Près d'une centaine de responsables d'organisations professionnelles internationales et régionales des médias, d'organisations non-gouvernementales (ONG) concernées par la liberté d'expression et de la presse, ainsi que des spécialistes et experts des médias représentant les milieux académiques et l'industrie des médias, discuteront de la place et le rôle des médias dans la société de l'information, en particulier en Afrique et dans les pays arabes.
Cette conférence est organisée conjointement par le ministère de la Communication du Maroc, en collaboration avec le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales (chargé des Télécommunications et des technologies de l'information) et par ORBICOM, Réseau international de chaires Unesco en communication.
Elle s'inscrira comme rendez-vous de suivi de la phase du SMSI de 2003 à Genève, et comme réunion préparatoire de la deuxième phase du SMSI de 2005 à Tunis.
Le Sommet de Genève avait réuni, du 10 au 12 décembre 2003, quelque 12.000 représentants des Etats, du secteur privé, de la société civile et des organisations intergouvernementales. Son principal résultat avait été l'adoption par les chefs d'Etat d'une Déclaration de principes et d'un Plan d'action .
La Conférence de Marrakech se donne pour objectifs d'évaluer les résultats du Sommet de Genève sous l'angle spécifique des médias et de débattre des perspectives de la 2 e phase du SMSI, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre des recommandations du Plan d'action intéressant plus particulièrement les médias africains et arabes. Elle donnera aussi l'occasion aux représentants des médias de se prononcer sur la question de la gouvernance de l'Internet. Leur prise de position sera ensuite transmise au groupe de travail ad hoc créé par le secrétaire général des Nations unies à la demande du Sommet de Genève.
Bien que son champ de réflexion soit universel, la Conférence de Marrakech aura également pour but de favoriser le dialogue et la coopération non seulement à l'intérieur du continent africain et dans le monde arabe, mais aussi entre ces deux régions, aux fins de « contribuer au renforcement des capacités nationales et à l'harmonisation entre les stratégies nationales et les objectifs de la Déclaration de principes dans des conditions de compatibilité, les spécificités nationales et régionales étant respectées ».
Le Royaume du Maroc, qui a activement participé au Sommet de Genève, est concerné, comme tous les autres Etats, par l'avènement de la société de l'information, dont les implications touchent déjà de très nombreux secteurs d'activité, notamment l'administration, le commerce, l'industrie, les transports, les médias et l'éducation.
Aussi, les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) ont-elles un impact grandissant sur la société marocaine dans son ensemble, que ce soit dans le domaine politique, économique, social ou culturel. L'accès d'un nombre croissant de Marocains et Marocaines à l'information, grâce en particulier à l'Internet, va de pair avec les profondes mutations qui, étape par étape, accompagnent le processus de démocratisation en cours et lui donne sa crédibilité.
C'est pourquoi le Maroc attache la plus grande importance à la mise en œuvre du Plan d'action adopté il y a quelques mois à Genève et désire s'atteler à cette tâche sans tarder, à la fois aux niveaux national, régional et international, car le temps séparant les Sommets de Genève et Tunis est extrêmement court.
Le ministère de la Communication, est en charge d'un secteur appelé à connaître de profondes mutations, grâce à la nouvelle loi sur la libéralisation du secteur de l'audiovisuel au Maroc.
Le développement des techniques numériques, l'explosion de l'Internet et le déferlement des chaînes de télévision satellitaires et des nouveaux médias, sont les outils appropriés susceptibles de réinventer les différents métiers liés à ce secteur; et d'opérer une évolution de taille au niveau de l'industrie du contenu et des ressources humaines. Ce secteur étant reconnu par les documents du SMSI comme secteur « au coeur de la société de l'information».
Le département chargé des Télécommunications et des Technologies de l'information, membre actif à L'UIT, a pour sa part le mérite d'élaborer dès l'an 2000, une stratégie e-Maroc dans le cadre d'une politique basée sur la libéralisation du secteur des télécommunications mise en oeuvre depuis 1997.
Cette stratégie a réussi à positionner le Maroc parmi les rares pays africains ayant réussi le pari du renforcement de l'infrastructure physique de la téléphonie fixe et mobile, de la généralisation de l'accès à Internet, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses à l'ère de la convergence des médias.
ORBICOM, qui a participé activement à la préparation du SMSI, est une organisation non-gouvernementale (ONG) dont le but est de favoriser et d'encourager la coopération entre les milieux académiques, scientifiques, professionnels et industriels spécialisés dans le domaine de la communication.
Le réseau d'ORBICOM compte 27 chaires Unesco en communication, qui sont réparties dans des universités du monde entier, et quelque 250 membres associés. Le titulaire de la Chaire Unesco en communication à l'Université de Rabat (Maroc), le professeur Jamal Eddine Naji, est à l'origine de la Conférence de Marrakech.
L'Université du Québec à Montréal (UQAM), abrite le secrétariat d'ORBICOM qui est actuellement présidé par M. Alain Modoux, ancien sous-directeur général de l'Unesco chargé, entre autres, du Programme pour la liberté d'expression, la démocratie et la paix.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), l'Union internationale des télécommunications (UIT) et le Département de l'Information des Nations unies (UN/DPI) sont également étroitement associés aux travaux de la Conférence de Marrakech.
Marrakech, ville ouverte sur Internet
Avec l'appui du secteur privé, en particulier des fournisseurs d'équipements et les compagnies marocaines de télécommunications, les organisateurs souhaitent faire de Marrakech, dont la Médina est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, une ville ouverte à l'Internet, avec l'installation, pendant les trois jours de la Conférence, de points d'accès publics gratuits, répartis dans toute la ville.
