Hôte de ces célébrations, le président français Jacques Chirac a salué «la mémoire d'un grand homme d'Etat qui, par la force de ses convictions et son engagement en faveur de la démocratie, laissera une marque profonde dans l'histoire». «Dans son pays, sa vision et sa manière de diriger ont restauré la confiance en soi de la nation», a relevé le Premier ministre britannique Tony Blair, ajoutant qu' «à l'étranger, les négociations d'accords sur les contrôles d'armes lors de son second mandat et la recherche de relations plus stables avec la Russie ont contribué à mettre fin à la Guerre froide».
En Allemagne, le président sortant Johannes Rau a souligné la détermination de Ronald Reagan durant son double mandat (1981-1989). «Dans un monde divisé, il est toujours resté fidèle à notre vision d'une Europe unie et pacifique», a-t-il dit.Parlant d'un de ses «plus proches» et «plus chers amis», Margaret Thatcher a qualifié Reagan de «grand héros américain». Pour la dame de fer, il a fait «plus que tout autre dirigeant» pour gagner la guerre froide contre l'URSS, «et il l'a fait sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré».
Ceux qui comme elle ont tenu un rôle important à la fin des années 1980, ont largement salué l'action de Ronald Reagan durant cette période. Ainsi l'ancien numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev, qui a salué la mémoire d'un «grand président».
Rappelant que la «situation était très tendue» quand tous deux se trouvaient au pouvoir, il a estimé que «Reagan, qui était considéré comme étant d'extrême-droite, a fait des pas en notre direction». Pour le Polonais Lech Walesa, le dirigeant historique de Solidarité, premier syndicat libre en Europe de l'Est qui fut soutenu par les Etats-Unis, «Reagan faisait partie de ceux qui coopéraient par un accord tacite pour abolir ce système stupide et meurtrier qu'était le communisme».
L'ancien Premier ministre du Japon, Yasuhiro Nakasone, connu pour ses relations proches avec Ronald Reagan, a aussi exprimé sa tristesse, disant que l'ancien président américain était «le meilleur ami du Japon». En sa mémoire, «il est de notre devoir de renforcer les liens bilatéraux et de continuer les efforts pour la stabilité mondiale et la prospérité», a renchéri le Premier ministre japonais actuel Junichiro Koizumi. Ronald Reagan «a écarté le fléau du communisme lorsqu'il était menaçant et nous avons oublié combien il l'était pendant toutes ces décennies», a estimé de osn côté le Premier ministre par intérim australien John Anderson.
Pour la présidente des Philippines, Gloria Arroyo, «nous nous rappellerons du chef d'Etat comme d'un pilier imposant de la stabilité mondiale». Quant aux Afghans, il «se souviennent de l'aide de Ronald Reagan à l'Afghanistan pendant les années de djihad (guerre sainte) contre les Soviétiques (1979-1989)», a assuré leur président Hamid Karzaï.
Aux Etats-Unis, la mine sombre, amis, parents ou simples citoyens ont convergé vers la maison des Reagan à Bel Air, l'un des quartiers les plus huppés de Los Angeles, pour exprimer leur tristesse. Et le candidat démocrate à la Maison Blanche John Kerry a souligné que malgré les divergences politiques, l'ex-président républicain restait respectueux de ses adversaires politiques. «Ronald Reagan avait un amour de son pays contagieux.
Même quand il brisait les coeurs des démocrates, il le faisait avec le sourire, dans un état d'esprit d'honnêteté et d'ouverture au débat». Seule voix discordante à Tripoli, où le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a regretté que Reagan soit mort avant d'avoir été traduit en justice pour l'attaque aérienne américaine contre la Libye en 1986, dans laquelle sa fille adoptive Haïfa a été tuée.
En Allemagne, le président sortant Johannes Rau a souligné la détermination de Ronald Reagan durant son double mandat (1981-1989). «Dans un monde divisé, il est toujours resté fidèle à notre vision d'une Europe unie et pacifique», a-t-il dit.Parlant d'un de ses «plus proches» et «plus chers amis», Margaret Thatcher a qualifié Reagan de «grand héros américain». Pour la dame de fer, il a fait «plus que tout autre dirigeant» pour gagner la guerre froide contre l'URSS, «et il l'a fait sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré».
Ceux qui comme elle ont tenu un rôle important à la fin des années 1980, ont largement salué l'action de Ronald Reagan durant cette période. Ainsi l'ancien numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev, qui a salué la mémoire d'un «grand président».
Rappelant que la «situation était très tendue» quand tous deux se trouvaient au pouvoir, il a estimé que «Reagan, qui était considéré comme étant d'extrême-droite, a fait des pas en notre direction». Pour le Polonais Lech Walesa, le dirigeant historique de Solidarité, premier syndicat libre en Europe de l'Est qui fut soutenu par les Etats-Unis, «Reagan faisait partie de ceux qui coopéraient par un accord tacite pour abolir ce système stupide et meurtrier qu'était le communisme».
L'ancien Premier ministre du Japon, Yasuhiro Nakasone, connu pour ses relations proches avec Ronald Reagan, a aussi exprimé sa tristesse, disant que l'ancien président américain était «le meilleur ami du Japon». En sa mémoire, «il est de notre devoir de renforcer les liens bilatéraux et de continuer les efforts pour la stabilité mondiale et la prospérité», a renchéri le Premier ministre japonais actuel Junichiro Koizumi. Ronald Reagan «a écarté le fléau du communisme lorsqu'il était menaçant et nous avons oublié combien il l'était pendant toutes ces décennies», a estimé de osn côté le Premier ministre par intérim australien John Anderson.
Pour la présidente des Philippines, Gloria Arroyo, «nous nous rappellerons du chef d'Etat comme d'un pilier imposant de la stabilité mondiale». Quant aux Afghans, il «se souviennent de l'aide de Ronald Reagan à l'Afghanistan pendant les années de djihad (guerre sainte) contre les Soviétiques (1979-1989)», a assuré leur président Hamid Karzaï.
Aux Etats-Unis, la mine sombre, amis, parents ou simples citoyens ont convergé vers la maison des Reagan à Bel Air, l'un des quartiers les plus huppés de Los Angeles, pour exprimer leur tristesse. Et le candidat démocrate à la Maison Blanche John Kerry a souligné que malgré les divergences politiques, l'ex-président républicain restait respectueux de ses adversaires politiques. «Ronald Reagan avait un amour de son pays contagieux.
Même quand il brisait les coeurs des démocrates, il le faisait avec le sourire, dans un état d'esprit d'honnêteté et d'ouverture au débat». Seule voix discordante à Tripoli, où le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a regretté que Reagan soit mort avant d'avoir été traduit en justice pour l'attaque aérienne américaine contre la Libye en 1986, dans laquelle sa fille adoptive Haïfa a été tuée.
