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“Je pense que ce n'est pas seulement important pour notre armée (...) mais c'est aussi important pour notre pays”, a-t-elle dit. Samedi, le site internet du Washington Post rapportait que le plus haut gradé de l'armée américaine en Irak, le général Ricardo Sanchez, pourrait avoir assisté à des interrogatoires à la prison d'Abou Ghraib quand des sévices y ont été pratiqués.
Interrogé à ce sujet le Sénateur républicain Pat Roberts a indiqué hier sur la chaîne CBS qu'il serait "abasourdi" si ces allégations sur le général Sanchez étaient avérées. S'exprimant la semaine dernière devant une commission du Sénat, le général Sanchez avait déclaré qu'il prenait toute la responsabilité de ce qui s'était passé à Abou Ghraib. Mais il avait démenti avoir eu connaissance des sévices auparavant. Sept militaires ont été inculpés pour le moment suite à la découverte du scandale des sévices à la prison d'Abou Ghraib.
De son côté, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a écarté hier la possibilité de l'envoi de troupes arabes en Irak tant que les forces de la coalition continueront d'occuper le pays. “L'envoi de troupes arabes en Irak est assorti de conditions, en premier lieu le retrait des troupes américaines d'Irak”, a déclaré M. Moussa lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Habib Ben Yahia, à l'issue du Sommet arabe.
"Ce sujet n'a pas été débattu au Sommet arabe" de Tunis, a indiqué M. Moussa faisant allusion à une éventuelle participation arabe à la force multinationale dont le déploiement en Irak est envisagé après le transfert de pouvoirs fin juin. “Les forces d'occupation sont encore là et les Arabes ne pourront en aucune façon faire partie d'une force d'occupation d'un pays arabe”, a-t-il ajouté.
Dans le communiqué final du Sommet de la Ligue à Tunis, les dirigeants arabes “soulignent le rôle central que doit jouer l'Onu dans la préparation du terrain pour le transfert du pouvoir au peuple irakien à la date prévue”.
Ils “appellent le Conseil de sécurité à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l'occupation et (permettre) le retrait d'Irak des forces de la coalition et aider le peuple irakien à recouvrer son entière souveraineté sur sa terre”.
La force multinationale, autorisée par l'Onu et qui devrait prendre en charge la sécurité en Irak après le transfert de la souveraineté aux autorités irakiennes le 30 juin, sera sous commandement américain. Elle fait actuellement l'objet de discussions informelles aux Nations unies.
Interrogé à ce sujet le Sénateur républicain Pat Roberts a indiqué hier sur la chaîne CBS qu'il serait "abasourdi" si ces allégations sur le général Sanchez étaient avérées. S'exprimant la semaine dernière devant une commission du Sénat, le général Sanchez avait déclaré qu'il prenait toute la responsabilité de ce qui s'était passé à Abou Ghraib. Mais il avait démenti avoir eu connaissance des sévices auparavant. Sept militaires ont été inculpés pour le moment suite à la découverte du scandale des sévices à la prison d'Abou Ghraib.
De son côté, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a écarté hier la possibilité de l'envoi de troupes arabes en Irak tant que les forces de la coalition continueront d'occuper le pays. “L'envoi de troupes arabes en Irak est assorti de conditions, en premier lieu le retrait des troupes américaines d'Irak”, a déclaré M. Moussa lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Habib Ben Yahia, à l'issue du Sommet arabe.
"Ce sujet n'a pas été débattu au Sommet arabe" de Tunis, a indiqué M. Moussa faisant allusion à une éventuelle participation arabe à la force multinationale dont le déploiement en Irak est envisagé après le transfert de pouvoirs fin juin. “Les forces d'occupation sont encore là et les Arabes ne pourront en aucune façon faire partie d'une force d'occupation d'un pays arabe”, a-t-il ajouté.
Dans le communiqué final du Sommet de la Ligue à Tunis, les dirigeants arabes “soulignent le rôle central que doit jouer l'Onu dans la préparation du terrain pour le transfert du pouvoir au peuple irakien à la date prévue”.
Ils “appellent le Conseil de sécurité à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l'occupation et (permettre) le retrait d'Irak des forces de la coalition et aider le peuple irakien à recouvrer son entière souveraineté sur sa terre”.
La force multinationale, autorisée par l'Onu et qui devrait prendre en charge la sécurité en Irak après le transfert de la souveraineté aux autorités irakiennes le 30 juin, sera sous commandement américain. Elle fait actuellement l'objet de discussions informelles aux Nations unies.