Cette conférence est organisée conjointement par le ministère de la Communication du Maroc, en collaboration avec le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales (chargé des Télécommunications et des technologies de l'information) et par ORBICOM, Réseau international de chaires Unesco en communication.
Elle s'inscrira comme rendez-vous de suivi de la phase du SMSI de 2003 à Genève, et comme réunion préparatoire de la deuxième phase du SMSI de 2005 à Tunis.
Le Sommet de Genève avait réuni, du 10 au 12 décembre 2003, quelque 12.000 représentants des Etats, du secteur privé, de la société civile et des organisations intergouvernementales. Son principal résultat avait été l'adoption par les chefs d'Etat d'une Déclaration de principes et d'un Plan d'action .
La Conférence de Marrakech se donne pour objectifs d'évaluer les résultats du Sommet de Genève sous l'angle spécifique des médias et de débattre des perspectives de la 2 e phase du SMSI, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre des recommandations du Plan d'action intéressant plus particulièrement les médias africains et arabes. Elle donnera aussi l'occasion aux représentants des médias de se prononcer sur la question de la gouvernance de l'Internet. Leur prise de position sera ensuite transmise au groupe de travail ad hoc créé par le secrétaire général des Nations unies à la demande du Sommet de Genève.
Bien que son champ de réflexion soit universel, la Conférence de Marrakech aura également pour but de favoriser le dialogue et la coopération non seulement à l'intérieur du continent africain et dans le monde arabe, mais aussi entre ces deux régions, aux fins de « contribuer au renforcement des capacités nationales et à l'harmonisation entre les stratégies nationales et les objectifs de la Déclaration de principes dans des conditions de compatibilité, les spécificités nationales et régionales étant respectées ».
Le Royaume du Maroc, qui a activement participé au Sommet de Genève, est concerné, comme tous les autres Etats, par l'avènement de la société de l'information, dont les implications touchent déjà de très nombreux secteurs d'activité, notamment l'administration, le commerce, l'industrie, les transports, les médias et l'éducation.
Aussi, les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) ont-elles un impact grandissant sur la société marocaine dans son ensemble, que ce soit dans le domaine politique, économique, social ou culturel. L'accès d'un nombre croissant de Marocains et Marocaines à l'information, grâce en particulier à l'Internet, va de pair avec les profondes mutations qui, étape par étape, accompagnent le processus de démocratisation en cours et lui donne sa crédibilité.
C'est pourquoi le Maroc attache la plus grande importance à la mise en œuvre du Plan d'action adopté il y a quelques mois à Genève et désire s'atteler à cette tâche sans tarder, à la fois aux niveaux national, régional et international, car le temps séparant les Sommets de Genève et Tunis est extrêmement court.
Le ministère de la Communication, est en charge d'un secteur appelé à connaître de profondes mutations, grâce à la nouvelle loi sur la libéralisation du secteur de l'audiovisuel au Maroc.
Le développement des techniques numériques, l'explosion de l'Internet et le déferlement des chaînes de télévision satellitaires et des nouveaux médias, sont les outils appropriés susceptibles de réinventer les différents métiers liés à ce secteur; et d'opérer une évolution de taille au niveau de l'industrie du contenu et des ressources humaines. Ce secteur étant reconnu par les documents du SMSI comme secteur « au coeur de la société de l'information».
Le département chargé des Télécommunications et des Technologies de l'information, membre actif à L'UIT, a pour sa part le mérite d'élaborer dès l'an 2000, une stratégie e-Maroc dans le cadre d'une politique basée sur la libéralisation du secteur des télécommunications mise en oeuvre depuis 1997.
Cette stratégie a réussi à positionner le Maroc parmi les rares pays africains ayant réussi le pari du renforcement de l'infrastructure physique de la téléphonie fixe et mobile, de la généralisation de l'accès à Internet, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses à l'ère de la convergence des médias.
ORBICOM, qui a participé activement à la préparation du SMSI, est une organisation non-gouvernementale (ONG) dont le but est de favoriser et d'encourager la coopération entre les milieux académiques, scientifiques, professionnels et industriels spécialisés dans le domaine de la communication.
Le réseau d'ORBICOM compte 27 chaires Unesco en communication, qui sont réparties dans des universités du monde entier, et quelque 250 membres associés. Le titulaire de la Chaire Unesco en communication à l'Université de Rabat (Maroc), le professeur Jamal Eddine Naji, est à l'origine de la Conférence de Marrakech.
L'Université du Québec à Montréal (UQAM), abrite le secrétariat d'ORBICOM qui est actuellement présidé par M. Alain Modoux, ancien sous-directeur général de l'Unesco chargé, entre autres, du Programme pour la liberté d'expression, la démocratie et la paix.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), l'Union internationale des télécommunications (UIT) et le Département de l'Information des Nations unies (UN/DPI) sont également étroitement associés aux travaux de la Conférence de Marrakech.
Marrakech, ville ouverte sur Internet
Avec l'appui du secteur privé, en particulier des fournisseurs d'équipements et les compagnies marocaines de télécommunications, les organisateurs souhaitent faire de Marrakech, dont la Médina est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, une ville ouverte à l'Internet, avec l'installation, pendant les trois jours de la Conférence, de points d'accès publics gratuits, répartis dans toute la ville.
