Question classique. Qui est Saida Churchill ?
Certes, cette question paraît simple, mais il est difficile d’y répondre. Pour être simple et claire, je dirais que Saida Churchill c’est moi… je suis auteur-comédienne qui a eu la chance de pouvoir vivre sa passion au grand jour et surtout de faire ce qu’elle veut.
Pourquoi avoir choisi ce pseudonyme ?
A l’époque où j’ai commencé à pratiquer cet art, il était attendu de la part des Maghrébins de s’exprimer en fonction de leur origine. En ce qui me concerne, je ne me limitai pas à présenter des scènes en rapport avec le Maroc, bien plus je parlais de choses universelles et c’était aussi une manière de dire qu’on peut être Marocaine et avoir des préoccupations internationales.
Ceci étant, le choix de ce pseudonyme n’a guère été le fruit du hasard, je dirais plutôt qu’il a été bien étudié. Puisque je cherchais à brouiller les cartes, une sorte de noman’s land. Et ça a fait son effet.
Vos origines n’ont pas été une entrave pour votre épanouissement ?
Je suis d’abord marocaine et ensuite, originaire du Rif. Vous imaginez !
Je dirais oui et même énormément déjà mon prénom Saida m’identifiait en tant que Maghrébine et de là on me proposait toujours des rôles de beurette. Et à force de revivre la même situation à chaque fois, j’ai décidé d’écrire mes rôles toute seule. Ce que j’ai heureusement pu réussir.
Petite, vous vous voyez déjà comédienne ?
C’est vrai que j’ai toujours eu ce tempérament d’artiste, mais je me voyais plutôt chanteuse. D’autre part, j’écrivais beaucoup quand j’étais petite, à un certain moment je composais des poèmes et d’ailleurs mes premiers poèmes je les ai composés à l’âge de 10 ans. Cet intérêt pour l’écriture et aussi l’art en général, car il ne faut pas oublier qu’écrire est également un art, m’a beaucoup aidé dans ma carrière de comédienne, de sorte qu’il a été une initiation à l’écriture de mes spectacles.
Quel style d’écriture faites-
vous ?
Je me considère essentiellement comme un auteur de textes engagé à contre courant des engagements récupérés. Autrement dit, mes écrits ne sont pas uniquement porteurs de comédie. Bien plus, ils dépassent ce stade qui est tout aussi important. En principe, un artiste est toujours engagé pour plus d’une cause.
C’est donc, un double engagement. Le premier s’inscrit dans le cadre de la comédie et le second au niveau nationaliste.
D’ailleurs, mes spectacles s’inscrivent dans le cadre de la comédie cynique et réaliste ayant pour objectif d’éveiller la lucidité.
Quel a été votre parcours ?
J’ai d’abord commencé par faire une licence en lettres modernes par goût et surtout par intérêt, les lettres ce sont des études très intéressantes. Une fois mon diplôme en poche, j’ai entamé des cours de théâtre avec Nils Arestrup, Maurice Bénichou, Robin Renucci et surtout Romain Bouteille que j’ai rencontré dans un lieu qui s’appelle «chez Ali» et qui rassemble tous les artistes de Paris.
Mes débuts ont été à Tanger au lycée Regnault où le professeur de philosophie, m’avait attribué l’un des principaux rôles dans la pièce intitulée «La vie que je t’ai donné». ce qui m’a beaucoup encouragé et ce fut aussi une occasion de montrer mes talents de comédienne débutante.
A qui s’adresse Saida Churchill ?
Des jeunes, moins jeunes, des compatriotes, des Français… Bref, toute personne qui a de l’intérêt pour l’art et surtout pour l’engagement dans l’art. d’autant plus qu’à chaque fois, c’est un nouveau discours que je leur offre.
Comment votre entourage a-t-il réagi face à cette situation ?
Bien et mal. Mal parce qu’ils savent que dans un métier pareil rien n’est jamais sûr. Etre artiste peut des fois être une passion, d’autres, un métier et des fois une maladie dont on ne guérie jamais, car dès qu’on commence on ne recule jamais.
