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La mort de Daniel Toscan du Plantier, pour avoir frappé de plein fouet la communauté cinématographique mondiale et ému les organisateurs du festival du film de Marrakech, n'a pas pour autant laissé désespéré sa compagne, dont le charme et la force de caractère sont à la mesure du défi.
Mélita, la "Mélitante" le relève avec panache et, certainement, avec l'humilité des grandes dames dévouées à faire perdurer l'esprit d'un mari dont l'affabilité n'avait d'égale que son combat sincère pour conférer au festival de Marrakech une dimension internationale.
Elle s'est engagée à inscrire cette manifestation dans une tradition de grandeur et de splendeur. A l'image de la cité magique, sous les hauteurs de la Koutoubia, des monts colorés de l'Atlas, au pied de la Ménara, de l'Agdal et de Jemâa El Fna, Mélita Toscan du Plantier est aujourd'hui un symbole.
Aux côtés de personnalités dévouées, comme André Azoulay ou Neila Tazi, elle incarne la force tranquille.
Quand on la voit bouger, circuler avec la même grâce entre invités officiels et simples cinéphiles accourus dans le bain de cette fête joyeuse, on ne peut pas ne pas ressentir ce mélange de peine et de fraîcheur qu'elle porte en elle-même. A quoi pense-t-elle, alors qu'elle est sur la trace de Daniel?
Elle se sent spontanément investie de la mission qu'elle partageait avec son mari. Elle ne perd ni de sa détermination à contribuer à la réussite de ce festival, ni de ses rêves d'en faire une sorte de parade aux autres grands rendez-vous mondiaux.
L'ombre de Danie, voix joyeuse et humeur caustique, est certes-là, derrière elle. Mais elle ne s'en détache que pour mieux s'en rapprocher. Elle est aujourd'hui une sorte de porte-parole, l'écho régulé et fort d'une parole : l'engagement ! Daniel Toscan du Plantier n'était séparé de sa femme que par un fil invisible, qui n'existe pas.
Le réalisateur auquel on rendra hommage fait désormais partie du patrimoine que l'histoire du cinéma - et en particulier du festival de Marrakech - inscriront en lettres d'or...Grâce à eux, le cinéma marocain prétend à présent aux grandeurs d'un art qui joue le rôle de fédérateur entre les peuples et les cultures.
Mélita, la "Mélitante" le relève avec panache et, certainement, avec l'humilité des grandes dames dévouées à faire perdurer l'esprit d'un mari dont l'affabilité n'avait d'égale que son combat sincère pour conférer au festival de Marrakech une dimension internationale.
Elle s'est engagée à inscrire cette manifestation dans une tradition de grandeur et de splendeur. A l'image de la cité magique, sous les hauteurs de la Koutoubia, des monts colorés de l'Atlas, au pied de la Ménara, de l'Agdal et de Jemâa El Fna, Mélita Toscan du Plantier est aujourd'hui un symbole.
Aux côtés de personnalités dévouées, comme André Azoulay ou Neila Tazi, elle incarne la force tranquille.
Quand on la voit bouger, circuler avec la même grâce entre invités officiels et simples cinéphiles accourus dans le bain de cette fête joyeuse, on ne peut pas ne pas ressentir ce mélange de peine et de fraîcheur qu'elle porte en elle-même. A quoi pense-t-elle, alors qu'elle est sur la trace de Daniel?
Elle se sent spontanément investie de la mission qu'elle partageait avec son mari. Elle ne perd ni de sa détermination à contribuer à la réussite de ce festival, ni de ses rêves d'en faire une sorte de parade aux autres grands rendez-vous mondiaux.
L'ombre de Danie, voix joyeuse et humeur caustique, est certes-là, derrière elle. Mais elle ne s'en détache que pour mieux s'en rapprocher. Elle est aujourd'hui une sorte de porte-parole, l'écho régulé et fort d'une parole : l'engagement ! Daniel Toscan du Plantier n'était séparé de sa femme que par un fil invisible, qui n'existe pas.
Le réalisateur auquel on rendra hommage fait désormais partie du patrimoine que l'histoire du cinéma - et en particulier du festival de Marrakech - inscriront en lettres d'or...Grâce à eux, le cinéma marocain prétend à présent aux grandeurs d'un art qui joue le rôle de fédérateur entre les peuples et les cultures.
