Deux hélicoptères américains se sont écrasés samedi soir dans le sud-ouest de Bagdad, faisant deux morts parmi les soldats à bord, tandis que trois personnes ont été tuées dans de nouveaux raids aériens dans la nuit sur la ville rebelle de Falloujah.
"Deux hélicoptères se sont écrasés dans le sud-ouest de Bagdad vers 20h30 (17h30 GMT) le 16 octobre", a annoncé l'armée américaine dans un communiqué, ajoutant que "deux soldats ont été tués et deux soldats blessés", mais sans préciser si les hélicoptères ont été abattus ou s'ils ont eu un accident.
Samedi, l'armée américaine avait annoncé la mort d'un Marine, de deux soldats et d'un interprète civil tués dans un attentat suicide à la voiture piégée qui s'est produit vendredi contre un convoi militaire américain dans l'ouest de l'Irak. Un autre soldat est mort samedi après avoir été blessé vendredi dans une attaque à la voiture piégée à Mossoul (nord).
Dans la nuit de samedi à dimanche, trois personnes ont été tuées dans des raids aériens américains lancés sur Falloujah, à l'ouest de Bagdad, a annoncé l'hôpital de la ville rebelle.
"Nous avons reçu trois tués", a déclaré à l'AFP le docteur Ali Hayad, de l'hôpital de la ville, encerclée depuis jeudi par des forces américaines et irakiennes.
Les raids ont visé les quartiers de Joulan et d'Askari, selon un correspondant de l'AFP.
L'armée américaine a confirmé, dans un communiqué, avoir lancé un raid contre "un barrage de membres armés du réseau terroriste (d'Abou Moussab) al-Zarqaoui dans le quartier de Joulan samedi vers 22h40 (19h40 GMT)".
"Les terroristes présents à ce barrage étaient armés et l'utilisaient pour interrompre la circulation, intimider les citoyens, interroger et arrêter des civils", ajoute le texte, qualifiant ce barrage "d'important pour la capacité de Zarqaoui de contrôler les entrées et les sorties dans la ville".
L'armée a aussi fait état de "la destruction de deux autres barrages importants" jeudi, dans ce communiqué.
Plus de 1.000 soldats américains, ainsi que des forces irakiennes, se sont déployés jeudi autour de Falloujah, accusée d'abriter le réseau de Zarqaoui qui a revendiqué de nombreux attentats meurtriers et de rapts d'étrangers en Irak.
L'objectif de cette opération est, selon l'armée américaine, de frapper "des éléments terroristes (...) qui voulaient commettre au cours du mois sacré du ramadan des attaques contre les forces de l'ordre irakiennes et des civils innocents".
Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui avait menacé mercredi la ville d'une offensive d'envergure si ses habitants ne livraient pas Zarqaoui et ses hommes.
Un site internet islamiste a publié samedi un communiqué attribué au groupe de Zarqaoui revendiquant la décapitation de 11 policiers et gardes nationaux irakiens à Bagdad. "Rien qu'aujourd'hui, vos frères ont décapité onze apostats (...) liés à la soit disant Garde nationale et aux forces de police", affirme ce communiqué attribué à l'aile militaire de Tawhid wal Jihad (Unicité et guerre sainte), dont l'authenticité ne peut être vérifiée.
Par ailleurs, la Maison Blanche a condamné les attaques perpétrées contre cinq églises dans la capitale irakienne, en soulignant que les rebelles "scellaient leur propre sort" en se mettant à dos la population.
"Nous dénonçons toutes les violences, quelles qu'elles soient, contre le peuple irakien", a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Trent Duffy interrogé par l'AFP.
"Les rebelles assassins scellent leur propre sort en menant ces attaques parce que la grande majorité des Irakiens en ont assez" des violences, a-t-il dit. Samedi à l'aube, des bombes artisanales ont explosé près de cinq églises de la capitale irakienne, provoquant d'importants dégâts dans les édifices, dont un a entièrement brûlé, mais sans faire de victimes.
Ces attaques, qui coïncident avec le début du mois de jeûne musulman du ramadan, ont ravivé les inquiétudes de la petite minorité chrétienne 700.000 personnes, soit 3% des 24 millions d'Irakiens --, qui avait déjà été la cible de violences le 1er août dernier. Six attentats contre des lieux de culte chrétiens avaient alors fait au moins 10 morts et 50 blessés à Bagdad et Mossoul.
