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«Sindbad, la légende des sept mers» : le nouveau univers du marin persan

Adapté à plusieurs reprises au cinéma, incarné par Douglas Fairbanks, Sinbad le marin héros des 1.001 nuits revient sous les traits d’un personnage de dessin animé dans «Sinbad, la légende des sept mers». Dans une histoire complètement revue et corr

«Sindbad, la légende des sept mers» : le nouveau univers du marin persan
Entouré d’une fine équipe de moussaillons, il décide de prendre une retraite bien méritée avec comme programme ambitieux de bronzer sur les îles Fidji.
Au cours d’un de ses derniers actes de piraterie, Sinbad tombe épée contre épée avec son ami d’enfance Protéus, qu’il avait perdu de vue en choisissant de mener une vie dissolue. Devenu prince de Syracuse, Protéus transporte le précieux «Livre de la Paix» que Sinbad, après lui avoir sauvé la vie, renonce à voler.
Les deux amis célèbrent leurs retrouvailles dans la cité légendaire et Sinbad est fêté comme un héros ayant restitué le manuscrit garant de la paix et de la sécurité à celui qui le possède, en l’occurrence Syracuse.
C’est sans compter sur la terrible Eris, déesse du chaos, qui s’ennuie. Cette dernière utilise Sinbad pour dérober le «Livre de la Paix». Lorsque les habitants de Syracuse découvrent le vol et accusent à tort Sinbad, qui est condamné à mort, Protéus refuse de croire à sa culpabilité et propose de prendre la place de Sinbad pendant que celui-ci va tenter d’arracher le manuscrit aux griffes d’Eris.
Pour rejoindre le royaume de la déesse du chaos, Sinbad devra affronter sept mers, toutes aussi terribles les unes que les autres, et combattre des créatures aussi étranges que maléfiques envoyées par Eris. Mais il ne part pas seul, un compagnon de voyage inattendu s’impose sur le navire, c’est la princesse Marina, fiancée de Protéus. Peu confiante dans l’engagement de Sinbad, Marina, qui rêve de naviguer depuis toujours, compte bien surmonter toutes les épreuves qui les attendent pour sauver son bien-aimé et Syracuse...
Le dernier héros de Dreamworks plonge dans un tourbillon d’aventures mêlant de nombreuses références mythologiques à la sauce hollywoodienne pour le plus grand plaisir du spectateur, qui retrouvera les sirènes de l’Odyssée, la cité de Syracuse conjuguée au personnage des plus célèbres contes arabes.
D’un dessin classique, les deux protagonistes se révèlent très sympathiques avec des caractères bien affirmés: Sinbad contemporain change au cours de l’histoire redécouvrant les vertus de l’amitié et le sens de l’engagement, aux côtés d’une jeune femme, Marina, au tempérament bien trempé qui finit par prendre le navire et l’équipage en main.
Evoluant dans des décors magnifiques, confrontés à des monstres extraordinaires (Roc l’oiseau de glace, les sirènes auxquelles résiste Marina), les deux héros bénéficient d’un charme supplémentaire grâce au doublage: Patrick Bruel prête sa voix à Sinbad (contre Brad Pitt aux Etats-Unis, qui avaient rebaptisé son personnage Sinbrad) alors que Monica Bellucci (Catherine Zeta-Jones dans la version américaine) apporte une sensualité à Marina.
La Dreamworks de Steven Spielberg s’impose une nouvelle fois comme un concurrent incontournable de Disney avec des effets spéciaux conjuguant les effets traditionnels de l’animation et la 3D à l’image de la déesse Eris particulièrement envoûtante et réussie. Réalisé par Tim Jonhson («Fourmiz») et Patrick Gilmore («Small Soldiers»), scénarisé par John Logan («Gladiator»), «Sinbad» offre des aventures très rythmées aux dialogues plein d’humour qui devraient faire voyager les petits comme les grands... et leur donner envie de relire les grands classiques de la littérature antique.
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