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Initiée par le Centre des Etudes anthropologiques et sociologiques (CEAS) relevant de l'IRCAM, cette rencontre constitue le prélude d'un débat national sur les questions de la préservation, la restauration et la réhabilitation du patrimoine, la «folklorisation» des sociétés dites traditionnelles, les difficultés de protection du patrimoine culturel national et les perspectives de son développement.
A l'ouverture de cette rencontre, le directeur du CEAS, M. El Houssine Ouaazzi, a rendu un hommage posthume à l'historien Ali Sedki Azaykou, spécialiste de l'histoire amazighe décédé récemment, dont il a vanté l'engagement en faveur de la culture et du patrimoine amazighe sur les plans de la recherche académique et de la création littéraire.
M. El Houssine a, par la suite, donné lecture d'une allocution au nom du Recteur de l'IRCAM, M. Ahmed Boukous, dans laquelle il a souligné que ce colloque fait partie d'une série de rencontres spécialisées prévues dans le cadre de la politique d'ouverture engagée par l'IRCAM, expliquant que cette stratégie vise à associer les chercheurs et spécialistes aux débats des questions auxquelles s'intéresse l'Institut Royal.
Cette orientation, a-t-il indiqué, vise à inciter en fin de compte, les chercheurs membres de l'IRCAM à approfondire davantage le débat sur ces thèmes pour aboutir à des recommandations pratiques et à des propositions pouvant enrichir le cadre juridique régissant ces domaines.
De son côté, l'anthropologue Mustapha Jlok a passé en revue l'histoire de la muséologie à travers les âges et les civilisations, avant de soulever nombre d'interrogations pressantes qui requièrent des réponses urgentes aux problématiques liées à la conservation du patrimoine culturel national.
Le chercheur s'est par ailleurs, interrogé sur les modalités à mettre en place pour pouvoir concilier la volonté de développer le tourisme et le souci de préserver le legs patrimonial local.
M. Jlok a déploré, à ce sujet, les actes de pillage systématique du legs patrimonial par les «ventes illicites» dans les bazars, insistant sur la nécessité d'établir une nette distinction entre «objets patrimoniaux» et «articles d'artisanat».
Les participants au colloque devront dresser l'état des lieux des patrimoines culturel et naturel marocains dans leurs principales dimensions et composantes et examiner les enjeux de la conservation et les perspectives de développement du patrimoine culturel national.
A l'ouverture de cette rencontre, le directeur du CEAS, M. El Houssine Ouaazzi, a rendu un hommage posthume à l'historien Ali Sedki Azaykou, spécialiste de l'histoire amazighe décédé récemment, dont il a vanté l'engagement en faveur de la culture et du patrimoine amazighe sur les plans de la recherche académique et de la création littéraire.
M. El Houssine a, par la suite, donné lecture d'une allocution au nom du Recteur de l'IRCAM, M. Ahmed Boukous, dans laquelle il a souligné que ce colloque fait partie d'une série de rencontres spécialisées prévues dans le cadre de la politique d'ouverture engagée par l'IRCAM, expliquant que cette stratégie vise à associer les chercheurs et spécialistes aux débats des questions auxquelles s'intéresse l'Institut Royal.
Cette orientation, a-t-il indiqué, vise à inciter en fin de compte, les chercheurs membres de l'IRCAM à approfondire davantage le débat sur ces thèmes pour aboutir à des recommandations pratiques et à des propositions pouvant enrichir le cadre juridique régissant ces domaines.
De son côté, l'anthropologue Mustapha Jlok a passé en revue l'histoire de la muséologie à travers les âges et les civilisations, avant de soulever nombre d'interrogations pressantes qui requièrent des réponses urgentes aux problématiques liées à la conservation du patrimoine culturel national.
Le chercheur s'est par ailleurs, interrogé sur les modalités à mettre en place pour pouvoir concilier la volonté de développer le tourisme et le souci de préserver le legs patrimonial local.
M. Jlok a déploré, à ce sujet, les actes de pillage systématique du legs patrimonial par les «ventes illicites» dans les bazars, insistant sur la nécessité d'établir une nette distinction entre «objets patrimoniaux» et «articles d'artisanat».
Les participants au colloque devront dresser l'état des lieux des patrimoines culturel et naturel marocains dans leurs principales dimensions et composantes et examiner les enjeux de la conservation et les perspectives de développement du patrimoine culturel national.
