Menu
Search
Jeudi 25 Décembre 2025
S'abonner
close
Jeudi 25 Décembre 2025
Menu
Search

Association pour le développement et l'aide au Maroc : pour l’amour du pays

Vu la situation difficile des Marocains, des jeunes issus de la troisième génération de l’immigration en France, ont décidé de créer, l’Association pour le développement et l'aide au Maroc, afin de coordonner les besoins de la société civile d

No Image
«Nous sommes partis d’un constat, l'extrême précarité, dans laquelle se trouvent des millions de Marocains. A l’étranger, tout comme au pays, nous avons malheureusement entendu beaucoup de critiques et avons découvert une certaine ignorance, des réalités de ce pays et des initiatives existantes. Jeunes issus de l’immigration, nous avons souhaité faire connaître ceux qui s’investissent pour contribuer au développement du Maroc», explique Dounia Bensouda, présidente de l’Association pour le développement et l'aide au Maroc (ADAM) installée à Paris.


Cette association, qui a choisi pour vocation d’informer, propose régulièrement sur son site (http://asso.adam.free.fr) une revue de presse sur le monde associatif, dans sa rubrique «Info», ainsi qu’un annuaire des associations. Elle relaie, également, sur son site Internet les demandes d’aide pour les transmettre aux personnes concernées. «C’est ainsi que nous avons, par exemple, mis en contact une association marocaine avec un infirmier suisse, spécialisé dans la prise en charge des handicapés et qui a passé l’année dernière, dix jours au Maroc, pour apporter ses conseils à des monitrices», ajoute-t-elle.

Pour le moment, l’ADAM a choisi deux petites associations locales au Maroc, avec lesquelles elle entretient un contact régulier. Il s’agit de l’association «Attadamoun» à Demnate, qui gère un centre d’éducation pour enfants handicapés et l’association «Adoua Tazert Glaoua», à Tazert, qui forme, les femmes du village, à la broderie.

Enfin, l’ADAM reçoit régulièrement des messages d’étudiants, d’éducateurs et de professeurs souhaitant se rendre au Maroc, en tant que bénévoles, pour contribuer à la mise en place ou au développement d’un projet, mais les structures d’accueil sur place restent insuffisantes. «Nous n’avons à ce jour, malheureusement, pas encore de contacts avec des structures marocaines, suffisamment organisées, pour accueillir de manière efficace ces bonnes volontés. C’est notre espoir, de pouvoir en faire plus, dans ce domaine, à l’avenir», conclut Mme Bensouda.

L’association «Adoua Tazert Glaoua»
Cette association est située à Tazert, unvillage berbère d’environ 3.600 habitants, situé au pied du Grand Atlas à 60 km à l’est de Marrakech.
Les hommes sont à 80% analphabètes et travaillent dans les grandes villes de manière précaire. Les femmes restent au village, et sont analphabètes pour 90% d’entre elles.

Il y a actuellement 2 petites écoles primaires à Tazert.
Depuis un peu plus d’un an, l’association a créé un atelier de broderie. Les femmes y apprennent différents ouvrages : broderie, tricot, confection de djellabas… Elles s’efforcent de faire fonctionner l’atelier grâce à la vente de leur production. Cela leur permet aussi de se retrouver, se soutenir, et gagner un peu d’argent.

L’association " Adoua Tazert Glaoua " bénéficie également du soutien des religieuses d’un monastère voisin.
Lisez nos e-Papers