C’est pour transformer la culture qui règne dans des bidonvilles, d’une logique où les individus se considèrent comme victimes privées de tout espoir, vers une logique de confiance, de citoyenneté et de responsabilité sociale, qu’un programme a été initié en octobre 2002 par l’ONG internationale Search For Common Ground (SFCG), en partenariat avec le Holding d’Aménagement Al Omrane et le soutien de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) pour aboutir à la naissance du Centre communautaire de Sidi Yahia du Gharb. Un espace à partir duquel des initiatives citoyennes à caractère communautaire peuvent être discutées et développées, dans un cadre associatif. “ Nous avons l’idée de transposer cette expérience. Mais pour le moment aucun projet n’est arrêté ”, explique Monica Stein-Olson, nouvelle directrice des programmes de l’USAID au Maroc.
Ce programme qui a fait appel aux méthodes participatives et de collaboration dans le domaine du développement social répond aux grands problèmes dont souffrent les jeunes des douars. “ Les bidonvilles ont grandement besoin de projets de développement dans le but de construire des communautés saines disposant d’un plus grand degré de dignité. Or, par le passé, les différentes initiatives de restructuration de bidonvilles n’ont pas toujours apporté les résultats escomptés, notamment du fait de l’absence de mesures d’appropriation permettant aux communautés concernées d’être considérées en tant que partenaires à part entière. Aujourd’hui, nous constatons toutefois une évolution réelle à ce niveau étant donné que l’approche participative et de collaboration a nettement démontré ses résultats positifs ”, lance Abou El Mahassine Fassi-Fihri, chargé des programmes à SFCG au Maroc.
D’autre part, cette expérience sociale à Sidi Yahia du Gharb a abouti à la création d’une série d’activités culturelles et éducatives. “ Nous avons lancé une session de formation en alphabétisation en septembre dernier au profit de 40 femmes sur une période de trois mois. Cette formation représente un projet pilote susceptible d’évoluer afin d’inclure d’autres bénéficiaires. Par ailleurs, la formation en informatique touche à sa fin après un an et demi de cours en informatique pour les enfants, les adultes et les femmes ”, indique Khalissa Kettabi, secrétaire générale de l’association Collaboration pour le développement qui a pris en charge le fonctionnement du centre.
Un couronnement d’un programme de deux années visant essentiellement à créer un modèle de collaboration entre divers acteurs de développement.
Ce programme qui a fait appel aux méthodes participatives et de collaboration dans le domaine du développement social répond aux grands problèmes dont souffrent les jeunes des douars. “ Les bidonvilles ont grandement besoin de projets de développement dans le but de construire des communautés saines disposant d’un plus grand degré de dignité. Or, par le passé, les différentes initiatives de restructuration de bidonvilles n’ont pas toujours apporté les résultats escomptés, notamment du fait de l’absence de mesures d’appropriation permettant aux communautés concernées d’être considérées en tant que partenaires à part entière. Aujourd’hui, nous constatons toutefois une évolution réelle à ce niveau étant donné que l’approche participative et de collaboration a nettement démontré ses résultats positifs ”, lance Abou El Mahassine Fassi-Fihri, chargé des programmes à SFCG au Maroc.
D’autre part, cette expérience sociale à Sidi Yahia du Gharb a abouti à la création d’une série d’activités culturelles et éducatives. “ Nous avons lancé une session de formation en alphabétisation en septembre dernier au profit de 40 femmes sur une période de trois mois. Cette formation représente un projet pilote susceptible d’évoluer afin d’inclure d’autres bénéficiaires. Par ailleurs, la formation en informatique touche à sa fin après un an et demi de cours en informatique pour les enfants, les adultes et les femmes ”, indique Khalissa Kettabi, secrétaire générale de l’association Collaboration pour le développement qui a pris en charge le fonctionnement du centre.
Un couronnement d’un programme de deux années visant essentiellement à créer un modèle de collaboration entre divers acteurs de développement.
