Les grands taxis sont au mieux un pis-aller. Nombre insuffisant, rotation plus que dérisoire font que les files de piétons s’allongent sur une quinzaine de km. Les plagistes pressés de rentrer chez eux n’ont d’autre choix que de marcher jusqu’à la station de Harhoura pour espérer trouver une place dans des bus bondés et rejoindre la capitale. Les habitants de Temara préférent souvent rejoindre leur domicile à pied…C’est plus rapide, même s’ils doivent parcourir une vingtaine de km. Là encore les files s’allongent, compactes, à perte de vue…Une fois par semaine, cela doit faire plaisir, mais tous les jours ou presque, cela doit être plus que pénible.
La situation n’est pas meilleure à l’aller. S’il n’y a pas de bus au retour, c’est qu’il n’y en a pas aussi au départ. Là encore, les grands taxis offrent des moyens dérisoires face à une demande extrêmement importante.
Le schéma n’est guère différent à Skhirat. Il faut voir les longues files de piétons entre le village et la plage pour y croire. C’est encore des km à parcourir pour prendre ses bains de mer annuels et se prélasser sur le sable. Les transports en commun font encore défaut.
Une expérience a été tentée il y’a quelque deux années avec des lignes jusqu’aux Sables d’Or. Elle n’a pas été probante et les transporteurs ont baissé les bras. Les cohues de fin de journée les ont dissuadés de poursuivre la desserte des plages de Témara. Vitres brisées, vandalisme, augmentation de l’insécurité pour les habitants de la côte, exiguïté de la route côtière où la circulation est souvent bloquée…ont fini par convaincre même les autorités de ne pas insister auprès des transporteurs.
L’explication est là mais elle ne suffit pas. Un autre problème est créé avec l’absence de desserte des plages. Pour éviter les bouchons, on peut imaginer des circuits par l’autoroute, donnant sur Aïn Attig. Au retour, la présence d’agents de l’ordre public pourrait certainement contribuer à tempérer les ardeurs des uns et des autres. Autant dire que les solutions existent. Reste à obtenir la mobilisation des autorités de la wilaya, des transporteurs publics et privés directement concernés par ce «dilemme».
La situation n’est pas meilleure à l’aller. S’il n’y a pas de bus au retour, c’est qu’il n’y en a pas aussi au départ. Là encore, les grands taxis offrent des moyens dérisoires face à une demande extrêmement importante.
Le schéma n’est guère différent à Skhirat. Il faut voir les longues files de piétons entre le village et la plage pour y croire. C’est encore des km à parcourir pour prendre ses bains de mer annuels et se prélasser sur le sable. Les transports en commun font encore défaut.
Une expérience a été tentée il y’a quelque deux années avec des lignes jusqu’aux Sables d’Or. Elle n’a pas été probante et les transporteurs ont baissé les bras. Les cohues de fin de journée les ont dissuadés de poursuivre la desserte des plages de Témara. Vitres brisées, vandalisme, augmentation de l’insécurité pour les habitants de la côte, exiguïté de la route côtière où la circulation est souvent bloquée…ont fini par convaincre même les autorités de ne pas insister auprès des transporteurs.
L’explication est là mais elle ne suffit pas. Un autre problème est créé avec l’absence de desserte des plages. Pour éviter les bouchons, on peut imaginer des circuits par l’autoroute, donnant sur Aïn Attig. Au retour, la présence d’agents de l’ordre public pourrait certainement contribuer à tempérer les ardeurs des uns et des autres. Autant dire que les solutions existent. Reste à obtenir la mobilisation des autorités de la wilaya, des transporteurs publics et privés directement concernés par ce «dilemme».
