Lors de ce point de presse, les intervenants ont tous mis l'accent sur le manque d'une politique de protection et de développement des espaces verts au niveau de la métropole. A ce sujet, M. Abderrahim Lahlou, économiste et directeur de la revue Pollution et Environnement, a appelé à l'implication de tous les citoyens dans la réhabilitation des espaces verts. Il a même appelé à l'instauration d'une commission dite «Dirham vert » de façon à ce que chaque citoyen verse annuellement un DH au profit de l'environnement. La somme rassemblée, dit-il, servira à l'entretien ou à la création de nouveaux écrins de verdure.
Les autres intervenants ont également souligné que le manque d´entretien et de protection des espaces plantés provoquent une dégradation rapide de ces parcs. Comme tout le monde peut le constater, l'ensemble de ces jardins sont complètement délaissés. La commune urbaine, parrain de ces espaces, n'a pas pu développer une approche d'ensemble pour la gestion de ces lieux de façon à redonner à la ville son lustre d'antan.
Il suffit de visiter aujourd'hui, le parc de la Ligue arabe, de Murdoch ou de Sindibad pour se rendre compte que les lieux ressemblent plus à des décharges publiques plutôt qu'à des espaces de balade et de détente. La régression des espaces verts a eu pour conséquence la diminution du ratio en espace vert par habitant.
Celui-ci ne dépasse pas actuellement un mètre carré par habitant, ce qui est loin des normes reconnues par l'OMS et qui sont de l'ordre de 20 m2 par habitant.
Ce ratio est même loin, très loin de beaucoup d'autres pays, notamment la Tunisie qui a un ratio des espaces verts par habitant de l'ordre de 8,54m2.
Les quelque 3.520 ha d'espaces verts de la métropole y compris les deux forêts de Bouskoura et de Oued El Maleh ne bénéficient plus d'aucune attention particulière de la part de la commune urbaine qui assiste, jour après jour, à la dégradation de ce patrimoine.
Et du coup, ces lieux de détente sont devenus un refuge des délinquants pour sniffer la colle. Certains d'entre eux sont devenus même des dépotoirs d'ordures. Ces lieux que l'on fréquente à tout âge de la vie ont perdu au fil des années leur lustre d'antan. Ceci étant, le nouveau conseil de la ville doit retrousser ses manches et passer vite à l'action pour sauver les poumons de la ville.
La tâche est immense et elle ne peut pas se réaliser sans la mise en place d'une vraie politique de protection de l'environnement.
Ladite politique doit être le résultat d'une planification remarquable puisque les espaces verts ne sont pas à l'abri des pressions urbaines (développement de la ville). Il faudra les gérer attentivement et les protéger pour les prochaines générations.
Les autres intervenants ont également souligné que le manque d´entretien et de protection des espaces plantés provoquent une dégradation rapide de ces parcs. Comme tout le monde peut le constater, l'ensemble de ces jardins sont complètement délaissés. La commune urbaine, parrain de ces espaces, n'a pas pu développer une approche d'ensemble pour la gestion de ces lieux de façon à redonner à la ville son lustre d'antan.
Il suffit de visiter aujourd'hui, le parc de la Ligue arabe, de Murdoch ou de Sindibad pour se rendre compte que les lieux ressemblent plus à des décharges publiques plutôt qu'à des espaces de balade et de détente. La régression des espaces verts a eu pour conséquence la diminution du ratio en espace vert par habitant.
Celui-ci ne dépasse pas actuellement un mètre carré par habitant, ce qui est loin des normes reconnues par l'OMS et qui sont de l'ordre de 20 m2 par habitant.
Ce ratio est même loin, très loin de beaucoup d'autres pays, notamment la Tunisie qui a un ratio des espaces verts par habitant de l'ordre de 8,54m2.
Les quelque 3.520 ha d'espaces verts de la métropole y compris les deux forêts de Bouskoura et de Oued El Maleh ne bénéficient plus d'aucune attention particulière de la part de la commune urbaine qui assiste, jour après jour, à la dégradation de ce patrimoine.
Et du coup, ces lieux de détente sont devenus un refuge des délinquants pour sniffer la colle. Certains d'entre eux sont devenus même des dépotoirs d'ordures. Ces lieux que l'on fréquente à tout âge de la vie ont perdu au fil des années leur lustre d'antan. Ceci étant, le nouveau conseil de la ville doit retrousser ses manches et passer vite à l'action pour sauver les poumons de la ville.
La tâche est immense et elle ne peut pas se réaliser sans la mise en place d'une vraie politique de protection de l'environnement.
Ladite politique doit être le résultat d'une planification remarquable puisque les espaces verts ne sont pas à l'abri des pressions urbaines (développement de la ville). Il faudra les gérer attentivement et les protéger pour les prochaines générations.
