L'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU a invité Alger à reconnaître enfin ses «responsabilités patentes» dans le drame de ces séquestrés.
M. Hilale réagissait ainsi à une intervention du délégué de l'Algérie qui affirmait, devant la 60ème session de la Commission, que pour l'ONU, l'Algérie n'est aucunement partie au conflit au Sahara et qu'elle «n'a aucune responsabilité dans cette question», en allusion au calvaire des populations marocaines séquestrées à Tindouf.
«La délégation algérienne veut se décharger de sa responsabilité internationale dans cette tragédie humanitaire, jamais égalée dans aucun conflit dans toute l'histoire de l'humanité», a dit le diplomate marocain, réaffirmant que «la responsabilité algérienne est évidente et patente et est confirmée par le droit international humanitaire et par les organisations internationales». « En effet, a argumenté M. Hilale, les 514 Marocains sont détenus dans des prisons algériennes, à l'intérieur de camps (situés) sur le sol algérien, ceinturés par des polygones de sécurité de l'armée algérienne.
Les populations de ces camps prennent des risques énormes pour les fuir et rejoindre la mère patrie, le Maroc».
Le diplomate marocain a relevé que «l'Algérie ne peut plus faire preuve de duplicité ni de schizophrénie dans cette affaire. Elle ne peut non plus se gausser de profession de foi pour l'UMA (Union du Maghreb arabe) et en même temps maintenir sur son territoire les camps les plus honteux de l'histoire de l'humanité». «De quel droit, l'Algérie, un pays voisin, arabe et musulman peut-il se prévaloir pour maintenir nos ressortissants en détention ? Aucun !», s'est-il indigné.
«Tant qu'il y aura des détenus marocains et des séquestrés sur son territoire, l'Algérie doit savoir que c'est le devenir du grand Maghreb arabe qu'elle détient dans les sinistres camps de Tindouf. Aussi, je lance un appel fraternel à l'Algérie afin qu'elle revienne à la raison, respecte la légalité internationale et libère les 514 détenus marocains», a insisté M. Hilale. Revenant par la suite sur une autre déclaration faite par le délégué de l'Algérie, et dans laquelle ce dernier critiquait «les propos inutilement outranciers et polémiques, qui relèvent du canular du 1er avril» de l'ambassadeur du Maroc (concernant la question des personnes séquestrées à Tindouf), M. Hilale a souligné combien il était « grandement déçu par la déclaration du délégué algérien, car j'ai cru que le fait d'attendre 24 heures pour répondre à l'appel lancé, hier, par le Maroc (devant la Commission) pour la libération totale, inconditionnelle et immédiate de ses détenus, la délégation algérienne attendait la bonne nouvelle d'Alger annonçant à la Commission, la libération de nos détenus».
«Cependant, a déploré le diplomate marocain, à défaut d'une bonne nouvelle, la délégation algérienne a préféré répondre par la plaisanterie et ignorer l'argumentaire juridique présenté par le Maroc. Parler du 1er avril est une insulte à notre auguste Assemblée et à nos détenus. En effet, si demander la libération des plus anciens détenus au monde, tels que les a qualifiés le CICR, est une farce du 1er avril, je laisse à la Commission le soin de l'apprécier. Si dénoncer la violation des 27 articles de la 3ème Convention de Genève par l'Algérie est une farce du 1er avril, je laisse les membres de la Commission en juger.
Si parler de la responsabilité algérienne dans la prolongation de cette tragédie humanitaire du 21ème siècle est une farce du 1er avril, je laisse le soin à la Commission de considérer ces propos». M. Hilale a ajouté que «le délégué algérien semble oublier l'article 1er commun aux trois Conventions de Genève de 1949, qui demande aux Etats contractants de respecter le droit international humanitaire et de le faire respecter». «Bien au contraire, elle le viole au quotidien à Tindouf. Les détenus marocains se trouvent sur le territoire algérien, d'où sa responsabilité première dans cette affaire.
Ce n'est pas le Maroc qui l'affirme. Ce sont les ONGs internationales, dont notamment» France Liberté «connue pour ses amitiés avec l'Algérie, et qui a eu le courage de dénoncer l'arbitraire d'un Etat membre des Nations unies et Etat contractant des Conventions de Genève», a-t-il rappelé. Et de conclure: «L'Algérie ne respecte ni les droits humains, ni le droit du bon voisinage avec un pays frère, arabe et musulman, ni les droits de Dieu qui dicte la justice, l'équité et le respect de la dignité humaine».
