«Une bourse pour réussir». Un projet novateur né en 1999, dont l’idée-maîtresse consiste à scolariser les jeunes filles rurales. Le Comité de Soutien à qui l’on doit cette démarche a été bien inspiré en lançant l’idée, car aujourd’hui il existe 18 foyers d’accueil pour plus de 350 bénéficiaires. Plus de 350 jeunes filles qui auraient eu probablement une toute autre vie.
La semaine dernière dans un palace de Rabat, une réception a été organisée à l’honneur des plus méritantes d’entre elles. Une belle consécration à la fois pour ces élèves et pour l’ensemble des partenaires engagés auprès du CSSF (Comité de Scolarisation des Filles rurales) dans la bataille contre l’illettrisme et la précarité.
La remise de prix s’est donc déroulée dans les règles de l’art, avec des noms annoncés au micro, des crépitements de flashes, des discours… pour rendre hommage au courage, à la persévérance et au sérieux de ces jeunes filles. Fatema, 13 ans, viendra à la tribune dire, au nom de ses camarades, un petit mot de remerciements à l’adresse de toutes les personnes qui travaillent pour leur donner leur chance. Ses petites joues s’embrasent sous l’effet de l’émotion et du trac. Elle dit son texte rédigé quelques minutes avant et, fière, elle relève la tête, sous les applaudissements d’une assistance fournie. Parmi les invités, elle reconnaît comme toutes ses camarades d’ailleurs, Nezha Bidouane venue pour apporter son soutien à l’initiative du CSSF.
Venues de Aït Iktel, Sidi Addi, Tighassaline, Tnine Chtouka, Moulay Driss Zerhoun…les jeunes bénéficiaires étaient impressionnées par la qualité de l’accueil, par le programme de leur séjour dans la capitale et surtout par le fait qu’elle se retrouvaient au centre de toutes les attentions. Félicitées par les membres du Cercle diplomatique qui prennent en charge également quelques jeunes filles, prises en photo avec une championne, entourées de tous les soins. Des journées comme celle-ci ne s’oublient pas.
Derrière cette cérémonie organisée par Motorola et le CSSF, il y a un message : l’espoir d’horizons meilleurs pour les jeunes filles du monde rural, c’est inévitablement l’espoir d’horizons meilleurs pour les régions d’où elles viennent. Partant de là, les promoteurs du projet ont compris qu’il ne s’agissait pas uniquement d’offrir un banc d’école à ces jeunes filles, mais qu’il fallait créer une dynamique autour de l’alphabétisation. C’est ainsi que des activités culturelles et éducatives ainsi que des séminaires de sensibilisation et de formation sont programmés tout au long de l’année, au sein du foyer et à l’extérieur.
Motorola qui s’est engagé en 2002 à prendre en charge, dans le cadre d’une convention, dix filles pendant trois années scolaires, veut s’impliquer davantage dans ce projet de développement. L’entreprise vient en effet d’annoncer sa décision de prendre en charge pendant trois nouvelles années, la bourse d’éducation du foyer Ribat Al Khair dans la province de Sefrou.
A voir le degré d’engagement des différentes parties qui contribuent au projet «une bourse pour réussir», il y aura certainement d’autres filles rurales sur le chemin de l’école. Mais il en restera toujours qui attendent leur chance. Il suffit d’un geste pour qu’il y en ait moins.
La semaine dernière dans un palace de Rabat, une réception a été organisée à l’honneur des plus méritantes d’entre elles. Une belle consécration à la fois pour ces élèves et pour l’ensemble des partenaires engagés auprès du CSSF (Comité de Scolarisation des Filles rurales) dans la bataille contre l’illettrisme et la précarité.
La remise de prix s’est donc déroulée dans les règles de l’art, avec des noms annoncés au micro, des crépitements de flashes, des discours… pour rendre hommage au courage, à la persévérance et au sérieux de ces jeunes filles. Fatema, 13 ans, viendra à la tribune dire, au nom de ses camarades, un petit mot de remerciements à l’adresse de toutes les personnes qui travaillent pour leur donner leur chance. Ses petites joues s’embrasent sous l’effet de l’émotion et du trac. Elle dit son texte rédigé quelques minutes avant et, fière, elle relève la tête, sous les applaudissements d’une assistance fournie. Parmi les invités, elle reconnaît comme toutes ses camarades d’ailleurs, Nezha Bidouane venue pour apporter son soutien à l’initiative du CSSF.
Venues de Aït Iktel, Sidi Addi, Tighassaline, Tnine Chtouka, Moulay Driss Zerhoun…les jeunes bénéficiaires étaient impressionnées par la qualité de l’accueil, par le programme de leur séjour dans la capitale et surtout par le fait qu’elle se retrouvaient au centre de toutes les attentions. Félicitées par les membres du Cercle diplomatique qui prennent en charge également quelques jeunes filles, prises en photo avec une championne, entourées de tous les soins. Des journées comme celle-ci ne s’oublient pas.
Derrière cette cérémonie organisée par Motorola et le CSSF, il y a un message : l’espoir d’horizons meilleurs pour les jeunes filles du monde rural, c’est inévitablement l’espoir d’horizons meilleurs pour les régions d’où elles viennent. Partant de là, les promoteurs du projet ont compris qu’il ne s’agissait pas uniquement d’offrir un banc d’école à ces jeunes filles, mais qu’il fallait créer une dynamique autour de l’alphabétisation. C’est ainsi que des activités culturelles et éducatives ainsi que des séminaires de sensibilisation et de formation sont programmés tout au long de l’année, au sein du foyer et à l’extérieur.
Motorola qui s’est engagé en 2002 à prendre en charge, dans le cadre d’une convention, dix filles pendant trois années scolaires, veut s’impliquer davantage dans ce projet de développement. L’entreprise vient en effet d’annoncer sa décision de prendre en charge pendant trois nouvelles années, la bourse d’éducation du foyer Ribat Al Khair dans la province de Sefrou.
A voir le degré d’engagement des différentes parties qui contribuent au projet «une bourse pour réussir», il y aura certainement d’autres filles rurales sur le chemin de l’école. Mais il en restera toujours qui attendent leur chance. Il suffit d’un geste pour qu’il y en ait moins.
