est symbolique car il est une parabole : il renvoie à une terre -celle de Bouknadel comme celle du Maroc d’ailleurs, une terre d’accueil de plusieurs cultures, procédant de différentes contrées au sein de ces jardins – nature, et leurs aspects variés de végétation et d’ambiance, propres à des pays si éloignés du Maroc mais proches par leurs valeurs, qu’ils se trouvent en Afrique, aux Antilles, en Amérique, en Asie ou ailleurs».