M. Hilale réagissait ainsi à une intervention du délégué de l'Algérie qui affirmait, devant la 60ème session de la Commission, que pour l'ONU, l'Algérie n'est aucunement partie au conflit au Sahara et qu'elle «n'a aucune responsabilité dans cette question», en allusion au calvaire des populations marocaines séquestrées à Tindouf.
«La délégation algérienne veut se décharger de sa responsabilité internationale dans cette tragédie humanitaire, jamais égalée dans aucun conflit dans toute l'histoire de l'humanité», a dit le diplomate marocain, réaffirmant que «la responsabilité algérienne est évidente et patente et est confirmée par le droit international humanitaire et par les organisations internationales». « En effet, a argumenté M. Hilale, les 514 Marocains sont détenus dans des prisons algériennes, à l'intérieur de camps (situés) sur le sol algérien, ceinturés par des polygones de sécurité de l'armée algérienne.
Les populations de ces camps prennent des risques énormes pour les fuir et rejoindre la mère patrie, le Maroc».
Le diplomate marocain a relevé que «l'Algérie ne peut plus faire preuve de duplicité ni de schizophrénie dans cette affaire. Elle ne peut non plus se gausser de profession de foi pour l'UMA (Union du Maghreb arabe) et en même temps maintenir sur son territoire les camps les plus honteux de l'histoire de l'humanité». «De quel droit, l'Algérie, un pays voisin, arabe et musulman peut-il se prévaloir pour maintenir nos ressortissants en détention ? Aucun !», s'est-il indigné.
«Tant qu'il y aura des détenus marocains et des séquestrés sur son territoire, l'Algérie doit savoir que c'est le devenir du grand Maghreb arabe qu'elle détient dans les sinistres camps de Tindouf. Aussi, je lance un appel fraternel à l'Algérie afin qu'elle revienne à la raison, respecte la légalité internationale et libère les 514 détenus marocains», a insisté M. Hilale. Revenant par la suite sur une autre déclaration faite par le délégué de l'Algérie, et dans laquelle ce dernier critiquait «les propos inutilement outranciers et polémiques, qui relèvent du canular du 1er avril» de l'ambassadeur du Maroc (concernant la question des personnes séquestrées à Tindouf), M. Hilale a souligné combien il était « grandement déçu par la déclaration du délégué algérien, car j'ai cru que le fait d'attendre 24 heures pour répondre à l'appel lancé, hier, par le Maroc (devant la Commission) pour la libération totale, inconditionnelle et immédiate de ses détenus, la délégation algérienne attendait la bonne nouvelle d'Alger annonçant à la Commission, la libération de nos détenus».
«Cependant, a déploré le diplomate marocain, à défaut d'une bonne nouvelle, la délégation algérienne a préféré répondre par la plaisanterie et ignorer l'argumentaire juridique présenté par le Maroc. Parler du 1er avril est une insulte à notre auguste Assemblée et à nos détenus. En effet, si demander la libération des plus anciens détenus au monde, tels que les a qualifiés le CICR, est une farce du 1er avril, je laisse à la Commission le soin de l'apprécier. Si dénoncer la violation des 27 articles de la 3ème Convention de Genève par l'Algérie est une farce du 1er avril, je laisse les membres de la Commission en juger.
Si parler de la responsabilité algérienne dans la prolongation de cette tragédie humanitaire du 21ème siècle est une farce du 1er avril, je laisse le soin à la Commission de considérer ces propos». M. Hilale a ajouté que «le délégué algérien semble oublier l'article 1er commun aux trois Conventions de Genève de 1949, qui demande aux Etats contractants de respecter le droit international humanitaire et de le faire respecter». «Bien au contraire, elle le viole au quotidien à Tindouf. Les détenus marocains se trouvent sur le territoire algérien, d'où sa responsabilité première dans cette affaire.
Ce n'est pas le Maroc qui l'affirme. Ce sont les ONGs internationales, dont notamment» France Liberté «connue pour ses amitiés avec l'Algérie, et qui a eu le courage de dénoncer l'arbitraire d'un Etat membre des Nations unies et Etat contractant des Conventions de Genève», a-t-il rappelé. Et de conclure: «L'Algérie ne respecte ni les droits humains, ni le droit du bon voisinage avec un pays frère, arabe et musulman, ni les droits de Dieu qui dicte la justice, l'équité et le respect de la dignité humaine».
