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Peut-être, mais Cap Royal, premier événement de ce type au Maroc, affiche de louables ambitions : relier, via un nouveau défi, deux rives de la Méditerranée et deux continents et faire entrer le Royaume du Maroc dans le monde de la voile.
La deuxième édition de Cap Royal a été lancée lors d'une conférence de presse, la semaine dernière, à l'ambassade du Maroc à Paris en marge du Salon nautique qui bat son plein jusqu'au 13 décembre. " En cette période troublée, Cap Royal a une mission de paix, a tenu à rappeler Moulay Abbès Kadiri, chef de mission adjoint à l'ambassade. C'est aussi une magnifique performance sportive que des hommes hors du commun ont tentée pour la première fois l'année dernière", a-t-il ajouté.
Cette course en équipage, porteuse d'un "message d'amitié", doit relier, " dans un esprit de noblesse sportive", quatre monarchies (Maroc, Espagne, Grande-Bretagne et Monaco) de Tanger à Monaco, avec des marques de parcours à Gibraltar puis à Sotogrande et une escale à Palma de Majorque. Pour l'édition 2004, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sept yachts classiques avaient prévu de tenter l'aventure.
Chiffre honorable car il n'existerait dans le monde qu'une centaine de ces grands voiliers aux intérieurs aménagés en salons chics et aux magnifiques gréements pouvant utiliser jusqu'à un hectare de voile. Mais en raison des attentats de Madrid, six participants se sont désistés pour n'en laisser qu'un prendre la mer.
Sans concurrent, le yacht amiral Eleonora n'en a pas moins inauguré le parcours pour inscrire un temps de référence de 5 jours, 7 heures, 18 minutes et 50 secondes. Un nouveau record à la voile.
Cinq embarcations se seraient déjà inscrites pour la compétition 2005. Prévue en juin, celle-ci sera parrainée par Marc Pajot, navigateur qui s'est illustré pendant plus de vingt-cinq ans dans le monde du yachting en décrochant plusieurs fois les titres de champion du monde et de France.
Concernant des bateaux dont la coque est supérieure à 16 mètres, Cap Royal est ouverte aux yachts d'époque, construits avant 1949, aux yachts classiques construits avant décembre 1975, aux yachts " Spirit of Tradition " construits à partir de 1970 et aux monocoques à partir de trois demandes d'inscription.
Le vainqueur en temps réel (toutes classes confondues) se verra remettre le "Trophée Cap Royal" et les vainqueurs des catégories yachts d'époque, yachts classiques, "Spirit of Tradition" et voiliers de plus de 16 mètres, un " Prix Cap Royal 2005".
Développer la plaisance au Maroc
" Il faut faire du Détroit un lieu de rencontre pour les navigateurs ", a défendu Roselyne Zander-Mercier, présidente et membre fondateur de Cap Royal. C'est l'un des objectifs de cette course qui a permis à l'entreprise marocaine organisatrice de l'événement, Co & Co développement, d'inscrire le Royaume au Comité international de la Méditerranée. Présidée par S.A.S. le Prince Albert de Monaco, cette instance nautique réunit, entre autres, Monaco, l'Espagne, l'Italie, la France, la Grèce, et Malte.
"Peuple de terriens, le Maroc tourne le dos à la mer, a regretté Roselyne Zander-Mercier qui est née dans le Royaume, vit et travaille à Rabat où elle a conçu Cap Royal, " l'aboutissement d'une vie". 3500 kilomètres de côtes dont 420 en Méditerranée mais pas d'infrastructures dignes de ce nom pour accueillir des bateaux de plaisance", a t-elle déploré. Via le "Plan azur 2010", des marinas sont en cours de réalisation à Agadir, Casablanca, Essaouira... "Il est vital pour le tourisme marocain de développer le secteur de la plaisance, a insisté la présidente de la course. Le bassin méditerranéen est engorgé.
Nombreux plaisanciers européens pourraient venir trouver de la place sur les côtes marocaines." Un enjeu que tout le monde a bien à l'esprit : Sa Majesté le Roi Mohammed VI d'abord, qui s'apprêterait à renouveler le patronage accordé à Cap Royal en 2004. Les partenaires institutionnels de la course ensuite, tels que la Marine Royale marocaine, l'Office national marocain du tourisme, la Fédération Royale marocaine de yachting ou l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du nord du Royaume.
En projet également: l'ouverture de la course à d'autres catégories de voiliers de plus de 16 mètres et une régate du Détroit entre Tanger et Sotogrande comptant pour le Championnat d'Espagne et le Championnat d'Andalousie. Son départ devrait d'ailleurs coïncider avec celui de Cap Royal.
