Dans les derniers sondages du week-end, le Parti québécois (PQ, centre-gauche) du Premier ministre Bernard Landry semblait soudain distancé par le Parti libéral (PLQ, centre-droit) de Jean Charest, après une campagne où les deux formations étaient restées au coude à coude autour de 40% des intentions de vote.
Selon les sondages, le parti des indépendantistes n’était plus crédité que de quelque 34 à 38% des voix contre 45 à 47% pour les libéraux. Bon troisième, le parti de droite de l’Action démocratique du Québec (ADQ) pouvait compter sur 15 à 20% des suffrages.
Jean Charest, ancien avocat de 44 ans, se voyait déjà siéger à l’Assemblée de Québec et promettait dimanche d’être «le Premier ministre de tous», faisant un dernier appel du pied aux indépendantistes épris de changement en les assurant qu’il respecterait «ceux qui ont une autre vision de l’avenir du Québec».
De son côté, Bernard Landry a tenté de mobiliser ses troupes en remettant en avant la question de la souveraineté de la province, restée à l’arrière plan durant toute une campagne dominée par les dossiers sociaux. «Avec le Parti québécois, la souveraineté continue d’avancer. Avec Jean Charest, la question nationale est en panne. Un peuple ne peut pas rester en panne», a-t-il lancé.
Même avec moins de voix que le PLQ, le Premier ministre de 66 ans peut encore espérer voir son parti rester au pouvoir, comme aux élections de 1998 où le PQ n’avait obtenu que 42,9% des suffrages contre 43,6% pour les libéraux. Recrutant surtout dans les communautés anglophones et des nouveaux immigrants, le parti libéral est en effet handicapé par la forte concentration de son électorat dans des circonscriptions principalement urbaines, surtout à Montréal. Le PQ, en revanche, est surtout implanté dans la communauté francophone répartie dans toute la province.
Malgré son excellent bilan économique, le PQ est victime du «désir de changement» des Québécois, estime Bernard Landry, qui a fait campagne sur une réforme phare : la semaine de quatre jours aux parents d’enfants de 12 ans et moins (quelque 500.000 familles) avec un salaire réduit mais des avantages sociaux maintenus.
Le PLQ, lui, a fait miroiter des réductions d’impôts de 5 milliards de dollars (3,4 mds USD) sur cinq ans, tentant de couper court aux critiques de ceux qui estiment que Jean Charest ne sera pas à même de défendre la province contre la capitale fédérale Ottawa, elle aussi dirigée par les libéraux. A la dissolution du Parlement en mars, le Parti québécois avait 67 élus tandis que les libéraux en comptaient 50 et l’ADQ cinq. A ceci, s’ajoutaient deux indépendants et un siège vacant. Malgré le parasitage dans les médias de la guerre en Irak, le débat politique est resté très animé durant toute la campagne et un taux de participation important (78,3% en 1998) était attendu pour ce scrutin uninominal à un tour où quelque 5,49 millions d’électeurs sont appelés aux urnes.
Selon les sondages, le parti des indépendantistes n’était plus crédité que de quelque 34 à 38% des voix contre 45 à 47% pour les libéraux. Bon troisième, le parti de droite de l’Action démocratique du Québec (ADQ) pouvait compter sur 15 à 20% des suffrages.
Jean Charest, ancien avocat de 44 ans, se voyait déjà siéger à l’Assemblée de Québec et promettait dimanche d’être «le Premier ministre de tous», faisant un dernier appel du pied aux indépendantistes épris de changement en les assurant qu’il respecterait «ceux qui ont une autre vision de l’avenir du Québec».
De son côté, Bernard Landry a tenté de mobiliser ses troupes en remettant en avant la question de la souveraineté de la province, restée à l’arrière plan durant toute une campagne dominée par les dossiers sociaux. «Avec le Parti québécois, la souveraineté continue d’avancer. Avec Jean Charest, la question nationale est en panne. Un peuple ne peut pas rester en panne», a-t-il lancé.
Même avec moins de voix que le PLQ, le Premier ministre de 66 ans peut encore espérer voir son parti rester au pouvoir, comme aux élections de 1998 où le PQ n’avait obtenu que 42,9% des suffrages contre 43,6% pour les libéraux. Recrutant surtout dans les communautés anglophones et des nouveaux immigrants, le parti libéral est en effet handicapé par la forte concentration de son électorat dans des circonscriptions principalement urbaines, surtout à Montréal. Le PQ, en revanche, est surtout implanté dans la communauté francophone répartie dans toute la province.
Malgré son excellent bilan économique, le PQ est victime du «désir de changement» des Québécois, estime Bernard Landry, qui a fait campagne sur une réforme phare : la semaine de quatre jours aux parents d’enfants de 12 ans et moins (quelque 500.000 familles) avec un salaire réduit mais des avantages sociaux maintenus.
Le PLQ, lui, a fait miroiter des réductions d’impôts de 5 milliards de dollars (3,4 mds USD) sur cinq ans, tentant de couper court aux critiques de ceux qui estiment que Jean Charest ne sera pas à même de défendre la province contre la capitale fédérale Ottawa, elle aussi dirigée par les libéraux. A la dissolution du Parlement en mars, le Parti québécois avait 67 élus tandis que les libéraux en comptaient 50 et l’ADQ cinq. A ceci, s’ajoutaient deux indépendants et un siège vacant. Malgré le parasitage dans les médias de la guerre en Irak, le débat politique est resté très animé durant toute la campagne et un taux de participation important (78,3% en 1998) était attendu pour ce scrutin uninominal à un tour où quelque 5,49 millions d’électeurs sont appelés aux urnes.
