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Après la publication au journal Al Maghrib d'un spécial consacré au Manifeste de l'Indépendance et l'interdiction du journal par les autorités du protectorat, une manifestation fut organisée à Salé à la suite de laquelle Kacem Zhiri fut emprisonné pendant deux ans dans les pénitenciers de Rabat, El Ader et Casablanca. Après sa libération, il dirigea l'école Attahdib à El Jadida, de même qu'il veilla aux aspects organisationnel de son parti dans cette même ville. En 1952, il fut exilé à Anzi, puis conduit à la prison Aghbila à Casablanca après 15 jours d'enquête. Il passa ensuite deux ans à la prison de Kénitra.
Après le retour d'exil de feu SM Mohammed V et l'indépendance du Royaume, on lui confie la rédaction en chef du quotidien Al Alam. En 1956, il fut désigné directeur général de la radiodiffusion marocaine, poste qu'il conserva jusqu'à sa nomination à la tête de la direction du quotidien Al Alam.
En 1960, il débute une carrière diplomatique comme ambassadeur du Maroc au Sénégal, puis en Yougoslavie (1962) et en Algérie (1964-1965). En 1966, il fut représentant permanent auprès de la Ligue arabe puis directeur de son bureau à Genève, avant d'être nommé membre du Cabinet royal puis ministre de l'enseignement secondaire et technique.Le défunt fut le premier ambassadeur du Maroc en Mauritanie (1970). Il fut également ambassadeur en Chine (1972) puis secrétaire général adjoint de l'Organisation de la Conférence Islamique (1976).
Auteur, on lui cite l'Or du Souss (traduit de l'anglais en 1955), Mohammed V: une Gloire de la nation arabe, Mémoire d'un diplomate sur les relations maroco-mauritaniennes, Mohammed V: le Roi Héros (1984), Genève et le monde arabe (1988), Cause et chagrin (1996) et un recueil de nouvelles le Sage de la cité (1997).
Figure de proue du nationalisme marocain et penseur émérite, Kacem Zhiri était l'un des serviteurs fidèles du pays et du Trône Alaouite. En célébrant chaque année l'anniversaire du " Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944 ", Kacem Zhiri avait souvent rappelé les grandes étapes de l'histoire du mouvement national qui a été couronnée par l'indépendance et la liberté, en notant que " le manifeste de l'indépendance est devenu le référentiel pour une étape de l'histoire du Maroc, qui a coïncidé avec une conjoncture internationale marquée par de grandes mutations dues à la deuxième guerre mondiale.
Cette guerre qui a été destructrice et dévastatrice, a véhiculé l'espoir pour plusieurs peuples aspirant à la liberté, à l'indépendance et aux principes de la liberté qui ont accompagné l'annonce de la constitution de l'Alliance atlantique du nord, la création de l'organisation des Nations Unies et la tenue du congrès international d'Anfa en 1943 ". Selon Zhiri, ce document, signé par une pléiade de résistants, dans une grande discrétion, a été le fruit d'une parfaite coordination entre le mouvement national et le Sultan Mohammed V.
Il avait ajouté que cette coordination entre le Palais et le mouvement national n'était pas un événement sans importance mais a revêtu une grande valeur symbolique reflétant l'attachement de la résistance au Souverain qui confère la légitimité à son action.
Après le retour d'exil de feu SM Mohammed V et l'indépendance du Royaume, on lui confie la rédaction en chef du quotidien Al Alam. En 1956, il fut désigné directeur général de la radiodiffusion marocaine, poste qu'il conserva jusqu'à sa nomination à la tête de la direction du quotidien Al Alam.
En 1960, il débute une carrière diplomatique comme ambassadeur du Maroc au Sénégal, puis en Yougoslavie (1962) et en Algérie (1964-1965). En 1966, il fut représentant permanent auprès de la Ligue arabe puis directeur de son bureau à Genève, avant d'être nommé membre du Cabinet royal puis ministre de l'enseignement secondaire et technique.Le défunt fut le premier ambassadeur du Maroc en Mauritanie (1970). Il fut également ambassadeur en Chine (1972) puis secrétaire général adjoint de l'Organisation de la Conférence Islamique (1976).
Auteur, on lui cite l'Or du Souss (traduit de l'anglais en 1955), Mohammed V: une Gloire de la nation arabe, Mémoire d'un diplomate sur les relations maroco-mauritaniennes, Mohammed V: le Roi Héros (1984), Genève et le monde arabe (1988), Cause et chagrin (1996) et un recueil de nouvelles le Sage de la cité (1997).
Figure de proue du nationalisme marocain et penseur émérite, Kacem Zhiri était l'un des serviteurs fidèles du pays et du Trône Alaouite. En célébrant chaque année l'anniversaire du " Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944 ", Kacem Zhiri avait souvent rappelé les grandes étapes de l'histoire du mouvement national qui a été couronnée par l'indépendance et la liberté, en notant que " le manifeste de l'indépendance est devenu le référentiel pour une étape de l'histoire du Maroc, qui a coïncidé avec une conjoncture internationale marquée par de grandes mutations dues à la deuxième guerre mondiale.
Cette guerre qui a été destructrice et dévastatrice, a véhiculé l'espoir pour plusieurs peuples aspirant à la liberté, à l'indépendance et aux principes de la liberté qui ont accompagné l'annonce de la constitution de l'Alliance atlantique du nord, la création de l'organisation des Nations Unies et la tenue du congrès international d'Anfa en 1943 ". Selon Zhiri, ce document, signé par une pléiade de résistants, dans une grande discrétion, a été le fruit d'une parfaite coordination entre le mouvement national et le Sultan Mohammed V.
Il avait ajouté que cette coordination entre le Palais et le mouvement national n'était pas un événement sans importance mais a revêtu une grande valeur symbolique reflétant l'attachement de la résistance au Souverain qui confère la légitimité à son action.
