Bien que les dommages infligés aux infrastructures irakiennes par les bombardements massifs américano-britanniques pendant la guerre semblent plutôt limités, des années de guerre -avec l’Iran notamment- et de sanctions économiques ont laissé leurs marques, ont souligné mardi les experts.
«L’économie irakienne mettra du temps à récupérer», a déclaré Achmed al-Shahrabani, spécialiste du Proche-Orient chez le cabinet de consultants McKinsey and Company.
«Beaucoup de problèmes doivent être résolus. Beaucoup doit être fait avant que l’économie irakienne puisse à nouveau se développer pleinement», a-t-il ajouté.
Un Etat constitutionnel doté d’un système judiciaire indépendant, un service public digne de nom et un environnement économique sans contraintes sont essentiels pour attirer des investisseurs étrangers, a précisé M. Al-Shahrabani.
Bien que l’Irak soit «assis» sur la deuxième plus importante réserve prouvée de pétrole au monde (112 milliards de barils), les revenus tirés de l’or noir mettront du temps à irriguer le circuit économique du pays et ne seront de toute façon pas suffisants à la reconstruction, selon les économistes.
«C’est seulement à travers l’implication de grands groupes internationaux et de la région que l’Irak pourra retrouver sa place», a déclaré Neil Crompton, responsable de la division spécialisée sur l’Irak au sein du ministère des Affaires étrangères.
Et alors que l’attention s’est focalisée sur le lobbying auprès du gouvernement américain pour l’obtention dee contrats en Irak, les grands groupes devraient également songer à approcher les ministres irakiens pour remporter des contrats, a-t-il ajouté.
La session inaugurale, dimanche, du Conseil de gouvernement transitoire irakien, premier pouvoir exécutif de l’après-Saddam Hussein, prouve la volonté de la coalition à redonner aux Irakiens le pouvoir en matière de décisions économiques et politiques, selon M. Crompton.
«Dans l’attribution des contrats, les ministres irakiens seront de plus en plus impliqués. Mon conseil est le suivant : si vous voulez faire des affaires en Irak, vous devriez commencer par vous adresser à des interlocuteurs irakiens», selon le représentant du Foreign Office.
L’industrie pétrolière irakienne, notamment, va exiger un gros apport de fonds, de savoir-faire et de technologie étrangers, après des décennies de négligence et de sous-investissement, ont souligné les experts. «Les futures capacités (pétrolières) de l’Irak pourraient être énormes», a déclaré Fadhil Chalabi, ancien haut responsable du ministère du Pétrole.
D’ici dix ans, l’Irak pourrait produire huit millions de barils par jour, peut-être même jusqu’à 12 millions, contre une production antérieure à la guerre de 3,5 millions, a estimé M. Chalabi, directeur du très respecté Centrer for Global Energy Studies.
Mais cela nécessitera que les compagnies privées jouent un plus grand rôle.
«La politique pétrolière en Irak a toujours été centrée autour d’une chose: le contrôle total par l’Etat. Il faut réfléchir à de gros changements», a précisé Fadhil Chalabi.
«Le pays devrait s’ouvrir totalement au secteur privé pour accélérer les investissements et résoudre les problèmes et bénéficier enfin de ses richesses, enfouies sous terre», a-t-il conclu.
«L’économie irakienne mettra du temps à récupérer», a déclaré Achmed al-Shahrabani, spécialiste du Proche-Orient chez le cabinet de consultants McKinsey and Company.
«Beaucoup de problèmes doivent être résolus. Beaucoup doit être fait avant que l’économie irakienne puisse à nouveau se développer pleinement», a-t-il ajouté.
Un Etat constitutionnel doté d’un système judiciaire indépendant, un service public digne de nom et un environnement économique sans contraintes sont essentiels pour attirer des investisseurs étrangers, a précisé M. Al-Shahrabani.
Bien que l’Irak soit «assis» sur la deuxième plus importante réserve prouvée de pétrole au monde (112 milliards de barils), les revenus tirés de l’or noir mettront du temps à irriguer le circuit économique du pays et ne seront de toute façon pas suffisants à la reconstruction, selon les économistes.
«C’est seulement à travers l’implication de grands groupes internationaux et de la région que l’Irak pourra retrouver sa place», a déclaré Neil Crompton, responsable de la division spécialisée sur l’Irak au sein du ministère des Affaires étrangères.
Et alors que l’attention s’est focalisée sur le lobbying auprès du gouvernement américain pour l’obtention dee contrats en Irak, les grands groupes devraient également songer à approcher les ministres irakiens pour remporter des contrats, a-t-il ajouté.
La session inaugurale, dimanche, du Conseil de gouvernement transitoire irakien, premier pouvoir exécutif de l’après-Saddam Hussein, prouve la volonté de la coalition à redonner aux Irakiens le pouvoir en matière de décisions économiques et politiques, selon M. Crompton.
«Dans l’attribution des contrats, les ministres irakiens seront de plus en plus impliqués. Mon conseil est le suivant : si vous voulez faire des affaires en Irak, vous devriez commencer par vous adresser à des interlocuteurs irakiens», selon le représentant du Foreign Office.
L’industrie pétrolière irakienne, notamment, va exiger un gros apport de fonds, de savoir-faire et de technologie étrangers, après des décennies de négligence et de sous-investissement, ont souligné les experts. «Les futures capacités (pétrolières) de l’Irak pourraient être énormes», a déclaré Fadhil Chalabi, ancien haut responsable du ministère du Pétrole.
D’ici dix ans, l’Irak pourrait produire huit millions de barils par jour, peut-être même jusqu’à 12 millions, contre une production antérieure à la guerre de 3,5 millions, a estimé M. Chalabi, directeur du très respecté Centrer for Global Energy Studies.
Mais cela nécessitera que les compagnies privées jouent un plus grand rôle.
«La politique pétrolière en Irak a toujours été centrée autour d’une chose: le contrôle total par l’Etat. Il faut réfléchir à de gros changements», a précisé Fadhil Chalabi.
«Le pays devrait s’ouvrir totalement au secteur privé pour accélérer les investissements et résoudre les problèmes et bénéficier enfin de ses richesses, enfouies sous terre», a-t-il conclu.
