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Réunion du Conseil de sécurité sur l’Irak : la nouvelle résolution américaine ne fait pas l’unanimité

Le Conseil de sécurité des Nations unies a commencé jeudi dernier des consultations à huis clos, sur le projet américain «révisé» de résolution sur l’Irak. Les princiales remarques qu’avaient suscitées le premier texte américain concernaient l

Réunion du Conseil de sécurité sur l’Irak : la nouvelle résolution américaine ne fait pas l’unanimité
Les membres de la délégation irakienne à l’Onu.
Après un premier jour de discussion, Paris faisait savoir, hier, que la nouvelle version ne traduisait pas suffisamment le changement préconisé, entre autres, par la France.

Le fait que Washington n’ait pas réellement pris en considération les remarques des différents pays opposés à sa gestion de l’après-guerre n’est une surprise pour personne. Il y a quelques jours déjà, George W. Bush s’adressait au monde à l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, pour demander de l’aide, mais sans céder à aucun moment sur le rôle de la coalition et encore moins sur le transfert de souveraineté.

La France qui avait au début menacé de brandir son veto, avait revu ses propos il y a quelques semaines, se disant prête à «voter oui ou à s’abstenir». Aujourd’hui, elle continue d’espérer un compromis pour sortir de l’impasse, faisant toujours face à l’Administration Bush. Le Président russe Vladimir Poutine, s’est déclaré pour sa part, «insatisfait» hier du texte américain, qui continue de croire que le rôle de la communauté internationale doit être renforcé en Irak. Une coalition minée par les violences sur les terrains et par les différents scandales (Kelly et Wilson) a pourtant plus que jamais besoin d’une aide internationale, aujourd’hui, pour sortir de l’ornière. Mais comment rallier les rangs derrière un Bush qui espére un vote rapide sur sa nouvelle résolution sans pour autant prêter oreille aux préoccupations de la communauté internationale.

Les armes de destruction massive, principal argument du départ américain en guerre semblent toujours faire défaut en Irak. George W. Bush a estimé que le rapport de l’expert américain David Kay sur les armes de destruction massive conforte les raisons qui ont conduit les Etats-Unis à déclencher la guerre.
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