Les efforts se poursuivaient dimanche pour obtenir des informations sur six Egyptiens et un otage britannique en Irak, où dix personnes ont été tuées la veille dans une attaque contre un convoi de camions-citernes au sud de Bagdad.
Le chef de la mission diplomatique égyptienne à Bagdad, Farouq Mabrouk, a ainsi rencontré des membres du Comité des oulémas irakiens pour tenter d'assurer la libération des six Egyptiens enlevés.
M. Mabrouk s'est entretenu avec Mouthana Hareth al-Dari, responsable de la principale organisation religieuse sunnite d'Irak, mais n'a pas fait de déclaration à l'issue de sa rencontre.
Au Caire, le quotidien gouvernemental Al-Ahram a affirmé que le groupe de télécommunications Orascom, employeur des Egyptiens, avait proposé une rançon aux ravisseurs, même si leur rapt n'a toujours pas été revendiqué.
Deux ingénieurs ont été enlevés jeudi à leur domicile de Bagdad par des hommes armés. Les quatre autres Egyptiens avaient été enlevés la veille, avec deux Irakiens, près de la ville d'Al-Qaëm (ouest).
Le Comité a par ailleurs indiqué être prêt à rencontrer la délégation du Conseil des musulmans de Grande-Bretagne, arrivée samedi dans la capitale irakienne pour tenter de sauver la vie de l'otage britannique Kenneth Bigley.
Ce dernier a été enlevé à Bagdad le 16 septembre avec deux Américains, qui ont été décapités par le groupe Tawhid wal Jihad (Unification et guerre sainte) de l'islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui. L'exécution de M. Bigley, annoncée samedi par un site internet, n'avait toujours pas été confirmée dimanche.
L'armée américaine maintenait la pression de son côté sur la ville de Falloujah, à l'ouest de Bagdad, disant viser des partisans de Zarqaoui.
Samedi soir, ses avions ont lancé un raid sur un repaire présumé de «terroristes» dans un quartier du nord de Falloujah, tuant huit personnes et en blessant 22 autres, selon une source hospitalière. Quelques heures auparavant, sept Irakiens avaient été tués et onze autres blessés dans un premier raid aérien et des tirs d'artillerie américains.
Un dignitaire salafiste (courant sunnite fondamentaliste) a estimé que ces raids n'aidaient pas la cause des otages. «Le monde entier a été mobilisé pour le sort d'un seul Britannique, mais rien de tel ne se fait lorsque des milliers de personnes sont tuées à Falloujah et dans d'autres régions d'Irak», a dit cheikh Mahdi al-Soumaydaï à des journalistes.
Sur le terrain, dix personnes ont été tuées et 26 autres blessées dans une attaque samedi à Latifiyah, à 40 km au sud de Bagdad, contre un convoi de camions-citernes transportant du carburant, selon un bilan hospitalier obtenu dimanche.
Selon un officier de la police, le lieutenant Mohammad Massoudi, l'attaque, menée par des hommes armés, a mis le feu dans cinq camions-citernes du convoi qui se déplaçait sous escorte d'élements de la Garde nationale.
Des responsables de sécurité ont indiqué que l'attaque avait donné lieu à une véritable bataille entre les rebelles et les Gardiens nationaux, faisant remarquer que les tués et les blessés appartenaient aux deux côtés, ainsi qu'aux chauffeurs des camions.
A Bagdad, un homme a été tué et quatre personnes ont été blessées par un obus de mortier qui est tombé dimanche sur le quartier Karrada.
Un paysan irakien a en outre été tué par des balles perdues lors d'un accrochage dans la nuit de samedi à dimanche entre soldats américains et rebelles dans la région de Hib Hib, près de Baaqouba, au nord de Bagdad, selon la police. Aucun commentaire n'a été obtenu auprès de l'armée américaine sur cet incident mortel.
Enfin, l'armée américaine a annoncé avoir arrêté le 23 septembre un général de la Garde nationale irakienne, Taleb Abdelgaïth al-Lahibi, de la région de Baaqouba, au nord de Bagdad, pour ses liens présumés avec la guérilla.
