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Accord sur les questions fondamentales : dialogue inter-palestinien à Damas

Le dialogue palestinien a avancé d'un cran avec la rencontre du nouveau chef de l'OLP, Mahmoud Abbas, à Damas avec l'opposition radicale, dont certains mouvements ont affirmé adhérer désormais à l'objectif de l'Autorité palestinienne d'établir un Etat en

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M. Abbas a examiné avec Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, Ramadan Challah, chef du Jihad islamique, et celui du FPLP-CG, Ahmad Jibril, «les moyens de rétablir l'union nationale», selon l'entourage du chef de l'OLP.

Candidat à l'élection présidentielle du 9 janvier qui doit désigner un successeur à Yasser Arafat décédé le 11 novembre, M. Abbas a été sondé sur son programme et sur les moyens de réactiver les institutions de l'OLP, selon une source au FPLP-CG.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Nabil Chaath, qui accompagne M. Abbas, a affirmé à une chaîne satellitaire arabe que «le dialogue palestinien se poursuivra à l'intérieur (dans les territoires occupés) car il n'existe pas de différence entre ce que le Hamas dit à l'intérieur ou à l'extérieur».

«Il n'y a pas de divergences sur les objectifs: éliminer l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza, édifier un Etat palestinien indépendant avec Al Qods comme capitale et résoudre la question des réfugiés sur la base de la résolution 194 de l'Onu» stipulant leur droit au retour, a soutenu M. Chaath.

Pour Maher Taher, dirigeant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) dont le chef Ahmad Saadat est en prison à Jéricho (Cisjordanie), «le dialogue palestinien doit se poursuivre à l'intérieur».

«L'établissement d'un Etat palestinien et le droit au retour sont devenus des objectifs communs à toutes les forces nationales et islamiques», a dit à l'AFP M. Taher, qui a rencontré M. Abbas mardi à Damas.

Talal Nagi, numéro deux du FPLP-CG, estime également que «désormais, tous les Palestiniens, y compris ceux du Hamas, épousent ces objectifs». Mais le Hamas sème la confusion et n'exprime pas clairement, selon lui, ses idées.

De fait, le mouvement a appelé au boycottage de l'élection du 9 janvier «qui ne traduit pas les aspirations du peuple» et n'a pas annoncé la fin de son opposition aux accords israélo-palestiniens d'Oslo (1993) sur l'autonomie palestinienne.

Un responsable du Front démocratique de libération de la Palestine, qui présente un candidat à l'élection présidentielle, a indiqué sous le couvert de l'anonymat que son chef Nayef Hawatmeh, basé à Damas, devait s'entretenir avec M. Abbas.

Damas a récemment mis dans l'ombre les organisations qualifiées de «terroristes» par les Américains: le Hamas, le Jihad islamique, le FPLP et le FPLP-CG, basées en Syrie, mais qui sont actives dans les territoires palestiniens.
La réunification des rangs palestiniens dans le cadre de l'OLP semble être encouragée par Damas, qui compose désormais avec la direction palestinienne après avoir farouchement combattu Yasser Arafat.

«Nous espérons que le dialogue palestinien aboutira car il répond aux intérêts nationaux du peuple palestinien. C'est également une demande syrienne», avait affirmé lundi le chef de la diplomatie syrienne Farouk Al-Chareh, à l'issue de son entretien avec M. Abbas.
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