Banassa ou Sidi Ali Boujnoun, un site classé, situé dans la commune rurale de Sidi El Kamel - cercle de Méchraâ Bel Ksiri, province de Sidi Kacem - il est sur la rive gauche du Sebou entre Sidi Allal Tazi et Mecharaâ bel Ksiri, à 14 km de ce dernier. Les recherches entreprises sur le site laissent supposer qu'il était fréquenté dès le IVe siècle av. J.-C. Sa situation au bord du Sebou favorisait son intégration dans les circuits commerciaux de la Méditerranée à partir du IIe siècle av. J.C., ainsi qu'en témoignent les monnaies et les céramiques importées d'Italie et d'Espagne vers la fin du IIe siècle av. J.-C. Les fouilles archéologiques ont dégagé un quartier central comprenant un ensemble de bâtiments publics (temple, forum, basilique, etc.).
Plusieurs grandes maisons, des bains publics, des boulangeries, des bâtiments à vocation artisanale et commerciale et un tronçon du rempart qui entourait la ville. Les thèmes aux fresques représentent l'un des établissements les mieux conservés du Maroc antique. Le mobilier archéologique est particulièrement riche. Une zone de protection de ce site a été définie par dahir du 18/6/1930 et la ville classée comme site historique par dahir du 13/8/1930.
La ville d'Al Basra est située entre Souk Arbaâ du Gharb, province de Kénitra et la ville d'Ouezzane, province de Sidi Kacem dans la commune rurale de Sidi Amaur El hadi, province de Khémisset. Elle fut fondée à la même époque qu'Azila par Moulay Idrissi II vers 806 (197 H.). Elle été gouvernée par les princes idrissides jusqu'en 958 (347 H.). Plus tard, elle devint la capitale d'un descendant idrisside, d'obédience fatimide qui régnait sur une région comprenant le Rif et le pays des Ghumara. En 973 (363 H.) Al Basra fut détruite par les Ommayades de Cordoue.
Plusieurs écrits relatent que la ville fut vivante, prospère et puissante avec de nombreuses productions bien que l'étendue de son influence soit limité. Elle était entourée de muraille construite en pierres et en briques, percée de 10 portes, elle comportait une mosquée, 2 bains et 2 cimetières. En 1980-1981 et puis en 1990, des campagnes de fouilles archéologiques ont été menées dans le cadre d'un vaste projet maroco-américain, concernant les sites islamiques anciens, ont permis d'identifier les ateliers artisanaux et d'avoir une idée sur l'organisation spéciale du site qui comprenait 2 quartiers artisanaux et résidentiels, un atelier de métallurgique de grands outils rappelant ceux de l'époque paléolithique en Afrique du Nord. Les ruines de l'enceinte d'Al basra sont classées notamment historiques par dahir du 13 août 1930.
Plusieurs grandes maisons, des bains publics, des boulangeries, des bâtiments à vocation artisanale et commerciale et un tronçon du rempart qui entourait la ville. Les thèmes aux fresques représentent l'un des établissements les mieux conservés du Maroc antique. Le mobilier archéologique est particulièrement riche. Une zone de protection de ce site a été définie par dahir du 18/6/1930 et la ville classée comme site historique par dahir du 13/8/1930.
La ville d'Al Basra est située entre Souk Arbaâ du Gharb, province de Kénitra et la ville d'Ouezzane, province de Sidi Kacem dans la commune rurale de Sidi Amaur El hadi, province de Khémisset. Elle fut fondée à la même époque qu'Azila par Moulay Idrissi II vers 806 (197 H.). Elle été gouvernée par les princes idrissides jusqu'en 958 (347 H.). Plus tard, elle devint la capitale d'un descendant idrisside, d'obédience fatimide qui régnait sur une région comprenant le Rif et le pays des Ghumara. En 973 (363 H.) Al Basra fut détruite par les Ommayades de Cordoue.
Plusieurs écrits relatent que la ville fut vivante, prospère et puissante avec de nombreuses productions bien que l'étendue de son influence soit limité. Elle était entourée de muraille construite en pierres et en briques, percée de 10 portes, elle comportait une mosquée, 2 bains et 2 cimetières. En 1980-1981 et puis en 1990, des campagnes de fouilles archéologiques ont été menées dans le cadre d'un vaste projet maroco-américain, concernant les sites islamiques anciens, ont permis d'identifier les ateliers artisanaux et d'avoir une idée sur l'organisation spéciale du site qui comprenait 2 quartiers artisanaux et résidentiels, un atelier de métallurgique de grands outils rappelant ceux de l'époque paléolithique en Afrique du Nord. Les ruines de l'enceinte d'Al basra sont classées notamment historiques par dahir du 13 août 1930.