Le chef de la mission diplomatique égyptienne à Bagdad, Farouq Mabrouk, a ainsi rencontré des membres du Comité des oulémas irakiens pour tenter d'assurer la libération des six Egyptiens enlevés.
M. Mabrouk s'est entretenu avec Mouthana Hareth al-Dari, responsable de la principale organisation religieuse sunnite d'Irak, mais n'a pas fait de déclaration à l'issue de sa rencontre.
Au Caire, le quotidien gouvernemental Al-Ahram a affirmé que le groupe de télécommunications Orascom, employeur des Egyptiens, avait proposé une rançon aux ravisseurs, même si leur rapt n'a toujours pas été revendiqué.
Deux ingénieurs ont été enlevés jeudi à leur domicile de Bagdad par des hommes armés. Les quatre autres Egyptiens avaient été enlevés la veille, avec deux Irakiens, près de la ville d'Al-Qaëm (ouest).
Le Comité a par ailleurs indiqué être prêt à rencontrer la délégation du Conseil des musulmans de Grande-Bretagne, arrivée samedi dans la capitale irakienne pour tenter de sauver la vie de l'otage britannique Kenneth Bigley.
Ce dernier a été enlevé à Bagdad le 16 septembre avec deux Américains, qui ont été décapités par le groupe Tawhid wal Jihad (Unification et guerre sainte) de l'islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui. L'exécution de M. Bigley, annoncée samedi par un site internet, n'avait toujours pas été confirmée dimanche.
L'armée américaine maintenait la pression de son côté sur la ville de Falloujah, à l'ouest de Bagdad, disant viser des partisans de Zarqaoui.
Samedi soir, ses avions ont lancé un raid sur un repaire présumé de «terroristes» dans un quartier du nord de Falloujah, tuant huit personnes et en blessant 22 autres, selon une source hospitalière. Quelques heures auparavant, sept Irakiens avaient été tués et onze autres blessés dans un premier raid aérien et des tirs d'artillerie américains.
Un dignitaire salafiste (courant sunnite fondamentaliste) a estimé que ces raids n'aidaient pas la cause des otages. «Le monde entier a été mobilisé pour le sort d'un seul Britannique, mais rien de tel ne se fait lorsque des milliers de personnes sont tuées à Falloujah et dans d'autres régions d'Irak», a dit cheikh Mahdi al-Soumaydaï à des journalistes.
Sur le terrain, dix personnes ont été tuées et 26 autres blessées dans une attaque samedi à Latifiyah, à 40 km au sud de Bagdad, contre un convoi de camions-citernes transportant du carburant, selon un bilan hospitalier obtenu dimanche.
Selon un officier de la police, le lieutenant Mohammad Massoudi, l'attaque, menée par des hommes armés, a mis le feu dans cinq camions-citernes du convoi qui se déplaçait sous escorte d'élements de la Garde nationale.
Des responsables de sécurité ont indiqué que l'attaque avait donné lieu à une véritable bataille entre les rebelles et les Gardiens nationaux, faisant remarquer que les tués et les blessés appartenaient aux deux côtés, ainsi qu'aux chauffeurs des camions.
A Bagdad, un homme a été tué et quatre personnes ont été blessées par un obus de mortier qui est tombé dimanche sur le quartier Karrada.
Un paysan irakien a en outre été tué par des balles perdues lors d'un accrochage dans la nuit de samedi à dimanche entre soldats américains et rebelles dans la région de Hib Hib, près de Baaqouba, au nord de Bagdad, selon la police. Aucun commentaire n'a été obtenu auprès de l'armée américaine sur cet incident mortel.
Enfin, l'armée américaine a annoncé avoir arrêté le 23 septembre un général de la Garde nationale irakienne, Taleb Abdelgaïth al-Lahibi, de la région de Baaqouba, au nord de Bagdad, pour ses liens présumés avec la guérilla.