Et bien parce qu’ils savent aussi que l’art est une belle passion et que des fois, cela peut constituer le plus beau métier du monde. Il faut à mon avis savoir s’y prendre.
«J’arrive nouvel emballage» est le titre de votre nouvelle prestation. De quoi traite t-elle ?
J’arrive, est l’histoire d’une femme qui, ne se faisant plus d’illusions sur la vie, décide de mettre fin à la sienne. Toutefois, sa décision se fait dans la bonne humeur d’ailleurs, elle profitera de l’occasion pour régler ses comptes avec les idées qu’elle ne partage pas car n’ayant plus rien à perdre. Résultat : le rire vengeur et soulageant d’un ras le bol trop longtemps contenu !
Est ce que c’est votre histoire que vous êtes entrain de reproduire sur scène ?
Non, pas du tout. Vous savez malgré tout ce que je peux vivre, je suis quelqu’un qui aime la vie même si des fois il y a beaucoup de choses qui m’y agacent.
Je peux dire oui et non. En ce moment même non.
Pour être sincère avec vous, ma vie est aussi délicate à mener qu’un cheval fougueux…même si ce cheval devient de plus en plus coopérant !
Sur quoi travaillez vous actuellement ?
Actuellement, je travaille sur une comédie en solo, une comédie que j’ai écris
Quels sont vos projets d’avenir ?
Ecrire, écrire et jouer surtout pour exprimer certaines idées.
Quelle relation vous lie t-elle au Maroc ?
Le Maroc est ma terre d’origine, c’est ma vie, ma naissance, mes parents qui sont à Tanger, mes frères à Casablanca et ma sœur à Nador. Bref, le Maroc c’est Saida Allal.
Rencontrer le public marocain ne vous tente t-il
pas ?
Bien sur que oui il faut juste qu’on soit intéressés et si on me le propose ça sera avec un grand plaisir.
Votre rire est, semble t-il provocateur ?
A travers le rire on peut passer plusieurs messages et chacun les interprètes à sa manière. Des fois, ils provoquent la réflexion, d’autres c’est le rire et vous pouvez en être sûre c’est souvent l’amitié.
Certes, cette question paraît simple, mais il est difficile d’y répondre. Pour être simple et claire, je dirais que Saida Churchill c’est moi… je suis auteur-comédienne qui a eu la chance de pouvoir vivre sa passion au grand jour et surtout de faire ce qu’elle veut.
Pourquoi avoir choisi ce pseudonyme ?
A l’époque où j’ai commencé à pratiquer cet art, il était attendu de la part des Maghrébins de s’exprimer en fonction de leur origine. En ce qui me concerne, je ne me limitai pas à présenter des scènes en rapport avec le Maroc, bien plus je parlais de choses universelles et c’était aussi une manière de dire qu’on peut être Marocaine et avoir des préoccupations internationales.
Ceci étant, le choix de ce pseudonyme n’a guère été le fruit du hasard, je dirais plutôt qu’il a été bien étudié. Puisque je cherchais à brouiller les cartes, une sorte de noman’s land. Et ça a fait son effet.
Vos origines n’ont pas été une entrave pour votre épanouissement ?
Je suis d’abord marocaine et ensuite, originaire du Rif. Vous imaginez !
Je dirais oui et même énormément déjà mon prénom Saida m’identifiait en tant que Maghrébine et de là on me proposait toujours des rôles de beurette. Et à force de revivre la même situation à chaque fois, j’ai décidé d’écrire mes rôles toute seule. Ce que j’ai heureusement pu réussir.
Petite, vous vous voyez déjà comédienne ?
C’est vrai que j’ai toujours eu ce tempérament d’artiste, mais je me voyais plutôt chanteuse. D’autre part, j’écrivais beaucoup quand j’étais petite, à un certain moment je composais des poèmes et d’ailleurs mes premiers poèmes je les ai composés à l’âge de 10 ans. Cet intérêt pour l’écriture et aussi l’art en général, car il ne faut pas oublier qu’écrire est également un art, m’a beaucoup aidé dans ma carrière de comédienne, de sorte qu’il a été une initiation à l’écriture de mes spectacles.
Quel style d’écriture faites-
vous ?
