Ainsi, la préfecture d'Anfa connaîtra bientôt la réalisation de grands projets dont l'Avenue Royale, le grand théâtre, l'aménagement de la place des Nations unies et le réaménagement du parc de la Ligue Arabe, ainsi que l'aménagement de la Corniche et de la Médina et la construction du port de plaisance.
Pour réaliser l'Avenue Royale, la Société nationale d'aménagement communal (Sonadac) compte lancer dans les jours qui viennent des appels d'offres concernant les projets prévus sur la bande située entre la mosquée Hassan II et le phare d'El Hank.
A rappeler que pour faire activer les travaux, S.M. le Roi Mohammed VI avait fait débloquer au fond Hassan II pour le développement, une somme considérable pour la réalisation du transfert des habitants.
Chargée de réaliser l'ouverture d'artères nouvelles pour désenclaver et revaloriser l'ancienne médina, la société a été visiblement dépassée par ce projet dont la concrétisation s'est révélée d'une très grande complexité. Il bute sur le relogement de 12.000 familles. À ce jour, seules 1969 d'entre elles ont été relogées. Force est de constater que de grands projets n'ont pas encore permis de structurer le développement urbain.
C'est le cas de la restructuration et de l'aménagement du centre urbain à partir de la Mosquée Hassan II qui devait servir de pivot pour créer une esplanade et une grande avenue de 60 mètres de large jalonnée de grands équipements (Palais des Congrès et théâtre) qui devrait être le véritable axe de la recomposition urbaine. L'aménagement de l'avenue Mohammed VI n'est plus à l'ordre du jour à cause du manque d'appoints financiers et des mécanismes de sa réalisation. C'est le cas aussi du projet de réalisation d'un centre d'affaires signalé dans les documents de l'urbanisme de l'Agence urbaine de Casablanca.
Celle-ci a été créée en 1984 pour assurer la mise en oeuvre du SDAU (Schéma directeur d'aménagement urbain). Ce dernier, approuvé en mai 1985, devait répondre aux objectifs de corriger les tendances naturelles du développement urbain de la ville vers le sud et de répartir les fonctions centrales en créant des pôles secondaires autour des nouveaux complexes administratifs.
Il devait aussi chercher à réduire la ségrégation entre l'habitat et les activités en procédant à une meilleure répartition des zones industrielles et à assurer l'efficacité des transports collectifs en modernisant et développant le parc d'autobus et en utilisant comme desserte urbaine la voie ferrée existante. Il devait également mettre en place les moyens de gestion et de contrôle du développement urbain par l'établissement et l'exécution des documents d'urbanisme et par l'adoption d'une politique foncière appropriée.
Le pari retenu consiste à restructurer la ville en renforçant l'armature existante, et à privilégier le développement suivant un schéma linéaire parallèle à la côte en direction de Mohammedia.
Il renforce ainsi la puissance portuaire de l'agglomération en reliant les deux ports, dont le trafic global dépasse 20 millions de tonnes. L'objectif principal vise à relier de façon intime Casablanca à Mohammedia au nord et vers le sud à des sites plus touristiques, tout en s'appuyant sur l'aéroport Mohammed V.
Il ne néglige pas pour autant la préservation d'une zone rurale proche et prévoit aussi la défense de l'environnement, améliorée grâce à un large programme de plantation. La zone de portée du SDAU s'étend sur 102.000 ha le long de la côte et vers l'intérieur, englobant une vaste zone rurale de plus de 80.000 ha dont l'activité agricole, renforcée par des zones artisanales, devait être préservée et servir de poumon vert à la grande agglomération grâce à des plantations.
Le schéma projetait de porter le nombre d'emplois à plus de 400.000 grâce à la création de 800 ha de zones industrielles exclusivement réservées à cette activité et grâce à une superficie de même ordre réservée à de petits ateliers dispersés dans les lotissements prévus pour l'habitat.
En ce qui concerne l'habitat, le schéma avait prévu de développer surtout les habitations économiques avec des lots de 80 à 120 m, suivant la structure de la famille. Les lotissements économiques concernaient plus des deux tiers des besoins de la construction, le reste se répartissant entre des immeubles (30%) et des villas (3%). Toutefois, les problèmes vécus par les habitants dans les années précédentes sont toujours vécus par ceux d'aujourd'hui. Les mauvaises conditions d'habitat et le sous-équipement d'un grand nombre de quartiers constituent le problème majeur de l'agglomération.
