Chose courante en fait. Youmir s’est senti touché dans sa fierté et commençait à cracher sporadiquement par terre. Le public a saisi le message et s’insurgea. A la fin du match, Youmir adressa carrément un geste obscène en direction des spectateurs! La ligne rouge était franchie et l’indignation fusait de toutes parts, à commencer par les membres du bureau dirigeant.
Dans les vestiaires, Youmir expliqua ce geste comme suit :
“ On s’attaque à moi dès que je sors des vestiaires. Je n’ai jamais fait l’objet d’une telle animosité durant toute ma carrière ”. Le public local voire national n’a jamais vu non plus un éducateur agir de la sorte, disons-le, inadmissible! Youmir quitta le stade sous bonne escorte car le public l’attendait devant le stade. Il se passa des choses regrettables.
Nous y reviendrons. Le stade la Marche verte aura vécu ce jour un derby à rebondissements qui a pris en haleine les 1.500 spectateurs et ce, jusqu’au coup de sifflet final. Le public slaoui a été impressionné par une équipe tourouguie qui a fait montre d’une discipline tactique et d’un savoir-faire technique qui mirent hors d’état de nuire tout le dispositif tactique de l’adversaire. Force est de reconnaître cependant que l’équipe locale souffrait de l’absence de plusieurs titulaires, assignés au repos dans la perspective du match retour à Rabat contre le club Koweït au titre de la Coupe arabe des clubs.
Touarga prit d’emblée les commandes, forte d’une ligne médiane laborieuse, d’une défense impitoyable et d’une attaque incisive. Elle se créa l’occasion du but déjà à la 12e mn mais ce n’était que partie remise car Mrabeh va lancer un missile que le gardien, handicapé par sa petite taille, ne put intercepter. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Zerrouk est expulsé pour avoir bousculé sciemment un défenseur.
Et d’aucuns se demandaient comment l’ASS pouvait éviter un carton qui paraissait éminent. Mais c’était sans compter sur la hargne des riverains du Bouregreg qui, une fois en infériorité numérique, retrouveront un certain équilibre comme par enchantement, tenant la dragée haute aux Tourouguis contraints à la défensive. Les locaux frôlèrent l’égalisation à deux reprises par Méliane et Mansour. Les visiteurs rétorquèrent par un contre qui sema une grande frayeur sur les gradins, Maarif ratant le but du KO (37e).
Les Tourouguis vont regretter de ne pas avoir scellé le match durant ce premier half qui fut globalement à leur avantage. Car les rentrées de Kabli et du jeune Ivoirien Mamadoba Yatara (17 ans) en seconde mi-temps donneront à l’embarcation la vitesse de croisière requise. L’expulsion de Sibaouih pour un geste antisportif envers le public (un autre égaré), rétablit la parité numérique, motivera davantage les locaux qui y croyaient plus que jamais.
Le portier tourougui efface le ballon du but de Mansour (67e) mais sera contraint à la faute suite à une passe d’une rare ingéniosité de Yatara vers Bouhsous qui se retrouvera les fers en l’air en pleine surface de réparation. Le referee n’hésita pas à siffler le penalty. Bouhsous se fit justice lui-même mais avec le coup de pouce d’une main invisible qui dévia le ballon dedans après avoir percuté le poteau (71e). Inutile de décrire la liesse dans le stade.
Le match gagna en intensité et en suspense, son issue demeurait indécise. Mansour décrocha un boulet qui passa tout près (84e). L’arbitre ajouta trois minutes qui allaient s’avérer fatales pour les poulains de Khairi. Car au moment où il s’apprêtait à siffler la fin du match, une échappée de Bouhsous sur le flan droit sera suivie par un retrait vers Kabli, libre, qui mit dans les filets.
Echec et mat, trop sévère pour les Tourouguis qui ne méritaient nullement cet écueil tant ils ont séduit. Mais le football est tout sauf une science exacte. Youmir se mit finalement à découvert, croyant que le public allait l’acclamer et lui pardonner la provocation. Mais il essuya un déluge d’injures et ne trouva autre moyen de répondre que par le geste regrettable. Triste fin de match qui enleva le goût de la victoire arrachée de la gueule du loup.
