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L'Irak et les Etats-Unis insistent pour que ces pays "tiennent mieux" leurs frontières avec l'Irak, afin d'empêcher l'infiltration de terroristes venant soutenir une rebellion active.
Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, dont c'est le dernier grand rendez-vous international avant son départ du Département d'Etat, le répétera à nouveau dans les entretiens bilatéraux devait en marge de la conférence, avec le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh et saoudien Saoud el-Fayçal.
La déclaration finale doit en outre symboliser le soutien international donné à la tenue d'élections générales en Irak le 30 janvier, en faisant référence à la résolution du Conseil de sécurité 1546 de juin dernier, pour laquelle ce scrutin est un premier pas vers l'établissement de la démocratie en Irak.
Le texte soulignera que l'occupation de l'Irak a un caractère temporaire, sans cependant fixer de date précise pour le retrait des armées de la coalition militaire dirigée par les Etats-Unis.La conférence de Charm el-Cheikh réunit 20 ministres des affaires étrangères, l'Onu, l'Union européenne, le G8, la Ligue arabe, l'Organisation de la conférence islamique et la troïka arabe chargée du dossier irakien (Bahreïn, Tunisie, Algérie).
L'Iran accepte de coopérer
Mardi matin, en marge de la conférence, le Quartette sur le conflit israélo-palestinien (Etats-Unis, Russie, Onu, Union européenne) tient une réunion «informelle».
Les pays voisins de l'Irak ont donné lundi leur accord au projet de déclaration finale soumis mardi à la conférence internationale à Charm el-Cheikh en Egypte, tandis que l'Iran a dit accepter de coopérer avec son voisin irakien dans le domaine sécuritaire.
«Il y a un accord pour l'adoption de la déclaration (finale) et cela ouvre la voie pour la réunion» de mardi, a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit, après la réunion qui a rassemblé les ministres des Affaires étrangères d'Irak, d'Iran, de Syrie, de Jordanie, de Turquie, d'Arabie saoudite et du Koweït, outre l'Egypte, pays hôte. M. Aboul Gheit a qualifié de «très positive» la réunion, au cours de laquelle, a-t-il ajouté, «il y a eu certaines convergences de vues. Nous avons discuté des élections, de la façon de renforcer la sécurité et d'assurer la participation la plus large aux élections» générales prévues le 30 janvier en Irak.
«Il y a eu une référence au retrait des troupes étrangères et de la manière dont cela se fera. Il y a accord pour une date qui est décembre 2005 et cette date doit être respectée», a-t-il encore dit.
La date de décembre 2005 est mentionnée par la résolution du Conseil de sécurité 1546 votée le 9 juin dernier, comme la limite pour l'achèvement du processus politique de transfert du pouvoir et de la souveraineté aux Irakiens.
La résolution prévoit aussi que le retrait des troupes d'occupation, sous commandement américain, peut intervenir soit à la demande du gouvernement irakien, soit 12 mois après le vote de la 1546. Interrogé sur les positions, lors de la réunion, de la Syrie et de l'Iran, deux pays hostiles à l'occupation américaine de l'Irak, le ministre jordanien des Affaires étrangères Hani Moulki a déclaré que ses homologues de ces pays, Farouk al-Chareh et Kamal Kharazi, avaient «fait des déclarations très positives».
Selon un responsable participant à la réunion, M. Kharazi a accepté l'établissement d'un «mécanisme de coopération sécuritaire bilatéral» avec l'Irak, comme le souhaitait ce pays.
Le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari a annoncé que les ministres de l'Intérieur des pays voisins de l'Irak se réuniraient le 30 novembre à Téhéran. La France «a été entendue» à la conférence sur l'Irak qui va souligner le caractère temporaire de la présence des forces étrangères et appeler à une réunion des forces irakiennes, a déclaré, de son côté, mardi à Charm el Cheikh le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier. «Nous avons été entendus», a déclaré à la presse M. Barnier, quelques heures avant le début de la réunion des ministres des Affaires étrangères pendant laquelle il devait s'exprimer à huis clos devant ses homologues.
«Dans la déclaration à laquelle nous travaillons aujourd'hui, il y a une référence à la résolution 1546 des Nations unies qui fixe le rendez-vous de décembre 2005 pour que soit posée la question du retrait ou du maintien des troupes étrangères qui sont en Irak», a fait valoir le ministre.
M. Barnier a souligné que «pour toutes les communautés irakiennes, l'horizon de ce retrait est important, même s'il n'est pas encore certain, parce que c'est l'horizon de la pleine souveraineté».
En outre, «nous avons été entendus en préparant cette conférence de Charm el-Cheikh, parce que nous avons demandé qu'aussitôt après il y ait une réunion des forces irakiennes qui doivent s'approprier le processus politique», a poursuivi le ministre français.
Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, dont c'est le dernier grand rendez-vous international avant son départ du Département d'Etat, le répétera à nouveau dans les entretiens bilatéraux devait en marge de la conférence, avec le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh et saoudien Saoud el-Fayçal.
La déclaration finale doit en outre symboliser le soutien international donné à la tenue d'élections générales en Irak le 30 janvier, en faisant référence à la résolution du Conseil de sécurité 1546 de juin dernier, pour laquelle ce scrutin est un premier pas vers l'établissement de la démocratie en Irak.
Le texte soulignera que l'occupation de l'Irak a un caractère temporaire, sans cependant fixer de date précise pour le retrait des armées de la coalition militaire dirigée par les Etats-Unis.La conférence de Charm el-Cheikh réunit 20 ministres des affaires étrangères, l'Onu, l'Union européenne, le G8, la Ligue arabe, l'Organisation de la conférence islamique et la troïka arabe chargée du dossier irakien (Bahreïn, Tunisie, Algérie).
L'Iran accepte de coopérer
Mardi matin, en marge de la conférence, le Quartette sur le conflit israélo-palestinien (Etats-Unis, Russie, Onu, Union européenne) tient une réunion «informelle».
Les pays voisins de l'Irak ont donné lundi leur accord au projet de déclaration finale soumis mardi à la conférence internationale à Charm el-Cheikh en Egypte, tandis que l'Iran a dit accepter de coopérer avec son voisin irakien dans le domaine sécuritaire.
«Il y a un accord pour l'adoption de la déclaration (finale) et cela ouvre la voie pour la réunion» de mardi, a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit, après la réunion qui a rassemblé les ministres des Affaires étrangères d'Irak, d'Iran, de Syrie, de Jordanie, de Turquie, d'Arabie saoudite et du Koweït, outre l'Egypte, pays hôte. M. Aboul Gheit a qualifié de «très positive» la réunion, au cours de laquelle, a-t-il ajouté, «il y a eu certaines convergences de vues. Nous avons discuté des élections, de la façon de renforcer la sécurité et d'assurer la participation la plus large aux élections» générales prévues le 30 janvier en Irak.
«Il y a eu une référence au retrait des troupes étrangères et de la manière dont cela se fera. Il y a accord pour une date qui est décembre 2005 et cette date doit être respectée», a-t-il encore dit.
La date de décembre 2005 est mentionnée par la résolution du Conseil de sécurité 1546 votée le 9 juin dernier, comme la limite pour l'achèvement du processus politique de transfert du pouvoir et de la souveraineté aux Irakiens.
La résolution prévoit aussi que le retrait des troupes d'occupation, sous commandement américain, peut intervenir soit à la demande du gouvernement irakien, soit 12 mois après le vote de la 1546. Interrogé sur les positions, lors de la réunion, de la Syrie et de l'Iran, deux pays hostiles à l'occupation américaine de l'Irak, le ministre jordanien des Affaires étrangères Hani Moulki a déclaré que ses homologues de ces pays, Farouk al-Chareh et Kamal Kharazi, avaient «fait des déclarations très positives».
Selon un responsable participant à la réunion, M. Kharazi a accepté l'établissement d'un «mécanisme de coopération sécuritaire bilatéral» avec l'Irak, comme le souhaitait ce pays.
Le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari a annoncé que les ministres de l'Intérieur des pays voisins de l'Irak se réuniraient le 30 novembre à Téhéran. La France «a été entendue» à la conférence sur l'Irak qui va souligner le caractère temporaire de la présence des forces étrangères et appeler à une réunion des forces irakiennes, a déclaré, de son côté, mardi à Charm el Cheikh le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier. «Nous avons été entendus», a déclaré à la presse M. Barnier, quelques heures avant le début de la réunion des ministres des Affaires étrangères pendant laquelle il devait s'exprimer à huis clos devant ses homologues.
«Dans la déclaration à laquelle nous travaillons aujourd'hui, il y a une référence à la résolution 1546 des Nations unies qui fixe le rendez-vous de décembre 2005 pour que soit posée la question du retrait ou du maintien des troupes étrangères qui sont en Irak», a fait valoir le ministre.
M. Barnier a souligné que «pour toutes les communautés irakiennes, l'horizon de ce retrait est important, même s'il n'est pas encore certain, parce que c'est l'horizon de la pleine souveraineté».
En outre, «nous avons été entendus en préparant cette conférence de Charm el-Cheikh, parce que nous avons demandé qu'aussitôt après il y ait une réunion des forces irakiennes qui doivent s'approprier le processus politique», a poursuivi le ministre français.