Pour réaliser l'Avenue Royale, la Société nationale d'aménagement communal (Sonadac) compte lancer dans les jours qui viennent des appels d'offres concernant les projets prévus sur la bande située entre la mosquée Hassan II et le phare d'El Hank.
A rappeler que pour faire activer les travaux, S.M. le Roi Mohammed VI avait fait débloquer au fond Hassan II pour le développement, une somme considérable pour la réalisation du transfert des habitants.
Chargée de réaliser l'ouverture d'artères nouvelles pour désenclaver et revaloriser l'ancienne médina, la société a été visiblement dépassée par ce projet dont la concrétisation s'est révélée d'une très grande complexité. Il bute sur le relogement de 12.000 familles. À ce jour, seules 1969 d'entre elles ont été relogées. Force est de constater que de grands projets n'ont pas encore permis de structurer le développement urbain.
C'est le cas de la restructuration et de l'aménagement du centre urbain à partir de la Mosquée Hassan II qui devait servir de pivot pour créer une esplanade et une grande avenue de 60 mètres de large jalonnée de grands équipements (Palais des Congrès et théâtre) qui devrait être le véritable axe de la recomposition urbaine. L'aménagement de l'avenue Mohammed VI n'est plus à l'ordre du jour à cause du manque d'appoints financiers et des mécanismes de sa réalisation. C'est le cas aussi du projet de réalisation d'un centre d'affaires signalé dans les documents de l'urbanisme de l'Agence urbaine de Casablanca.
Celle-ci a été créée en 1984 pour assurer la mise en oeuvre du SDAU (Schéma directeur d'aménagement urbain). Ce dernier, approuvé en mai 1985, devait répondre aux objectifs de corriger les tendances naturelles du développement urbain de la ville vers le sud et de répartir les fonctions centrales en créant des pôles secondaires autour des nouveaux complexes administratifs.
Il devait aussi chercher à réduire la ségrégation entre l'habitat et les activités en procédant à une meilleure répartition des zones industrielles et à assurer l'efficacité des transports collectifs en modernisant et développant le parc d'autobus et en utilisant comme desserte urbaine la voie ferrée existante. Il devait également mettre en place les moyens de gestion et de contrôle du développement urbain par l'établissement et l'exécution des documents d'urbanisme et par l'adoption d'une politique foncière appropriée.
Le pari retenu consiste à restructurer la ville en renforçant l'armature existante, et à privilégier le développement suivant un schéma linéaire parallèle à la côte en direction de Mohammedia.
Il renforce ainsi la puissance portuaire de l'agglomération en reliant les deux ports, dont le trafic global dépasse 20 millions de tonnes. L'objectif principal vise à relier de façon intime Casablanca à Mohammedia au nord et vers le sud à des sites plus touristiques, tout en s'appuyant sur l'aéroport Mohammed V.
Il ne néglige pas pour autant la préservation d'une zone rurale proche et prévoit aussi la défense de l'environnement, améliorée grâce à un large programme de plantation. La zone de portée du SDAU s'étend sur 102.000 ha le long de la côte et vers l'intérieur, englobant une vaste zone rurale de plus de 80.000 ha dont l'activité agricole, renforcée par des zones artisanales, devait être préservée et servir de poumon vert à la grande agglomération grâce à des plantations.
Le schéma projetait de porter le nombre d'emplois à plus de 400.000 grâce à la création de 800 ha de zones industrielles exclusivement réservées à cette activité et grâce à une superficie de même ordre réservée à de petits ateliers dispersés dans les lotissements prévus pour l'habitat.
En ce qui concerne l'habitat, le schéma avait prévu de développer surtout les habitations économiques avec des lots de 80 à 120 m, suivant la structure de la famille. Les lotissements économiques concernaient plus des deux tiers des besoins de la construction, le reste se répartissant entre des immeubles (30%) et des villas (3%). Toutefois, les problèmes vécus par les habitants dans les années précédentes sont toujours vécus par ceux d'aujourd'hui. Les mauvaises conditions d'habitat et le sous-équipement d'un grand nombre de quartiers constituent le problème majeur de l'agglomération.
