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La mise en scène macabre a été diffusée sur le site de Muntada al-Ansar mardi et passée en boucle sur les chaînes d'Al Arabia et Al Jazeera depuis.
L'acte est encore plus condamnable puisqu'il y a meurtre, alors que l'opinion publique internationale est encore sous le choc des sévices infligés par les soldats américains à des détenus en Irak.
L'otage américain est un jeune entrepreneur de Pennsylvanie, âgé de 26 ans, disparu en Irak depuis le mois d'avril 2004. Sur la vidéo, il est habillé en tenue couleur rose orange, rappelant fortement celle que portent les détenus sur la base américaine de Guantanamo.
L'un des cinq hommes qui se tenaient derrière lui a lu, sur l'enregistrement, un communiqué dénonçant les sévices perpétrés sur les prisonniers d'Abou Gharib. La mort de Berg devient ainsi le premier acte de vengeance directement lié aux photos d'Abou Gharib et au scandale qu'elles ont déclenché.
La violence n'engendre que la violence. Un vieux dicton qui a plus d'une raison d'être d'actualité. Le passage du premier soldat américain accusé dans l'affaire d'Abou Gharib, devant une cour martiale est fixé au 19 du mois courant. Mais les réactions de l'administration américaine ont longtemps été jugées insatisfaisantes et les actes de ses soldats ignobles, à tel point qu'ils ouvrent aujourd'hui la porte à des actes criminels comme celui commis contre Nicholas Berg.
Concernant les responsables de cet assassinat, le nom du jordanien Abou Moussab Al Zarqaoui est, une fois encore, au devant de la scène. Zarqaoui, de son vrai nom Fadel Nazzal Al-Khalayleh, a fui son pays en 1999, où il vient d'être condamné à mort. La coalition en Irak, offre 10 millions de dollars à qui permettra de le capturer. Chef présumé d'Al Qaïda, Abou Moussab serait celui qui a décapité Nicholas Berg.
La vidéo ne permet, toutefois, pas de confirmer si Al-Zarqaoui était présent, ou s'il a juste donné l'ordre de décapiter le jeune otage américain. Rappelons qu'en février 2003, dans son réquisitoire contre Bagdad devant le Conseil de sécurité de l'Onu, le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, avait accusé nommément Al-Zarqaoui d'être le chaînon entre le réseau de Ben Laden et Saddam Hussein.
L'acte est encore plus condamnable puisqu'il y a meurtre, alors que l'opinion publique internationale est encore sous le choc des sévices infligés par les soldats américains à des détenus en Irak.
L'otage américain est un jeune entrepreneur de Pennsylvanie, âgé de 26 ans, disparu en Irak depuis le mois d'avril 2004. Sur la vidéo, il est habillé en tenue couleur rose orange, rappelant fortement celle que portent les détenus sur la base américaine de Guantanamo.
L'un des cinq hommes qui se tenaient derrière lui a lu, sur l'enregistrement, un communiqué dénonçant les sévices perpétrés sur les prisonniers d'Abou Gharib. La mort de Berg devient ainsi le premier acte de vengeance directement lié aux photos d'Abou Gharib et au scandale qu'elles ont déclenché.
La violence n'engendre que la violence. Un vieux dicton qui a plus d'une raison d'être d'actualité. Le passage du premier soldat américain accusé dans l'affaire d'Abou Gharib, devant une cour martiale est fixé au 19 du mois courant. Mais les réactions de l'administration américaine ont longtemps été jugées insatisfaisantes et les actes de ses soldats ignobles, à tel point qu'ils ouvrent aujourd'hui la porte à des actes criminels comme celui commis contre Nicholas Berg.
Concernant les responsables de cet assassinat, le nom du jordanien Abou Moussab Al Zarqaoui est, une fois encore, au devant de la scène. Zarqaoui, de son vrai nom Fadel Nazzal Al-Khalayleh, a fui son pays en 1999, où il vient d'être condamné à mort. La coalition en Irak, offre 10 millions de dollars à qui permettra de le capturer. Chef présumé d'Al Qaïda, Abou Moussab serait celui qui a décapité Nicholas Berg.
La vidéo ne permet, toutefois, pas de confirmer si Al-Zarqaoui était présent, ou s'il a juste donné l'ordre de décapiter le jeune otage américain. Rappelons qu'en février 2003, dans son réquisitoire contre Bagdad devant le Conseil de sécurité de l'Onu, le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, avait accusé nommément Al-Zarqaoui d'être le chaînon entre le réseau de Ben Laden et Saddam Hussein.
