Après avoir réaffirmé que la préservation de l’intégrité de l’Irak et de l’unité de son peuple, ainsi que la sauvegarde de la souveraineté et de l’intégrité de l’ensemble des pays arabes frères est «une responsabilité arabe commune», S.M. le Roi a exhorté l’Irak à poursuivre la coopération requise avec les équipes d’inspection de l’ONU, soulignant le souci des pays arabes «d’éviter au peuple irakien frère et à la région tout entière les affres de la guerre et de la destruction». «La gravité de la situation est telle qu’elle nous invite à ne pas nous complaire dans une position d’attentisme ou d’expectative, ou nous contenter de la simple condamnation», a dit le Souverain, appelant les dirigeants arabes à faire preuve de solidarité pour «arrêter une position arabe responsable et pertinente, à même de proposer des solutions pratiques et urgentes de la crise irakienne, qui connait des développements précipités, augurant des conséquences les plus graves pour l’Irak, mais également pour la région, et le monde entier».
Le Souverain a, par la suite, déclaré que «nous sommes appelés, plus que d’autres, à agir avec célérité et efficacité pour appuyer l’option pacifique dans la gestion de cette crise et circonscrire les terribles conséquences de l’alternative militaire sur la sécurité et la stabilité dans le monde».
L’option de la guerre «ne ferait qu’attiser les antagonismes entre les forces obscurantistes et engendrer des fractures entre les cultures et les civilisations», a dit le Souverain, ajoutant que «l’attachement à l’option pacifique prônée par la légalité internationale, au dialogue et à la négociation est de nature à renforcer le soutien de la communauté internationale à nos justes revendications».
«Le sens de la responsabilité, a poursuivi S.M. le Roi, impose d’avoir présents à l’esprit les rapports de force et de ne pas perdre de vue que ce qui est possible aujourd’hui peut s’avérer impossible demain. Le présent Sommet pourrait bien être la dernière chance pour sauver ce qui pourrait encore l’être».
S.M. le Roi Mohammed VI a également souligné la nécessité d’une «révision profonde de la charte de la Ligue des Etats arabes et de ses institutions».
Le Souverain a appelé, à ce propos, à «ne pas se contenter de la seule coopération inter-gouvernementale, mais à y associer les instances élues, les partis politiques, les syndicats professionnels, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et les autres opérateurs», pour renforcer l’action «menée par certains groupements régionaux arabes, dans la perspective de création d’un espace économique de libre-échange, qui constituerait l’amorce d’un marché commun, ambition proclamée dans la Déclaration d’Agadir».
S.M. le Roi a loué, dans ce contexte, l’initiative du Prince héritier du Royaume d’Arabie Saoudite «visant à élaborer une charte exhaustive tendant à redresser la situation de notre Oumma arabe».
Le Souverain a, par la suite, déclaré que «nous sommes appelés, plus que d’autres, à agir avec célérité et efficacité pour appuyer l’option pacifique dans la gestion de cette crise et circonscrire les terribles conséquences de l’alternative militaire sur la sécurité et la stabilité dans le monde».
L’option de la guerre «ne ferait qu’attiser les antagonismes entre les forces obscurantistes et engendrer des fractures entre les cultures et les civilisations», a dit le Souverain, ajoutant que «l’attachement à l’option pacifique prônée par la légalité internationale, au dialogue et à la négociation est de nature à renforcer le soutien de la communauté internationale à nos justes revendications».
«Le sens de la responsabilité, a poursuivi S.M. le Roi, impose d’avoir présents à l’esprit les rapports de force et de ne pas perdre de vue que ce qui est possible aujourd’hui peut s’avérer impossible demain. Le présent Sommet pourrait bien être la dernière chance pour sauver ce qui pourrait encore l’être».
S.M. le Roi Mohammed VI a également souligné la nécessité d’une «révision profonde de la charte de la Ligue des Etats arabes et de ses institutions».
Le Souverain a appelé, à ce propos, à «ne pas se contenter de la seule coopération inter-gouvernementale, mais à y associer les instances élues, les partis politiques, les syndicats professionnels, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et les autres opérateurs», pour renforcer l’action «menée par certains groupements régionaux arabes, dans la perspective de création d’un espace économique de libre-échange, qui constituerait l’amorce d’un marché commun, ambition proclamée dans la Déclaration d’Agadir».
S.M. le Roi a loué, dans ce contexte, l’initiative du Prince héritier du Royaume d’Arabie Saoudite «visant à élaborer une charte exhaustive tendant à redresser la situation de notre Oumma arabe».
