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Un prochain sommet entre Mahmoud Abbas et Ariel Sharon

Le processus de paix au Moyen-Orient,sous l’égide des Etats-Unis, a de nouveau été mis en branle depuis le week-end dernier avec la tournée que Colin Powell, secrétaire d’Etat américain, entreprend en Israël et dans les territoires occupés. L&

Un prochain sommet entre Mahmoud Abbas et Ariel Sharon
Crédité dès le départ d’un succès assuré, le plan de règlement semble en effet désarmer - quoique frileusement- la méfiance entre Israéliens et Palestiniens.
Ce qui a fait dire hier à Colin Powell qu’il y a des progrès. «Ariel Sharon, a-t-il dit, va prendre des mesures très prometteuses et très utiles vis-à-vis des Palestiniens. Les mesures dont le Premier ministre m’a fait part montrent l’engagement d’Israël à commencer ce processus...». Optimisme de commande ? Simple constat réaliste, nourri toutefois d’espoir ? Que Colin Powell se soit empressé d’exprimer un tel sentiment participe d’une évidente volonté de forcer le pas des responsables palestiniens et et de les inciter à aller de l’avant.
Après George W. Bush, c’est Colin Powell qui met tout son poids dans la mise en œuvre de cette «Feuille de route» pésentée comme la dernière chance du Proche-Orient. Comme par hasard, presque simultanément, Ariel Sharon s’est inscrit dans la logique de l’optimisme américain. Il a annoncé une rencontre prochaine avec Mahmoud Abbas, Premier ministre palestinien et désormais l’homme lige du processus de paix américain. «Nous allons rencontrer prochainement notre homologue palestinien, et avec l’aide des Etats-Unis nous pourrons parvenir à un accord menant à la paix». L’accord dont il est question, articulé sur les trois phases que décrit la Feuille de route, abordera naturellement les questions difficiles qui n’ont cessé de constituer la pomme de discorde palestino-israélienne : évacuation des territoires occupés après 1967, colonisation juive en Cisjordanie, prisonniers palestiniens, retour des réfugiés palestiniens et, question majeure, le statut de Jérusalem (Al-Qods).
Le cadre est certes tracé sous la houlette de Washington. Mais l’enjeu demeure d’autant plus crucial et complexe que l’expérience a déjà montré par le passé qu’il ne suffisait pas de faire des proclamations vertueuses ! Israël a libéré quelques prisonniers palestiniens en gage de sa bonne volonté, mais il fait de la «lutte contre le terrorisme», donc contre le Hamas «la clé de tout progrès vers la paix»...Mais il n’annonce aucune mesure spectaculaire en faveur des populations palestiniennes claquemurées dans un ghetto...Le succès du Sommet israélo-palestinien devrait en dépendre.
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