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Comment qualifierez-vous l'apport de feu Abdeslem Faraoui ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : C'est un patrimoine national. Faraoui a tout apporté à l'architecture marocaine. Il a été le premier marocain à étudier l'architecture durant les années 50. C'est un pionnier dans son genre .On peut dire que son travail a imprégné l'architecture marocaine et qu'il a permis un brassage entre la modernité et l'architecture traditionnelle.
D'après-vous, quelles seraient les influences qu'il a subies et a-t-il réellement influencé l'architecture marocaine ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : Malheureusement, seul feu Farraoui pourrait déterminer les influences qu'il a subies. Néanmoins on peut dire qu'il a été influencé par tous les grands mouvements de son époque . Il a vécu l'ère Zévaco et celle des grands artistes des années 50 .Devant ce genre de grands architectes, on ne peut qu'être influencé par leur génie. Il n'en demeure pas moins que le cas Faraoui est un cas d'école pour les architectes qui se sont installés après lui .D'ailleurs beaucoup d'entre eux se sont inspirés de lui et de son école, celle des Beaux arts de Paris, avant de créer leurs propres architectures
D'inspiration moderne, la production du cabinet Faraoui -de Mazières s'est également inspirée de l'architecture traditionnelle, notamment celles des ksours pour la conception de certains hôtels et Kelaât Mgouna, à Taliouine et à Boulmane Dadès. Est-ce parce que l'architecture prè-saharienne s'adapte mieux à la modernité que l'architecture d'inspiration arabo-andalouse ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : Effectivement, l'architecture près-saharienne inspire tous les grands architectes. M. Faraoui a d'ailleurs longtemps habité dans une maison traditionnelle à Oukimeden. L'architecture du Sud constitue une source d'inspiration pour toutes les grandes écoles de ce domaine comme celle de Ricardo Bofill. De par ses origines, feu Faraoui s'est également beaucoup inspiré de l'architecture arabo-andalouse.
Une expérience comme celle du cabinet Faraoui-de-Mazières a-t-elle fait des émules ? Y a-t-il beaucoup d'hommes de l'art qui se sont mis en association au sein de cabinets d'architectes ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : Le cabinet Faraoui-de-Mazières a certainement fait des émules et M. de-Mazières est le mieux placé pour en juger. Concernant son recours à la collaboration d'artistes, il faut rappeler que tous les architectes sont des artistes plasticiens. Partant de cela, Faraoui a donc fait appel à des artistes, ne serait-ce que parce qu'il a suivi une formation dans les beaux arts. Tout son travail atteste d'ailleurs de sa créativité artistique.
Abdallah Ibrahim El Haimer : C'est un patrimoine national. Faraoui a tout apporté à l'architecture marocaine. Il a été le premier marocain à étudier l'architecture durant les années 50. C'est un pionnier dans son genre .On peut dire que son travail a imprégné l'architecture marocaine et qu'il a permis un brassage entre la modernité et l'architecture traditionnelle.
D'après-vous, quelles seraient les influences qu'il a subies et a-t-il réellement influencé l'architecture marocaine ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : Malheureusement, seul feu Farraoui pourrait déterminer les influences qu'il a subies. Néanmoins on peut dire qu'il a été influencé par tous les grands mouvements de son époque . Il a vécu l'ère Zévaco et celle des grands artistes des années 50 .Devant ce genre de grands architectes, on ne peut qu'être influencé par leur génie. Il n'en demeure pas moins que le cas Faraoui est un cas d'école pour les architectes qui se sont installés après lui .D'ailleurs beaucoup d'entre eux se sont inspirés de lui et de son école, celle des Beaux arts de Paris, avant de créer leurs propres architectures
D'inspiration moderne, la production du cabinet Faraoui -de Mazières s'est également inspirée de l'architecture traditionnelle, notamment celles des ksours pour la conception de certains hôtels et Kelaât Mgouna, à Taliouine et à Boulmane Dadès. Est-ce parce que l'architecture prè-saharienne s'adapte mieux à la modernité que l'architecture d'inspiration arabo-andalouse ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : Effectivement, l'architecture près-saharienne inspire tous les grands architectes. M. Faraoui a d'ailleurs longtemps habité dans une maison traditionnelle à Oukimeden. L'architecture du Sud constitue une source d'inspiration pour toutes les grandes écoles de ce domaine comme celle de Ricardo Bofill. De par ses origines, feu Faraoui s'est également beaucoup inspiré de l'architecture arabo-andalouse.
Une expérience comme celle du cabinet Faraoui-de-Mazières a-t-elle fait des émules ? Y a-t-il beaucoup d'hommes de l'art qui se sont mis en association au sein de cabinets d'architectes ?
Abdallah Ibrahim El Haimer : Le cabinet Faraoui-de-Mazières a certainement fait des émules et M. de-Mazières est le mieux placé pour en juger. Concernant son recours à la collaboration d'artistes, il faut rappeler que tous les architectes sont des artistes plasticiens. Partant de cela, Faraoui a donc fait appel à des artistes, ne serait-ce que parce qu'il a suivi une formation dans les beaux arts. Tout son travail atteste d'ailleurs de sa créativité artistique.