La deuxième édition de Cap Royal a été lancée lors d'une conférence de presse, la semaine dernière, à l'ambassade du Maroc à Paris en marge du Salon nautique qui bat son plein jusqu'au 13 décembre. " En cette période troublée, Cap Royal a une mission de paix, a tenu à rappeler Moulay Abbès Kadiri, chef de mission adjoint à l'ambassade. C'est aussi une magnifique performance sportive que des hommes hors du commun ont tentée pour la première fois l'année dernière", a-t-il ajouté.
Cette course en équipage, porteuse d'un "message d'amitié", doit relier, " dans un esprit de noblesse sportive", quatre monarchies (Maroc, Espagne, Grande-Bretagne et Monaco) de Tanger à Monaco, avec des marques de parcours à Gibraltar puis à Sotogrande et une escale à Palma de Majorque. Pour l'édition 2004, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sept yachts classiques avaient prévu de tenter l'aventure.
Chiffre honorable car il n'existerait dans le monde qu'une centaine de ces grands voiliers aux intérieurs aménagés en salons chics et aux magnifiques gréements pouvant utiliser jusqu'à un hectare de voile. Mais en raison des attentats de Madrid, six participants se sont désistés pour n'en laisser qu'un prendre la mer.
Sans concurrent, le yacht amiral Eleonora n'en a pas moins inauguré le parcours pour inscrire un temps de référence de 5 jours, 7 heures, 18 minutes et 50 secondes. Un nouveau record à la voile.
Cinq embarcations se seraient déjà inscrites pour la compétition 2005. Prévue en juin, celle-ci sera parrainée par Marc Pajot, navigateur qui s'est illustré pendant plus de vingt-cinq ans dans le monde du yachting en décrochant plusieurs fois les titres de champion du monde et de France.
Concernant des bateaux dont la coque est supérieure à 16 mètres, Cap Royal est ouverte aux yachts d'époque, construits avant 1949, aux yachts classiques construits avant décembre 1975, aux yachts " Spirit of Tradition " construits à partir de 1970 et aux monocoques à partir de trois demandes d'inscription.
Le vainqueur en temps réel (toutes classes confondues) se verra remettre le "Trophée Cap Royal" et les vainqueurs des catégories yachts d'époque, yachts classiques, "Spirit of Tradition" et voiliers de plus de 16 mètres, un " Prix Cap Royal 2005".
Développer la plaisance au Maroc
" Il faut faire du Détroit un lieu de rencontre pour les navigateurs ", a défendu Roselyne Zander-Mercier, présidente et membre fondateur de Cap Royal. C'est l'un des objectifs de cette course qui a permis à l'entreprise marocaine organisatrice de l'événement, Co & Co développement, d'inscrire le Royaume au Comité international de la Méditerranée. Présidée par S.A.S. le Prince Albert de Monaco, cette instance nautique réunit, entre autres, Monaco, l'Espagne, l'Italie, la France, la Grèce, et Malte.
"Peuple de terriens, le Maroc tourne le dos à la mer, a regretté Roselyne Zander-Mercier qui est née dans le Royaume, vit et travaille à Rabat où elle a conçu Cap Royal, " l'aboutissement d'une vie". 3500 kilomètres de côtes dont 420 en Méditerranée mais pas d'infrastructures dignes de ce nom pour accueillir des bateaux de plaisance", a t-elle déploré. Via le "Plan azur 2010", des marinas sont en cours de réalisation à Agadir, Casablanca, Essaouira... "Il est vital pour le tourisme marocain de développer le secteur de la plaisance, a insisté la présidente de la course. Le bassin méditerranéen est engorgé.
Nombreux plaisanciers européens pourraient venir trouver de la place sur les côtes marocaines." Un enjeu que tout le monde a bien à l'esprit : Sa Majesté le Roi Mohammed VI d'abord, qui s'apprêterait à renouveler le patronage accordé à Cap Royal en 2004. Les partenaires institutionnels de la course ensuite, tels que la Marine Royale marocaine, l'Office national marocain du tourisme, la Fédération Royale marocaine de yachting ou l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du nord du Royaume.
En projet également: l'ouverture de la course à d'autres catégories de voiliers de plus de 16 mètres et une régate du Détroit entre Tanger et Sotogrande comptant pour le Championnat d'Espagne et le Championnat d'Andalousie. Son départ devrait d'ailleurs coïncider avec celui de Cap Royal.
