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Abderrahim Aid, qui occupe le poste d'attaché culturel à l'ambassade d'Egypte à Rabat, a affirmé, dans un article publié par le quotidien «Al Ahram» à l'occasion de la visite de SM le Roi Mohammed VI au Caire et de la tenue de la 5-ème session de la Haute commission mixte maroco-égyptienne, que «l'histoire ancienne et contemporaine témoigne de la solidité des relations bilatérales que nos ancêtres ont bâties sur un socle solide».
Le chercheur égyptien a également indiqué que les voyages réciproques vers le Machreq et le Maghreb ont permis de renforcer les relations d'amitié entre les deux peuples frères basées sur le respect et l'estime mutuels.
M. Abderrahim Aid a donné, par ailleurs, un aperçu historique sur les relations entre les deux pays depuis l'ère antéislamique, en passant par le règne des dynasties Almoravide, Almohade et des Ottomans, jusqu'à l'époque actuelle. Il a également mis en relief les influences culturelles mutuelles entre les deux peuples, en citant notamment l'architecture, l'échange de livres et de visites.
A ce propos, l'auteur a relevé que les communautés marocaines qui se sont établies en Egypte à différentes époques ont apporté avec elles leur culture, leur savoir et leurs arts, rappelant que le gouverneur égyptien Ahmed Ibn Toloun était, au troisième siècle de l'Hégire, l'un des premiers à saluer la venue en Egypte de Marocains dont certains se sont vu confier de grandes responsabilités dans les sphères de l'Etat. Nombre d'oulémas marocains réputés pour leur érudition ont élu résidence en Egypte où ils jouissaient d'un aura et d'une estime particuliers de la part de la population, a écrit le chercheur, soulignant que l'Egypte a été également une terre d'accueil pour de nombreux soufis d'origine marocaine qui s'y sont établis aux sixième et septième siècles de l'Hégire dont Cheikh Abderrazak El Jazouli, Cheikh Abderrahim El Kanai, Cheikh Abou El Hassan Chadli, Cheikh Ahmed El Badaoui.
Les liens culturels ne se sont jamais interrompus entre les deux pays, a-t-il poursuivi, relevant que ces relations ont été constamment renouvelées à l'occasion de joutes oratoires et de débats animés en terre d'Egypte entre les grands voyageurs marocains et leurs pairs égyptiens. Aussi, nombre d'oulémas marocains dont Chihab Eddine El Moqri, ont-ils contribué à l'essor d'un mouvement de publication de livres en Egypte, a-t-il rappelé, faisant état d'un engouement du public marocain pour le livre égyptien. Les relations maroco-égyptiennes ont pu retrouver leur intensité d'antan à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle, a estimé le chercheur, selon lequel les options culturelles communes entre les deux peuples doivent leur existence aux composantes identitaires similaires et aux valeurs immuables qui trouvent leur quintessence dans l'ancrage de la foi islamique.
Le chercheur égyptien a également indiqué que les voyages réciproques vers le Machreq et le Maghreb ont permis de renforcer les relations d'amitié entre les deux peuples frères basées sur le respect et l'estime mutuels.
M. Abderrahim Aid a donné, par ailleurs, un aperçu historique sur les relations entre les deux pays depuis l'ère antéislamique, en passant par le règne des dynasties Almoravide, Almohade et des Ottomans, jusqu'à l'époque actuelle. Il a également mis en relief les influences culturelles mutuelles entre les deux peuples, en citant notamment l'architecture, l'échange de livres et de visites.
A ce propos, l'auteur a relevé que les communautés marocaines qui se sont établies en Egypte à différentes époques ont apporté avec elles leur culture, leur savoir et leurs arts, rappelant que le gouverneur égyptien Ahmed Ibn Toloun était, au troisième siècle de l'Hégire, l'un des premiers à saluer la venue en Egypte de Marocains dont certains se sont vu confier de grandes responsabilités dans les sphères de l'Etat. Nombre d'oulémas marocains réputés pour leur érudition ont élu résidence en Egypte où ils jouissaient d'un aura et d'une estime particuliers de la part de la population, a écrit le chercheur, soulignant que l'Egypte a été également une terre d'accueil pour de nombreux soufis d'origine marocaine qui s'y sont établis aux sixième et septième siècles de l'Hégire dont Cheikh Abderrazak El Jazouli, Cheikh Abderrahim El Kanai, Cheikh Abou El Hassan Chadli, Cheikh Ahmed El Badaoui.
Les liens culturels ne se sont jamais interrompus entre les deux pays, a-t-il poursuivi, relevant que ces relations ont été constamment renouvelées à l'occasion de joutes oratoires et de débats animés en terre d'Egypte entre les grands voyageurs marocains et leurs pairs égyptiens. Aussi, nombre d'oulémas marocains dont Chihab Eddine El Moqri, ont-ils contribué à l'essor d'un mouvement de publication de livres en Egypte, a-t-il rappelé, faisant état d'un engouement du public marocain pour le livre égyptien. Les relations maroco-égyptiennes ont pu retrouver leur intensité d'antan à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle, a estimé le chercheur, selon lequel les options culturelles communes entre les deux peuples doivent leur existence aux composantes identitaires similaires et aux valeurs immuables qui trouvent leur quintessence dans l'ancrage de la foi islamique.
