S.M. le Roi Mohammed VI, Yasser Arafat, Housni Moubarak, le gouvernement pakistanais, l'Iran, la Syrie, les pays européens, la Maison-Blanche ont tous dénoncé ce barbarisme qui a ciblé deux lieux de culte, donnant immédiatement à penser - peu s'en faut - qu'il s'agit d'une agression antijuive et antisémitiste.
La colère des uns et des autres est d'autant plus justifiée qu'il s'agit d'un attentat à la voiture piégée, signé par une mystérieuse organisation islamique pour «le Grand Orient» dont on annonce les accointances avec al-Qaïda, combattue depuis quelques années par le gouvernement turc et qui recourt aux mêmes techniques utilisées à Ryad, à Bali et ailleurs.
Le chef de la diplomatie israélienne, Sylvan Shalom, a jugé nécessaire de se rendre dimanche à Istanbul d'où il a lancé à la communauté internationale un appel à «lutter contre le terrorisme», soulignant que le gouvernement israélien estime que si «nous tous nous battons ensemble contre ces extrémistes, nous vaincrons». Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé quant à lui que «les attentats à la voiture piégée visaient la stabilité et la paix de la Turquie» alors que Abdullah Gul estime qu'il s'agit «d'un acte terroriste aux ramifications internationales».
Le chef de la diplomatie turque a dit haut ce que d'autres pensent tout bas, et l'allusion aux attentats de Ryad, Mombassa et Casablanca n'est pas gratuite. La question qui se pose, en effet, est de savoir pourquoi les terroristes ont choisi la Turquie, dirigée par un gouvernement islamique modéré ?
La colère des uns et des autres est d'autant plus justifiée qu'il s'agit d'un attentat à la voiture piégée, signé par une mystérieuse organisation islamique pour «le Grand Orient» dont on annonce les accointances avec al-Qaïda, combattue depuis quelques années par le gouvernement turc et qui recourt aux mêmes techniques utilisées à Ryad, à Bali et ailleurs.
Le chef de la diplomatie israélienne, Sylvan Shalom, a jugé nécessaire de se rendre dimanche à Istanbul d'où il a lancé à la communauté internationale un appel à «lutter contre le terrorisme», soulignant que le gouvernement israélien estime que si «nous tous nous battons ensemble contre ces extrémistes, nous vaincrons». Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé quant à lui que «les attentats à la voiture piégée visaient la stabilité et la paix de la Turquie» alors que Abdullah Gul estime qu'il s'agit «d'un acte terroriste aux ramifications internationales».
Le chef de la diplomatie turque a dit haut ce que d'autres pensent tout bas, et l'allusion aux attentats de Ryad, Mombassa et Casablanca n'est pas gratuite. La question qui se pose, en effet, est de savoir pourquoi les terroristes ont choisi la Turquie, dirigée par un gouvernement islamique modéré ?
