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La migraine est affection très fréquente, puisque les études épidémiologiques révèlent qu’elle touche 12% de la population mondiale, soit 4 millions de personnes au Maroc. Les femmes sont trois à quatre fois plus atteintes que les hommes. Personne ne sait ni comment ni pourquoi, tout ce que l’on sait c’est la décrire.
La première crise se manifeste généralement à l’âge de la puberté. C’est d’ailleurs à ce moment que la fréquence de la migraine augmente rapidement chez les filles, pour aboutir à une nette prédominance féminine observée chez l’adulte. Si aucun âge n’est épargné, c’est l’adulte jeune qui paie le plus lourd tribut, d’une part, la migraine débute toujours avant l’âge de 40 ans, d’autre part, la sévérité des crises diminuent au cours de la seconde moitié de la vie.
Ceci-dit, contrairement à une idée reçue, les enfants ne sont pas épargnés par la migraine. Cette maladie toucherait en effet 5 à 10 % des plus jeunes. Mais souvent, ces crises migraineuses sont ignorées puisque 80% des victimes ignorent leur statut de migraineux et ne consultent pas. Pourtant, cette maladie est réellement handicapante, les plaintes sont toujours les mêmes. La douleur violente s’installe dans une seule moitié du crâne, bascule parfois de l’autre côté, s’aggrave au moindre effort. Les crises peuvent durer de trois heures à soixante-douze heures et sont espacées par des périodes très calmes.
Elles peuvent êtres précédées et accompagnées par de nombreuses manifestations. En réalité, souvent , une fatigue, une perturbation de l’appétit et de l’humeur annoncent la survenue de la migraine.
Mais la plupart du temps, elles sont provoquées par une intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs et engendrent parfois des nausées et des vomissements. Enfin, les crise peuvent être ou non précédées d’aura : ce sont des troubles visuels, sensitifs ou de langage. Malheureusement, malgré les crises insupportables, la migraine reste l’une des affections les plus mal diagnostiquées et traitées. Selon des études récentes , près de 10% des migraineux ne se soignent pas du tout et 70% se soignent seuls, par automédication.
Les autres passent de médecin en médecin, parce qu'ils trouvent que ces derniers minimisent leur souffrance. Ceci-dit, tous les maux de tête ne sont pas des migraines. Pour distinguer les «vraies» migraines des simples céphalées, il faut consulter un médecin. Lorsque le diagnostic est posé, ce dernier prescrira le traitement adéquat. Aujourd’hui, il existe des traitements spécifiques pour mettre fin à la migraine. En effet, l'apparition d'une nouvelle classe d'anti-migraineux de crise : les triptans remplace petit à petit les médicaments utilisés précédemment : les antalgiques (aspirine, paracétamol) et les anti-inflammatoires dits non-stéroïdiens.
Selon le Pr Amrani, «les triptans actuellement sur le marché ont une efficacité comparable : ils soulagent environ 70 % des crises en deux heures et cet effet persiste dans le temps». Alors ça ne sert à rien de se gaver de médicaments .
S.G.
La première crise se manifeste généralement à l’âge de la puberté. C’est d’ailleurs à ce moment que la fréquence de la migraine augmente rapidement chez les filles, pour aboutir à une nette prédominance féminine observée chez l’adulte. Si aucun âge n’est épargné, c’est l’adulte jeune qui paie le plus lourd tribut, d’une part, la migraine débute toujours avant l’âge de 40 ans, d’autre part, la sévérité des crises diminuent au cours de la seconde moitié de la vie.
Ceci-dit, contrairement à une idée reçue, les enfants ne sont pas épargnés par la migraine. Cette maladie toucherait en effet 5 à 10 % des plus jeunes. Mais souvent, ces crises migraineuses sont ignorées puisque 80% des victimes ignorent leur statut de migraineux et ne consultent pas. Pourtant, cette maladie est réellement handicapante, les plaintes sont toujours les mêmes. La douleur violente s’installe dans une seule moitié du crâne, bascule parfois de l’autre côté, s’aggrave au moindre effort. Les crises peuvent durer de trois heures à soixante-douze heures et sont espacées par des périodes très calmes.
Elles peuvent êtres précédées et accompagnées par de nombreuses manifestations. En réalité, souvent , une fatigue, une perturbation de l’appétit et de l’humeur annoncent la survenue de la migraine.
Mais la plupart du temps, elles sont provoquées par une intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs et engendrent parfois des nausées et des vomissements. Enfin, les crise peuvent être ou non précédées d’aura : ce sont des troubles visuels, sensitifs ou de langage. Malheureusement, malgré les crises insupportables, la migraine reste l’une des affections les plus mal diagnostiquées et traitées. Selon des études récentes , près de 10% des migraineux ne se soignent pas du tout et 70% se soignent seuls, par automédication.
Les autres passent de médecin en médecin, parce qu'ils trouvent que ces derniers minimisent leur souffrance. Ceci-dit, tous les maux de tête ne sont pas des migraines. Pour distinguer les «vraies» migraines des simples céphalées, il faut consulter un médecin. Lorsque le diagnostic est posé, ce dernier prescrira le traitement adéquat. Aujourd’hui, il existe des traitements spécifiques pour mettre fin à la migraine. En effet, l'apparition d'une nouvelle classe d'anti-migraineux de crise : les triptans remplace petit à petit les médicaments utilisés précédemment : les antalgiques (aspirine, paracétamol) et les anti-inflammatoires dits non-stéroïdiens.
Selon le Pr Amrani, «les triptans actuellement sur le marché ont une efficacité comparable : ils soulagent environ 70 % des crises en deux heures et cet effet persiste dans le temps». Alors ça ne sert à rien de se gaver de médicaments .
S.G.