Je me considère essentiellement comme un auteur de textes engagé à contre courant des engagements récupérés. Autrement dit, mes écrits ne sont pas uniquement porteurs de comédie. Bien plus, ils dépassent ce stade qui est tout aussi important. En principe, un artiste est toujours engagé pour plus d’une cause.
C’est donc, un double engagement. Le premier s’inscrit dans le cadre de la comédie et le second au niveau nationaliste.
D’ailleurs, mes spectacles s’inscrivent dans le cadre de la comédie cynique et réaliste ayant pour objectif d’éveiller la lucidité.
Quel a été votre parcours ?
J’ai d’abord commencé par faire une licence en lettres modernes par goût et surtout par intérêt, les lettres ce sont des études très intéressantes. Une fois mon diplôme en poche, j’ai entamé des cours de théâtre avec Nils Arestrup, Maurice Bénichou, Robin Renucci et surtout Romain Bouteille que j’ai rencontré dans un lieu qui s’appelle «chez Ali» et qui rassemble tous les artistes de Paris.
Mes débuts ont été à Tanger au lycée Regnault où le professeur de philosophie, m’avait attribué l’un des principaux rôles dans la pièce intitulée «La vie que je t’ai donné». ce qui m’a beaucoup encouragé et ce fut aussi une occasion de montrer mes talents de comédienne débutante.
A qui s’adresse Saida Churchill ?
Des jeunes, moins jeunes, des compatriotes, des Français… Bref, toute personne qui a de l’intérêt pour l’art et surtout pour l’engagement dans l’art. d’autant plus qu’à chaque fois, c’est un nouveau discours que je leur offre.
Comment votre entourage a-t-il réagi face à cette situation ?
Bien et mal. Mal parce qu’ils savent que dans un métier pareil rien n’est jamais sûr. Etre artiste peut des fois être une passion, d’autres, un métier et des fois une maladie dont on ne guérie jamais, car dès qu’on commence on ne recule jamais.
Et bien parce qu’ils savent aussi que l’art est une belle passion et que des fois, cela peut constituer le plus beau métier du monde. Il faut à mon avis savoir s’y prendre.
«J’arrive nouvel emballage» est le titre de votre nouvelle prestation. De quoi traite t-elle ?
J’arrive, est l’histoire d’une femme qui, ne se faisant plus d’illusions sur la vie, décide de mettre fin à la sienne. Toutefois, sa décision se fait dans la bonne humeur d’ailleurs, elle profitera de l’occasion pour régler ses comptes avec les idées qu’elle ne partage pas car n’ayant plus rien à perdre. Résultat : le rire vengeur et soulageant d’un ras le bol trop longtemps contenu !
Est ce que c’est votre histoire que vous êtes entrain de reproduire sur scène ?
Non, pas du tout. Vous savez malgré tout ce que je peux vivre, je suis quelqu’un qui aime la vie même si des fois il y a beaucoup de choses qui m’y agacent.
Je peux dire oui et non. En ce moment même non.
Saida Churchill
Qu’en est-il de votre vie privée ?Pour être sincère avec vous, ma vie est aussi délicate à mener qu’un cheval fougueux…même si ce cheval devient de plus en plus coopérant !
Sur quoi travaillez vous actuellement ?
Actuellement, je travaille sur une comédie en solo, une comédie que j’ai écris
Quels sont vos projets d’avenir ?
Ecrire, écrire et jouer surtout pour exprimer certaines idées.
Quelle relation vous lie t-elle au Maroc ?
Le Maroc est ma terre d’origine, c’est ma vie, ma naissance, mes parents qui sont à Tanger, mes frères à Casablanca et ma sœur à Nador. Bref, le Maroc c’est Saida Allal.
Rencontrer le public marocain ne vous tente t-il
pas ?
Bien sur que oui il faut juste qu’on soit intéressés et si on me le propose ça sera avec un grand plaisir.
Votre rire est, semble t-il provocateur ?
A travers le rire on peut passer plusieurs messages et chacun les interprètes à sa manière. Des fois, ils provoquent la réflexion, d’autres c’est le rire et vous pouvez en être sûre c’est souvent l’amitié.
