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Comédie dramatique la plus attendue : «Le Sourire de Mona Lisa»

C'est en Nouvelle Angleterre, en 1953 que le «Sourire de Mona Lisa» a eu lieu dans la prestigieuse université de Wellesley qui a connu le passage de célèbres étudiantes, comme Hillary Clinton et Madeleine Albright.
La protagoniste de cette comédie dra

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Nous découvrons encore une fois l'actrice la mieux payée de Hollywood dans une nouvelle prestation, complètement différente des précédentes. Après des rôles tournant autour de la working girl, la pretty woman ou la femme romantique, cette fois-ci Julia Roberts rénove et nous offre un rôle où elle s'éloigne de la belle femme écervelée. C'est une intellectuelle qui enseigne dans la prestigieuse université de Wellesley, en Nouvelle Angleterre que nous découvrons dans son nouveau film «le sourire de Mona Lisa». A la sortie de ce film, les critiques sont mitigées, oscillant entre celles qui apprécient cette comédie placée entre la douceur et la rudesse, car le «sourire de Mona Lisa» reprend un vieux concept, à l'époque où les familles aisées préparaient leurs filles à une destinée exclusivement réservée à gérer à bon escient un foyer, dont le maître est le mari qui, lui, a poursuivi des études poussées et jouit d'une brillante carrière.

La classe du professeur est composée de jeunes filles modèles qui connaissent par cœur leurs leçons, et dont le seul désagrément est l'absence du sens de la critique.
L'élève la plus difficile est jouée par Kresten Dunst (Betty) qui ne se préoccupe que de son avenir en tant qu'épouse modèle, prête à faire des enfants et être totalement obéissante à son illustre prochain mari. Malgré des réticences et des tiraillements continuels qui empoisonneront sa vie quotidiennement, le charismatique professeur Katherine Watson est résolue à atteindre un résultat : convaincre à n'importe quel prix ses étudiantes à penser par elles-mêmes et refuser de se faire manipuler par personne pour choisir leur destin. L'autre version de la critique, qualifiée négative car elle met sans hésitation «le sourire de Mona Lisa» dans la catégorie des films qui sont exagérément féministes, défendant que des idées dépassées. Et que «le sourire de Mona Lisa» n'est qu'une reproduction d'un film vieux de 15 ans, celui de «Le cercle des poètes disparus». Le brillant professeur de littérature anglaise, Pr. Keating joué par Robin Williams a été tout simplement troqué contre le rôle de Katherine Watson (Julia Roberts), anticonformiste et défenseur de la liberté de pensée et qui s'avère une farouche féministe de surcroît.

Ni le prestige de l'université, ni la thématique ni l'interprétation de la talentueuse Julia Roberts ont parvenu à convaincre les critiques qui n'hésitent pas à souligner que «Le sourire de Mona Lisa» appartient tout bonnement à la catégorie des productions cinématographiques formatées, dénuées de créativité et de surprise.
Par ailleurs, ce film a été bien reçu par le public, car il met la lumière sur l'engagement de toute une génération, élucidant le combat d'une femme qui tentera de sortir du lot en bouleversant une organisation désuète La belle Julia Roberts (Katherine Watson) qui est également un professeur d'histoire de l'art, non seulement charismatique mais pleine de convictions et de valeurs, ne souhaite qu'une seule chose : pousser les jeunes filles à prendre conscience de la situation et refuser la soumission, même lorsque celle-ci se présente dans un aspect élégant.
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