Dans les vestiaires, Youmir expliqua ce geste comme suit :
“ On s’attaque à moi dès que je sors des vestiaires. Je n’ai jamais fait l’objet d’une telle animosité durant toute ma carrière ”. Le public local voire national n’a jamais vu non plus un éducateur agir de la sorte, disons-le, inadmissible! Youmir quitta le stade sous bonne escorte car le public l’attendait devant le stade. Il se passa des choses regrettables.
Nous y reviendrons. Le stade la Marche verte aura vécu ce jour un derby à rebondissements qui a pris en haleine les 1.500 spectateurs et ce, jusqu’au coup de sifflet final. Le public slaoui a été impressionné par une équipe tourouguie qui a fait montre d’une discipline tactique et d’un savoir-faire technique qui mirent hors d’état de nuire tout le dispositif tactique de l’adversaire. Force est de reconnaître cependant que l’équipe locale souffrait de l’absence de plusieurs titulaires, assignés au repos dans la perspective du match retour à Rabat contre le club Koweït au titre de la Coupe arabe des clubs.
Touarga prit d’emblée les commandes, forte d’une ligne médiane laborieuse, d’une défense impitoyable et d’une attaque incisive. Elle se créa l’occasion du but déjà à la 12e mn mais ce n’était que partie remise car Mrabeh va lancer un missile que le gardien, handicapé par sa petite taille, ne put intercepter. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Zerrouk est expulsé pour avoir bousculé sciemment un défenseur.
Et d’aucuns se demandaient comment l’ASS pouvait éviter un carton qui paraissait éminent. Mais c’était sans compter sur la hargne des riverains du Bouregreg qui, une fois en infériorité numérique, retrouveront un certain équilibre comme par enchantement, tenant la dragée haute aux Tourouguis contraints à la défensive. Les locaux frôlèrent l’égalisation à deux reprises par Méliane et Mansour. Les visiteurs rétorquèrent par un contre qui sema une grande frayeur sur les gradins, Maarif ratant le but du KO (37e).
Les Tourouguis vont regretter de ne pas avoir scellé le match durant ce premier half qui fut globalement à leur avantage. Car les rentrées de Kabli et du jeune Ivoirien Mamadoba Yatara (17 ans) en seconde mi-temps donneront à l’embarcation la vitesse de croisière requise. L’expulsion de Sibaouih pour un geste antisportif envers le public (un autre égaré), rétablit la parité numérique, motivera davantage les locaux qui y croyaient plus que jamais.
Le portier tourougui efface le ballon du but de Mansour (67e) mais sera contraint à la faute suite à une passe d’une rare ingéniosité de Yatara vers Bouhsous qui se retrouvera les fers en l’air en pleine surface de réparation. Le referee n’hésita pas à siffler le penalty. Bouhsous se fit justice lui-même mais avec le coup de pouce d’une main invisible qui dévia le ballon dedans après avoir percuté le poteau (71e). Inutile de décrire la liesse dans le stade.
Le match gagna en intensité et en suspense, son issue demeurait indécise. Mansour décrocha un boulet qui passa tout près (84e). L’arbitre ajouta trois minutes qui allaient s’avérer fatales pour les poulains de Khairi. Car au moment où il s’apprêtait à siffler la fin du match, une échappée de Bouhsous sur le flan droit sera suivie par un retrait vers Kabli, libre, qui mit dans les filets.
Echec et mat, trop sévère pour les Tourouguis qui ne méritaient nullement cet écueil tant ils ont séduit. Mais le football est tout sauf une science exacte. Youmir se mit finalement à découvert, croyant que le public allait l’acclamer et lui pardonner la provocation. Mais il essuya un déluge d’injures et ne trouva autre moyen de répondre que par le geste regrettable. Triste fin de match qui enleva le goût de la victoire arrachée de la gueule du loup.
