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En effet, d'origine gnaoui, Tabal a, pendant longtemps, parcouru les chemins avec comme seul compagnon son instrument de musique, avant d'embrasser par la suite, le culte des Gnaoua citadins.
Mais, un jour, il reçut le don de la peinture qui s'échappe de lui au rythme du tambour, pour dévoiler des sujets qui s'entrechoquent et se composent dans tous les sens, formant ainsi des symboles et des petits personnages qui s'entremêlent dans une mysticité étrange et inconnue où rites et traditions figurent à la surface de la toile.
En contemplant ses tableaux, nous avons l'impression que Tabal se laisse porter au fil de son pinceau sans souci d'esthétisme ni de recherche picturale. « Je tiens le pinceau d'une main ferme, tandis que ma tête s'envole», nous dira le peintre gnaoui pour définir son état d'âme quand il travaille sous l'effet de la transe.
A travers ses compositions, il essaye de révéler son histoire et celle de ses ancêtres, esclaves venus d'Afrique. A côté de cela, nous décelons dans ses œuvres certaines qui sont narratives et moins spontanées et où, à la manière d'un conteur, il fait revivre des scènes de fêtes traditionnelles en utilisant des couleurs vives et en collant des cartons sur plusieurs épaisseurs pour former des reliefs.
Avec un pouvoir de création d'une vigueur irrésistible, la violence des œuvres de Tabal incarne la force de l'art africain et fait de ce peintre une figure de proue de la scène artistique d'Essaouira. Issu de l'école des artistes singuliers d'Essaouira, déconcertante par sa force, sa richesse et son exceptionnelle créativité, Tabal fait partie de ces peintres qui se sont aussi naturellement identifiés à un temps qui est par excellence celui de leur ville, celui du métissage et du brassage des populations et des cultures.
La carrière artistique de Mohamed Tabal s'est enrichie par un nombre considérable d'expositions au Maroc et à l'étranger et ses tableaux figurent parmi de nombreuses collections privées ainsi que dans des musées prestigieux.
Mais, un jour, il reçut le don de la peinture qui s'échappe de lui au rythme du tambour, pour dévoiler des sujets qui s'entrechoquent et se composent dans tous les sens, formant ainsi des symboles et des petits personnages qui s'entremêlent dans une mysticité étrange et inconnue où rites et traditions figurent à la surface de la toile.
En contemplant ses tableaux, nous avons l'impression que Tabal se laisse porter au fil de son pinceau sans souci d'esthétisme ni de recherche picturale. « Je tiens le pinceau d'une main ferme, tandis que ma tête s'envole», nous dira le peintre gnaoui pour définir son état d'âme quand il travaille sous l'effet de la transe.
A travers ses compositions, il essaye de révéler son histoire et celle de ses ancêtres, esclaves venus d'Afrique. A côté de cela, nous décelons dans ses œuvres certaines qui sont narratives et moins spontanées et où, à la manière d'un conteur, il fait revivre des scènes de fêtes traditionnelles en utilisant des couleurs vives et en collant des cartons sur plusieurs épaisseurs pour former des reliefs.
Avec un pouvoir de création d'une vigueur irrésistible, la violence des œuvres de Tabal incarne la force de l'art africain et fait de ce peintre une figure de proue de la scène artistique d'Essaouira. Issu de l'école des artistes singuliers d'Essaouira, déconcertante par sa force, sa richesse et son exceptionnelle créativité, Tabal fait partie de ces peintres qui se sont aussi naturellement identifiés à un temps qui est par excellence celui de leur ville, celui du métissage et du brassage des populations et des cultures.
La carrière artistique de Mohamed Tabal s'est enrichie par un nombre considérable d'expositions au Maroc et à l'étranger et ses tableaux figurent parmi de nombreuses collections privées ainsi que dans des musées prestigieux.
