Cinq des six plages de la préfecture de Skhirat-Témara (Harhoura, Val d'or, Témara, Skhirat, Sable d'Or et Aïn Atiq) sont considérées par le rapport élaboré cette année par le Secrétariat d'Etat Chargé de l'Environnement et le Ministère de l'Équipement et des Transports comme conformes à la norme. Les estivants peuvent y baigner sans courir le risque de contracter des maladies.
Sur une échelle de quatre niveaux A, B, C et D, la plage de Skhirat (municipalité de Skhirat) et la plage Ain Atig (municipalité Ain Atig) sont classées au niveau A, alors que la plage Aïn Atiq ( municipalité de Aïn Atiq), les plages Sable d'Or, Harhoura, la plage Val d'or ( municipalité Harhoura) sont classées au niveau B.
Seule la plage de Témara (municipalité de Harhoura) est classée non conformes à la norme et donc impropre à la baignade.
Il convient de préciser à ce propos que le niveau A correspond aux eaux de baignade de bonne qualité et que le niveau B correspond aux eaux de baignade de qualité moyenne. Les niveaux C et D correspondent respectivement, aux eaux momentanément polluées et aux eaux de mauvaise qualité. Les eaux de baignade de cinq des six plages de Skhirat-Témara sont, par conséquent, ou bien de bonne qualité ou bien de qualité moyenne.
Comparativement à l'année dernière, on peut dire que globalement la qualité des eaux s'est améliorée dans certaines plages et s'est dégradée dans d'autres. En effet, la plage de Temara, classée la saison dernière dans la catégorie B (de qualité moyenne) est classée cette année dans la catégorie c (momentanément polluée). De même, la plage "Sables d'or" classée la saison dernière dans la catégorie A est classée cette saison dans la catégorie B. La qualité des eaux de baignade à Harhoura, Val d'Or, Skhirat est restée inchangée : de qualité moyenne pour la première et la deuxième plage et de bonne qualité pour la troisième. La qualité assez bonne des eaux de baignades peut être expliquée par les efforts fournis par les collectivités locales, par certains opérateurs économiques et sponsors ainsi que par l'engagement de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement.
La convention signée l'année passée entre cette Fondation, la municipalité de Skhirat et la Société Delta Holding relative à la propreté, à l'équipement et à l'entretien de la partie nord de la plage de Skhirat est significative à ce titre.
Selon le même rapport, les campagnes de mesures et les analyses ont été réalisées conjointement par le Laboratoire Public d'Essai et d'Analyses ( LPEE) par l'intermédiaire du Centre d'Etudes et de Recherches de l'Environnement et de la pollution ( CEREP) pour le compte du ministère de l'équipement et des transports et par le Laboratoire National de l'Environnement relevant du secrétariat d'Etat Chargé de l'Environnement.
Pour cette saison, ces campagnes ont été effectuées entre le mois de mai 2003 et février 2004. Elles ont concerné 36 stations ( trois stations pour chacune des six plages de la préfecture) et permis de faire quelque 84 prélèvements.
L'appréciation de la qualité des eaux au niveau des six plages a été faite sur la base de la norme marocaine de surveillance de la qualité des eaux de baignade (NM 03.7.20) Mais la fréquence des campagnes de prélèvements et d'analyses a été fixée suivant la norme marocaine, les normes internationales et les directives de l'OMS-PNUE applicable à la surveillance sanitaire des eaux de baignade.
Le choix des stations de surveillance a été fait sur la base de critères comme la densité journalière des baigneurs et la présence d'une source de pollution susceptible d'affecter la qualité des eaux de baignades ( rejet d'eaux usées, décharges d'ordures, embouchure d'une rivière..). Il a été fait également, tout comme la fréquence d'échantillonnage, à la lumière des résultats obtenus lors de la précédente campagne.
