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Le mastodonte du Bouregreg s'est distingué déjà du temps de la sécheresse qui a marqué les années 80 quand il lança une vaste campagne médiatique autour de l'économie de l'eau. A la fin des années 90, il adhéra au programme national " Plages propres " initié par la Fondation Mohammed VI pour l'environnement. Il opta d'abord pour la plage d'Al Hoceima puis celle de Rabat et de Bouznika. Un accord de partenariat est signé en 2000 entre l'ONEP, les préfectures respectives des deux villes et la Fondation Mohammed VI, étalé sur 5 ans. Sur la plage de Rabat, l'opérateur public a reconstitué le matelas de sable de la plage érodée par les courants marins après la destruction d'une partie de la jetée.
Le désensablement a favorisé l'apparition de roches qui jonchaient la plage, se dressant en véritables stalagmites menaçantes pour les estivants. Une grande opération de décapage sera réalisée en 2003 dans les délais impartis. Restait alors le chargement des cratères laissés par le décapage. Pour cela, les bennes vont se déployer pour déplacer plus de 10.000 m cube de l'autre rive du fleuve. Ces deux opérations ont coûté la bagatelle de 650.000 DH. L'ONEP en sera récompensé. Il obtint le prix de l'innovation remis en mains propres par S.A.R la Princesse Lalla Hasna.
L'Office menait simultanément une bataille sur un autre front, à la plage de Bouznika. L'objectif avoué était l'obtention du label " Zone Bleue " de la qualité de l'eau. La gageure est relevée.
La grande question avait trait au moyen idoine pour préserver la propreté des lieux. Cet objectif est subordonné à une campagne de sensibilisation des estivants. Pour mieux véhiculer le message, on a choisi un programme de manifestations sportives, culturelles et récréatives étalé sur 2 mois (juillet-août). Or, l'opérateur public n'a pas pour vocation l'animation. Pour cela, il a conclu une convention avec le Club Nautique de la plage de Rabat. M. Hmar Rass, responsable à la direction de la communication de l'Office, invoque les raisons de ce choix : " Ce club dispose d'une notoriété bien établie en matière d'animation et d'encadrement des jeunes.
Son action dépasse le cadre local et s'étend au plan national voire international de par ses nombreuses participations à des compétitions sportives planétaires ". Les deux parties ont paraphé un contrat de partenariat qui s'étale jusqu'en 2005 et pour lequel une enveloppe de 800.000 DH a été budgétisée. Le bilan de cette coopération est positif si l'on juge par le satisfecit de MM. Hmar Erras et de El Abdi Said, secrétaire général du Club Nautique : " Nous sommes satisfaits de ce partenariat qui innove au fil des ans dans l'animation sportive, culturelle et récréative et qui attire l'attention d'un public intéressé lequel devient de plus en plus conscient de l'intérêt à préserver l'environnement". Autant dire que les vertus du sport n'ont pas de frontières.
Le désensablement a favorisé l'apparition de roches qui jonchaient la plage, se dressant en véritables stalagmites menaçantes pour les estivants. Une grande opération de décapage sera réalisée en 2003 dans les délais impartis. Restait alors le chargement des cratères laissés par le décapage. Pour cela, les bennes vont se déployer pour déplacer plus de 10.000 m cube de l'autre rive du fleuve. Ces deux opérations ont coûté la bagatelle de 650.000 DH. L'ONEP en sera récompensé. Il obtint le prix de l'innovation remis en mains propres par S.A.R la Princesse Lalla Hasna.
L'Office menait simultanément une bataille sur un autre front, à la plage de Bouznika. L'objectif avoué était l'obtention du label " Zone Bleue " de la qualité de l'eau. La gageure est relevée.
La grande question avait trait au moyen idoine pour préserver la propreté des lieux. Cet objectif est subordonné à une campagne de sensibilisation des estivants. Pour mieux véhiculer le message, on a choisi un programme de manifestations sportives, culturelles et récréatives étalé sur 2 mois (juillet-août). Or, l'opérateur public n'a pas pour vocation l'animation. Pour cela, il a conclu une convention avec le Club Nautique de la plage de Rabat. M. Hmar Rass, responsable à la direction de la communication de l'Office, invoque les raisons de ce choix : " Ce club dispose d'une notoriété bien établie en matière d'animation et d'encadrement des jeunes.
Son action dépasse le cadre local et s'étend au plan national voire international de par ses nombreuses participations à des compétitions sportives planétaires ". Les deux parties ont paraphé un contrat de partenariat qui s'étale jusqu'en 2005 et pour lequel une enveloppe de 800.000 DH a été budgétisée. Le bilan de cette coopération est positif si l'on juge par le satisfecit de MM. Hmar Erras et de El Abdi Said, secrétaire général du Club Nautique : " Nous sommes satisfaits de ce partenariat qui innove au fil des ans dans l'animation sportive, culturelle et récréative et qui attire l'attention d'un public intéressé lequel devient de plus en plus conscient de l'intérêt à préserver l'environnement". Autant dire que les vertus du sport n'ont pas de frontières.
