Menu
Search
Dimanche 28 Décembre 2025
S'abonner
close
Dimanche 28 Décembre 2025
Menu
Search

Réunion extraordinaire de l’Opep : le siège de l’Irak au cartel sera vacant

Premier acte d’ingérence directe des Etats-Unis dans les Affaires étrangères irakiennes, le département d’Etat a décidé que le siège de l’Irak à la réunion extraordinaire de l’Opep, prévue à Vienne, restera vacant. Les Etats-Unis,

Réunion extraordinaire de l’Opep : le siège de l’Irak au cartel sera vacant
Le président de l'OPEP, Abdellah Ben Hamad-Al-Attiyah
«Les gouvernements de la coalition ne prendront aucune mesure qui pourrait porter préjudice aux décisions d’un futur gouvernement, et n’ont pris aucune mesure concernant la participation de l’Irak à l’Opep qui est une question relevant du futur gouvernement», a-t-elle précisé. En prévision de cette rencontre, Washington a prévenu les membres de l’Opep que les incertitudes entourant la reprise de la production de pétrole en Irak devraient être un «facteur important» à prendre en considération, a insisté Mme Cassel. L’Opep va discuter du respect de la discipline de production, a déclaré mercredi le ministre vénézuélien de l’Energie, Rafael Ramirez, à son arrivée à Vienne pour une réunion extraordinaire du cartel. L’Opep doit réduire sa production de pétrole pour éviter un effondrement des cours dans la perspective d’une baisse de la demande mondiale. Les représentants de pays membres prévoient de revenir au respect du plafond de production de 24,5 millions de barils par jour dans le but de maîtriser l’offre et les prix de l’or noir.
Interrogé sur le point de savoir s’il était nécessaire d’abaisser les quotas, le ministre vénézuélien a répondu: «Nous allons parler de la discipline», semblant ainsi signifier que la discussion se concentrerait sur le respect des quotas existants. Le quota total des dix pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (hors Irak) est fixé depuis janvier à 24,5 millions de barils par jour (mbj), mais la production réelle du cartel est estimée à plus de 26 mbj.
Les pays producteurs de pétrole ont fortement accru leur production au début de l’année pour faire face aux risques pesant sur l’approvisionnement du fait de la guerre en Irak et des crises régionales au Nigeria et au Venezuela.
Plusieurs ministres de l’Opep redoutent une surproduction de pétrole qui ferait effondrer les prix du brut. Face à ce danger, l’Opep peut soit décider de réduire sa production en revenant au respect des quotas existants, soit abaisser les quotas, envoyant ainsi un signal plus fort aux marchés.
Lisez nos e-Papers