Connexion
Brandissant des drapeaux palestiniens, ainsi que des fanions verts du mouvement radical Hamas et noirs du Jihad islamique, les manifestants ont marché de l'université Al-Najah jusqu'au centre-ville. "Il faut se débarrasser de l'occupation et non de nos leaders", ont-ils proclamé en réponse aux menaces israéliennes de bannir ou même tuer le leader palestinien Yasser Arafat.
"L'Intifada va continuer jusqu'à la libération de la Palestine", ont scandé les manifestants ainsi que "Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifierons pour la mosquée d'Al-Aqsa et la Palestine".
Arrivés à la place centrale, les manifestants ont brûlé une réplique en carton d'un avion portant le drapeau israélien.
L'armée israélienne, postée dans les faubourgs de la ville autonome du nord de la Cisjordanie, n'est pas intervenue.
Les Palestiniens imputent le début de l'Intifada à la visite à l'Esplanade des mosquées le 28 septembre 2000, de l'actuel Premier ministre Ariel Sharon, alors chef de l'opposition de droite. Intervenant dans un climat explosif, deux mois après l'échec du sommet de Camp David, cette visite avait joué un rôle de détonateur, mais les violences n'avaient commencé que le lendemain, lorsque la police israélienne avait tiré sur des manifestants sur l'Esplanade tuant cinq Palestiniens sur place et deux autres dans la ville.