"Deux hélicoptères se sont écrasés dans le sud-ouest de Bagdad vers 20h30 (17h30 GMT) le 16 octobre", a annoncé l'armée américaine dans un communiqué, ajoutant que "deux soldats ont été tués et deux soldats blessés", mais sans préciser si les hélicoptères ont été abattus ou s'ils ont eu un accident.
Samedi, l'armée américaine avait annoncé la mort d'un Marine, de deux soldats et d'un interprète civil tués dans un attentat suicide à la voiture piégée qui s'est produit vendredi contre un convoi militaire américain dans l'ouest de l'Irak. Un autre soldat est mort samedi après avoir été blessé vendredi dans une attaque à la voiture piégée à Mossoul (nord).
Dans la nuit de samedi à dimanche, trois personnes ont été tuées dans des raids aériens américains lancés sur Falloujah, à l'ouest de Bagdad, a annoncé l'hôpital de la ville rebelle.
"Nous avons reçu trois tués", a déclaré à l'AFP le docteur Ali Hayad, de l'hôpital de la ville, encerclée depuis jeudi par des forces américaines et irakiennes.
Les raids ont visé les quartiers de Joulan et d'Askari, selon un correspondant de l'AFP.
L'armée américaine a confirmé, dans un communiqué, avoir lancé un raid contre "un barrage de membres armés du réseau terroriste (d'Abou Moussab) al-Zarqaoui dans le quartier de Joulan samedi vers 22h40 (19h40 GMT)".
"Les terroristes présents à ce barrage étaient armés et l'utilisaient pour interrompre la circulation, intimider les citoyens, interroger et arrêter des civils", ajoute le texte, qualifiant ce barrage "d'important pour la capacité de Zarqaoui de contrôler les entrées et les sorties dans la ville".
L'armée a aussi fait état de "la destruction de deux autres barrages importants" jeudi, dans ce communiqué.
Plus de 1.000 soldats américains, ainsi que des forces irakiennes, se sont déployés jeudi autour de Falloujah, accusée d'abriter le réseau de Zarqaoui qui a revendiqué de nombreux attentats meurtriers et de rapts d'étrangers en Irak.
L'objectif de cette opération est, selon l'armée américaine, de frapper "des éléments terroristes (...) qui voulaient commettre au cours du mois sacré du ramadan des attaques contre les forces de l'ordre irakiennes et des civils innocents".
Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui avait menacé mercredi la ville d'une offensive d'envergure si ses habitants ne livraient pas Zarqaoui et ses hommes.
Un site internet islamiste a publié samedi un communiqué attribué au groupe de Zarqaoui revendiquant la décapitation de 11 policiers et gardes nationaux irakiens à Bagdad. "Rien qu'aujourd'hui, vos frères ont décapité onze apostats (...) liés à la soit disant Garde nationale et aux forces de police", affirme ce communiqué attribué à l'aile militaire de Tawhid wal Jihad (Unicité et guerre sainte), dont l'authenticité ne peut être vérifiée.
Par ailleurs, la Maison Blanche a condamné les attaques perpétrées contre cinq églises dans la capitale irakienne, en soulignant que les rebelles "scellaient leur propre sort" en se mettant à dos la population.
"Nous dénonçons toutes les violences, quelles qu'elles soient, contre le peuple irakien", a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Trent Duffy interrogé par l'AFP.
"Les rebelles assassins scellent leur propre sort en menant ces attaques parce que la grande majorité des Irakiens en ont assez" des violences, a-t-il dit. Samedi à l'aube, des bombes artisanales ont explosé près de cinq églises de la capitale irakienne, provoquant d'importants dégâts dans les édifices, dont un a entièrement brûlé, mais sans faire de victimes.
Ces attaques, qui coïncident avec le début du mois de jeûne musulman du ramadan, ont ravivé les inquiétudes de la petite minorité chrétienne 700.000 personnes, soit 3% des 24 millions d'Irakiens --, qui avait déjà été la cible de violences le 1er août dernier. Six attentats contre des lieux de culte chrétiens avaient alors fait au moins 10 morts et 50 blessés à Bagdad et Mossoul.
