C'est dire si l'équipe chinoise, galvanisée par des supporteurs impitoyables qui ne lui pardonneraient pas une humiliation nationale, aura à cœur de ne pas "perdre la face" chez elle.
Jouant à domicile devant une équipe japonaise qui a peiné pour atteindre la finale, en éliminant le Bahreïn après prolongations, la Chine dispose d'un avantage psychologique. Mais c'est une équipe diminuée par les blessures qui foulera à 20h00 (12h00 GMT) la pelouse de l'historique Stade des Ouvriers.
L'entraîneur néerlandais des Chinois, Arie Haan, devra probablement se passer de son capitaine et pièce maîtresse de sa défense, Li Weifeng, ainsi que du buteur Hao Haidong, l'un des vétérans de la sélection, et du milieu de terrain défensif Shao Jiayi. "Je vais avoir des choix difficiles à faire pour composer l'équipe", a reconnu vendredi l'ancien milieu de terrain de l'Ajax Amsterdam (1re div. néerlandaise).
Côté Japon, le sélectionneur brésilien Zico a lui aussi des soucis. Déjà privé depuis le début de la compétition de stars internationales comme Hidetoshi Nakata (Bologne/1re div. italienne) ou Atsushi Yanagisawa (Sampdoria/1re div. italienne), blessés, il devra aussi se passer du milieu de terrain Endo, qui avait reçu un carton rouge contre le Bahreïn, et de l'attaquant Keiji Tamada, touché au genou. "Avant le tournoi, peu de gens nous voyaient en finale, nous y voici (...) avec la meilleure équipe possible", a assuré Zico vendredi, ajoutant : "Nous avons onze joueurs déterminés et nous allons tout faire pour gagner". L'enjeu sportif de cette finale inédite a quelque peu été occulté ces derniers jours par l'attitude hostile de certains supporteurs chinois envers l'équipe nippone, sur fonds de rancœur et de fierté nationalistes.
Les autorités chinoises ont tenté de dédramatiser la situation. "Nous espérons et nous croyons que le match se passera bien et permettra de renforcer l'amitié entre les peuples des deux pays", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.
Mille policiers supplémentaires ont quand même été mobilisés pour contenir une foule qui pourrait devenir agressive en cas de défaite de ses favoris. Au total, ce sont 6000 policiers qui seront déployés samedi soir dans et autour du stade. Le gouvernement japonais a, quant à lui, appelé les supporteurs nippons à ne pas céder à la provocation.
L'ironie veut que ces deux pays au nationalisme bien trempé soient entraînés par des étrangers, anciennes gloires du football mondial.
Zico-Haan sera un match dans le match. Le Brésilien, sélectionneur depuis deux ans, est sur la sellette suite aux résultats poussifs de son équipe lors des matches de qualification pour la Coupe du monde 2006. En tant qu'entraîneur, l'ancien champion du monde n'a jamais soulevé un trophée.
A la tête de l'équipe chinoise depuis un an et demi, Arie Haan est en passe de réussir un exploit, celui de donner à la Chine son premier titre international en football, lui qui a participé sans succès à deux finales de la Coupe du monde avec les Pays-Bas en 1974 et 1978.
Jouant à domicile devant une équipe japonaise qui a peiné pour atteindre la finale, en éliminant le Bahreïn après prolongations, la Chine dispose d'un avantage psychologique. Mais c'est une équipe diminuée par les blessures qui foulera à 20h00 (12h00 GMT) la pelouse de l'historique Stade des Ouvriers.
L'entraîneur néerlandais des Chinois, Arie Haan, devra probablement se passer de son capitaine et pièce maîtresse de sa défense, Li Weifeng, ainsi que du buteur Hao Haidong, l'un des vétérans de la sélection, et du milieu de terrain défensif Shao Jiayi. "Je vais avoir des choix difficiles à faire pour composer l'équipe", a reconnu vendredi l'ancien milieu de terrain de l'Ajax Amsterdam (1re div. néerlandaise).
Côté Japon, le sélectionneur brésilien Zico a lui aussi des soucis. Déjà privé depuis le début de la compétition de stars internationales comme Hidetoshi Nakata (Bologne/1re div. italienne) ou Atsushi Yanagisawa (Sampdoria/1re div. italienne), blessés, il devra aussi se passer du milieu de terrain Endo, qui avait reçu un carton rouge contre le Bahreïn, et de l'attaquant Keiji Tamada, touché au genou. "Avant le tournoi, peu de gens nous voyaient en finale, nous y voici (...) avec la meilleure équipe possible", a assuré Zico vendredi, ajoutant : "Nous avons onze joueurs déterminés et nous allons tout faire pour gagner". L'enjeu sportif de cette finale inédite a quelque peu été occulté ces derniers jours par l'attitude hostile de certains supporteurs chinois envers l'équipe nippone, sur fonds de rancœur et de fierté nationalistes.
Les autorités chinoises ont tenté de dédramatiser la situation. "Nous espérons et nous croyons que le match se passera bien et permettra de renforcer l'amitié entre les peuples des deux pays", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.
Mille policiers supplémentaires ont quand même été mobilisés pour contenir une foule qui pourrait devenir agressive en cas de défaite de ses favoris. Au total, ce sont 6000 policiers qui seront déployés samedi soir dans et autour du stade. Le gouvernement japonais a, quant à lui, appelé les supporteurs nippons à ne pas céder à la provocation.
L'ironie veut que ces deux pays au nationalisme bien trempé soient entraînés par des étrangers, anciennes gloires du football mondial.
Zico-Haan sera un match dans le match. Le Brésilien, sélectionneur depuis deux ans, est sur la sellette suite aux résultats poussifs de son équipe lors des matches de qualification pour la Coupe du monde 2006. En tant qu'entraîneur, l'ancien champion du monde n'a jamais soulevé un trophée.
A la tête de l'équipe chinoise depuis un an et demi, Arie Haan est en passe de réussir un exploit, celui de donner à la Chine son premier titre international en football, lui qui a participé sans succès à deux finales de la Coupe du monde avec les Pays-Bas en 1974 et 1978.
